Le Royaume éveillé

Second tome du Chant des épines, après Le royaume rêvé, Le royaume éveillé continue à suivre la tentative d’unification des royaumes du nord afin de les préparer à l’invasion de l’Empire voisin.
Comme pour le premier tome, le roman alterne les points de vue entre les différents personnages présentant à la fois le combat individuel de chacun pour se construire et entrer dans l’âge adulte, pour les épines, et le combat collectif pour construire le royaume du nord et le préparer aux conflits qui s’annonce. Le point de vu des ennemis du royaume est également présent, avec notamment un elfe….
Le suivi des différents des personnages donne un roman assez éclaté où chaque histoire individuelle, bien que participant à un tout, se croisent et se recroisent au grès de l’évolution des personnages, et pour certain de leur montée en puissance. Le roman est passionnant à lire et le monde développé est très intéressant (de la Fantasy, avec une pointe de Steampunk et de technologie et une magie sur plusieurs niveaux rafraichissante).
Difficile d’en dire plus sans lever le voile sur les nombreux rebondissements et retournements de situation qui jalonnent le roman. Dans tous les cas je l’ai beaucoup apprécié au niveau de l’écriture et de la construction des personnages et du monde; je suis un peu plus circonspect sur l’histoire globale, la fin violente et abrupte du ce second tome, bien que par plusieurs aspects parfaitement logique, me laisse un peu un goût de « tous cela pour cela » et « et maintenant quoi ? ». L’auteur a sans doute un plan que je lirai avec plaisir dans le tome suivant….

Nuestro mundo muerto

Autrice bolivienne vivant aux États-Unis Liliana Colanzi est considérée comme une des étoiles montantes de la littérature bolivienne, elle propose avec Nuestro mundo muerto huit nouvelles qui sont autant de fenêtre sur l’humain et ses réactions. Les situations décrites sont profondément marquées par les origines boliviennes de l’autrice (lieux, personnages et vocabulaires)

Au détour de chaque nouvelle, l’étrange, le fantastique voir un peu de science-fiction surgit. En un sens Nuestro mundo muerto se rattache au genre de l’imaginaire à la manière de plusieurs courant de la littérature latino-américaine, entre autre, qui injecte une dose d’imaginaire dans le quotidien.
« El ojo » suit une jeune étudiante dont la mère est surprotectrice. Elle attend que quelque chose se passe sous le regard de « l’Oeil » qui la surveille et la pousse. Une nouvelle sur les attentes parentales et la pression qu’ils font porter sur chacun.
« Alfredito » est mort à dix ans, ses camarades de classe doivent se rendre à sa veillée funèbre… Une nouvelle sur la vie et la mort vu par des enfants…
« La Ola » voit une bolivienne qui étudie aux États-Unis rentrer à Santa Cruz au près de son père mourant. Une nouvelle sur « chez soi », le chemin que l’on se choisit et le poids de notre vie familiale.

« Meterorito » est le croisement d’une famille paysanne bolivienne qui a recueilli un jeune homme qui prétend voir des « êtres supérieurs » et une météorite qui tombe sur terre. Une nouvelle avant tout très humaine.

« Canibal » deux jeunes femmes boliviennes sont sur Paris, elles s’aiment, elles trafiquent, l’une s’en va, l’autre se pose des questions pendant qu’un cannibale en fuite est à Paris. Rien de gore dans cette nouvelle, mais l’autopsie d’une histoire d’amour sur le point de sombrer.

« Chaco » une nouvelle sur un jeune homme de cette région désertique de la Bolivie qui est hanté par le fantôme d’un indien.

« Nuestro mundo muerto » suit les premiers colons de le planète mars, une histoire de choix, de solitude, de maladie et de folie…

« Cuento con pájaro » mutliplie les points de vu sur un médecin ayant fait une bêtise et se cachant « à la campagne ».

Au final Nuestro mundo muerto est peut-être plus un recueil de nouvelles sur l’expérience humaine que sur l’imaginaire; il ne reste pas moins que ces textes bien écrits sont autant d’instantanés fascinants à lire et à contempler sur la nature humaine.

Borne

Borne est un roman écrit à la première personne par Rachel, une jeune femme qui survit comme elle peut dans une cité au nom inconnu, probablement nord-américaine, dans un futur proche.

Dernière nouvelle de Jeff Vandermeer,

La vie est rendu difficile par l’effondrement des gouvernements face aux montées des conflits et des changements climatiques. La ville elle même était sous le contrôle de « La Compagnie » qui inondait le marché de créatures bio-manufacturées. La Compagnie ne contrôle maintenant plus rien, des créatures bio-artificielles peuvent se trouver en liberté dans la ville ou la nature, polluée, environnante et un ours géant, Mord, intelligent, pouvant voler contrôle de manière lâche la cité en envoyant ses proxys terrorisé la population.

