Pierre-de-vie est un roman de Fantasy de Jo Walton qui pourrait se décrire comme de la Fantasy domestique. Se déroulant dans un monde où l’écoulement du temps n’est pas le même selon que l’on aille vers l’ouest (où le temps passe très rapidement et la magie ne fonctionne pas) ou vers l’est (où la magie est très puissante et où résident les dieux et déesses).
Toute l’histoire se déroule dans le village d’Applekirk et concerne la famille du seigneur du village. Applekirk est un village situé dans les Marches, la région centrale du monde là ou le temps passe relativement normalement et où la magie fonctionne de manière « modérée ».
La famille du seigneur vit paisiblement avec un ménage polyamoureux qui fonctionne bien. Cette tranquillité apparente est mise à mal à l’arrivée d’un historient/archéologue de l’ouest et de l’arrière-grand mère du seigneur qui revient de l’est en fuyant la vindicte de la déesse du mariage.
C’est donc le récit des événements qui ont bouleversé Applekirk, avec derrière des enjeux plus importants, qui se trouve ici narré. Pierre-de-vie bénéficie d’une narration qui joue sur les temps avec des allers-retours présent-passé-future qui au premier abord sont déconcertant mais qui au final donne du charme à l’histoire.
Les thématiques des relations amoureuses fluides, de la religion et de l’harmonie du foyer sont au cœur de cet excellent roman, Walton montre ici qu’une bonne autrice est capable de tirer un récit riche et passionnant d’un pitch qui peu sembler assez banal.
Second tome, après
600 jours d’Apocalypse
J’ai lu, il y a peu, les dernières novellas publiées dans l’excellente collection «
Les meurtres de Molly Southbourne de Tade Thompson se situe elle dans le registre de l’horreur/fantastique. Le lecteur est invité à suivre l’histoire de Molly Southbourne, de sa jeunesse recluse dans une ferme avec ses parents à sa vie de jeune femme débutante, en passant pas son adolescence rebelle. Mais c’est surtout que Molly a un secret et une malediction : son sang, une fois versé, produit des doubles d’elle même qui finissent toujours par essayer de la tuer. Une novella violente et dérangeante qui prend aux tripes.
Quatrième roman se déroulant dans le même univers (avec
The Municipalists est un sympathique roman se déroulant dans un futur proche et qui suit un agent d’une agence de planification urbaine américaine et une IA (qui peut projeter son image et sa voix grace à un pins porté par l’agent) devant lutter contre des agents rebels de l’organisation qui se sont lancés dans des opérations terroristes.
Novella (court roman) de Ellen Klages, Passing Strange propose une plongée dans le San Francisco des années 1940. Le court roman débute de nos jours alors qu’une vielle femme met en ordre ses affaires sentant la mort arrivé. Elle vend notamment une vielle illustration de pulp, par une autrice maintenant très bien cotée, gardée cachés durant des décennies….
Troisième tome et dernier (?) de ce qui devait être une duologie Luna Moon Rising débute peu de temps après la fin du
2041, l’état géo-politique de la planète n’a que peut changer par rapport à aujourd’hui, la technologie a un peu évolué (Réalité virtuelle, voitures autonomes, IA non sentientes, ordinateurs quantiques), le monde a su faire face aux conséquences dramatiques du changement climatique (des iles et côtes ont été inondés, des événements extrêmes plus fréquents, etc.), mais un nouveau danger menace la Terre : le champ magnétique qui protège la Terre des radiations cosmiques faiblit peu à peu et les scientifiques ne savent pas quand (ou si) il reprendra du poil de la bête.
Premier tome d’une nouvelle série de Fantasy, La lyre et le glaive, (trilogie si j’ai bien compris), Le diseur de mots de Christian Léourier construit un monde de Fantasy sympathique peuplés d’humains (et de presque humains) et dont la stabilité est assuré par l’axe divin, la personification des divinités sur le monde.