C’est dans ce contexte que Rachel, et son compagnon un dealer ancien de La Compagnie, survivent du mieux qu’ils peuvent. Lorsque Rachel découvre Borne, une créature bio artificielle pouvant changer de forme et intelligent, et l’éduque pendant quelques temps leurs destins et celui de la ville est sur le point de changer. Coincés entre les manigances du Magicien, en lutte contre Mord, les dangers de la ville, les secrets de La Compagnie et Borne, les choses vont changer pour tous le monde….

Borne est un roman étrange, situé dans un futur où le familier côtoie l’étrange, avec une intrigue haletante. Une très bonne lecture…

L’avis de Gromovar

Mers Brumeuses

Troisième tome des Récits du Demi-Loup, après Véridienne et Les terres de l’est, Mers Brumeuses continue cette saga au long cour, elle se déroule sur de nombreuses années, pour ne pas dire décennies, qui raconte un pan de l’histoire d’un petit royaume, celui du Demi-Loup, qui doit faire face à la fois aux tensions internes (il est au bord de la guerre civile et une épidémie mortelle progresse inexorablement dans le royaume) et externe (un puissant Empire à ses frontières préparent son annexion.
Chaque tome de la série me semble supérieur au précédent, et Mers Brumeuses ne fait pas exception à cela. Le lecteur continu à suivre les points de vue des différents protagonistes de cette histoire, avec même de nouvelles voix (celle de Crasus, le fils adoptif sourd de la Suivante de Véridienne, notamment). Cet opus est à nouveau hautement politique avec la montée des tensions entre les Eponas et Véridienne, et l’avancée des plans de la suivante déchue et de l’héritier, légitime ?, du trône.
Difficile de résumé tous cela, mais le lecteur trouvera rebondissement et des personnages présentés avec talents qui fait qu’aucun n’est « Le Méchant » de l’histoire.
Une plume de qualité et un récit haletant, arrive au terme de ce tome, comme pour le précédent : je veux lire la suite !

Destinations

La traditionnelle anthologies des Imaginales fait, en 2017, sa mue. Depuis plusieurs années, l’anthologie proposait des nouvelles de Fantasy autour de deux personnages, classiques ou non, du genre. Depuis cette année, le thème de l’anthologie est celui du festival, Destinations cette année, et les nouvelles peuvent appartenir à tous les genres de l’imaginaire.

Cela donne, en tous cas avec ce premier cru « nouvelle formule », une anthologie qui perd un peu en unité, les auteurs parcourant plus de sous genre de l’imaginaire et le thème étant d’avantage propice à interprétation, mais qui reste de très grande qualité.

Sur les nombreux textes du recueil, tous d’excellente facture, il y a deux novelas : « Le roi cornu » de Stefan Plateau qui nous plonge avec plaisir dans le passé lointain du Sentie des Astres et « Jehan de Mandeville, Le livre des merveilles du monde » de Fabien Cerutti qui, suivant un voyage en Chine de Jehan de Mandeville, donne une piste forte sur le devenir des êtres magiques dans l’univers de Kosigan.

Sur les nombreux textes, deux autres m’ont particulièrement marqué :

« Hoorn » d’Estelle Faye, des fragments de journaux de bord de l’équipage d’un vaisseau spatial en direction d’un autre monde; le texte est excellent et sans doute un des meilleurs que j’ai lu cette année.

« Une forme de démence » de Lionel Davoust qui suit la fin de vie d’un universitaire, écrivain, dont le monde fantastique a ouvert de nouvelles portes dans les littératures de l’imaginaire. Un hommage à Tolkien, et autres maîtres du genre, qui questionne la réalité de nos rêves.

Au final, Destinations est une réussite; en attendant la prochaine anthologie, je regrette juste l’absence de textes des auteurs étrangers, non francophones, invités….

340 mps

Nouveau recueil de Léa Silhol, 340 mps (la vitesse du son) propose neuf textes, dont six inédits, autour du thème de l’obsession. Les divers textes contiennent peu de créatures de fantasy (on y croise néanmoins quelques Fays, les gardiens des portes, …) mais beaucoup d’humanité. C’est en effet au cœur d’un des éléments qui nous constitue que Silhol va recherche le moteur de ses personnages et de ses histoires.

D’obsession il est donc question : obsessions pour les objets, pour les gens pour les sensations, c’est le tour de ce sentiment obsédant qu’il est question ici. Les textes sont, comme toujours, très bien écrits et prenants (au cœur, à l’esprit et aux tripes). Une mention d’ailleurs particulière pour le choix des textes, Léa Silhol a été anthologiste et cela se ressent dans ses recueils dont la construction est toujours murement réfléchies; cela se sent et cela donne une plus values au recueil bien au delà des textes pris individuellement.

Je suis fan des écrits de Silhol, cela doit se voir sur ce blog, mais rarement ses textes m’auront donné le sentiment de parler aussi de moi (ou en tous cas d’une partie de moi).

Le recueil s’ouvre pas un court texte coup de poing (« Wild ») dont je ne dirais rien de plus; il faut juste le lire !

Il continue avec « Folding / Unfolding ». Une lettre d’une mère à sa fille qui raconte son obsession avec les éventails et la manière dont sa collection a été construite. Un des textes qui me parle, je ressens, en moins violent, parfois ces mêmes élans pour les livres et les jeux de rôles…

« The Cat & the Choker », déjà publié en revue auparavant, est centré sur un membre de la famille des Usher, les gardiens des portes, qui part à la recherche, dans la grande maison familiale, d’un magnifique bijou qui apporte beauté à celle qui le porte, mais qui est aussi une sentence de mort. Un très beau texte sur le prix de l’obsession.

« Sous l’Aiguille » est un court texte qui mêle tatouage, magie, amour et vengeance. Déjà paru, il y a près de 16 ans, dans la revue Elogy, le texte est plaisant.

« Traverser sous les Roues des Voitures » est un texte qui prend aux tripes sur les choix de vie, l’admiration pour un artiste et ce que cela représente dans une vie. Un texte pour lequel, une fois encore, je perçois des échos atténués, et un peu distordus, de mes propres sentiments.

« Faiseurs d’Étoiles » suit une jeune auteure qui tombe sous la coupe d’un éditeur parisien qui, sous prétexte d’en faire une nouvelle star littéraire, abuse d’elle et lui fait écrire un roman qui n’a plus rien d’elle. Une victime lucide mais en partie consente, des personnages pour qui toutes ressemblances avec des personnes existants ne peut-être que fortuites (et lointaine), un texte mordant.

« Winter Wonderland INc » est la dernière réédition de ce recueil, un jeune homme se retrouve engagé comme Le père Noël : bonne paye, travaille au pôle nord, mais tant de secrets….

« Le Dernier des Dark Boys » voit une femme parler de son tatouage à une ado et de là déroulé le fil de sa vie amoureuse avec son dernier « Dark boy » et comment cela a marqué sa vie. Une nouvelle où le lecteur pourra apercevoir frontière et vivre à nouveau ses tourments amoureux de l’adolescence dans tous ces excès mais aussi dans la manière dont cela nous marque. Une nouvelle fois une nouvelle qui a trouvé chez moi un écho, de manière assez surprenant en fait tant c’est éloigné de ma propre histoire…

« Arena » est une conversation entre un ange et une humaine qui se rappel la construction du temple de Jérusalem. Si c’est la nouvelle qui m’a le moins parlé et plus du recueil, elle le conclut assez logiquement.

18.01.16

18.01.16 est un recueil de six nouvelles de Rozenn Illiano qui ont comme particularité de se dérouler dans le même univers et de toutes converger vers la date fatidique du 18.01.16. Les nouvelles vont de sympas à excellentes pour forme, au final, un bon recueil.
« Une grande nouvelle » est probablement la nouvelle la plus faible du recueil. Elle explore les conséquences, pour une jeune femme, de l’annonce que les chats seraient capable de percevoir les esprits des personnes décédées. Une idée sympa pour une nouvelle bien écrite, mais anecdotique.
« Burn the witch » suit une jeune SDF dans Paris alors qu’elle découvre que la magie est réelle et qu’elle est une sorcière. Une histoire d’Urban Fantasy qui met en avant l’amitié (l’amour ?) dans la rue entre deux jeunes femmes.
« Dialogue avec les ombres » reprend certains deux des personnages de « Burn the witch » en les lançant dans un dialogue silencieux où chacun parle de l’autre. Une nouvelle bien écrite avec un échange bien trouvé.
« Dans le verre » est pour moi la meilleure nouvelle du recueil. Ce texte sombre suit un jeune homme qui revient sur le lieu où vivait sa meilleure amie disparue. Son parcours pour s’y rendre est mis en parallèle avec leur passé commun…. Vraiment un très beau texte qui m’a même arraché quelques larmes.
« Les archivistes » est un texte qui se déroule peu de temps après la fin de Elisabeta, mais qui peut se lire de manière indépendante, et qui suit un vampire lisant le journal de son père, le dernier archiviste du Cercle, les garants de la mémoire et des chroniques de la race vampirique. Outre de nombreuses informations sur le Cercle, le texte comprend un ensemble de date qui sont un puzzle sur le passé et l’avenir de l’univers créé par l’auteure.
« La balade des marcheurs de rêve » clôt le recueil en suivant le chemin d’une jeune femme capable de marcher dans les rêves. Ses pérégrinations vont la mener a rencontrer plusieurs des ses « confrères » afin de comprendre une visions que tous ceux pouvant percevoir le futur ont eu, mais pas elle, sur une lumière aveuglante envahissant le monde. La nouvelle se termine le 18.01.16….
Au final 18.01.16 est un recueil de qualité qui, tel une fenêtre, permet de jeter un œil sur les différentes facettes des écrits de  Rozenn Illiano. J’en veux plus.

The Delirium Brief

Débutée comme une série pastichant, avec une bonne dose administration et d’horreur lovecraftienne, des romans d’espionage, la série de la Laverie (du nom donné à l’agence top secrete britannique chargé de défendre le royaume contre des entités à plusieurs dimensions venus d’autres mondes) a peu à peu évolué en s’attaquant aux grands trops des littératures de genres (super-héros, vampires, elfes, licornes…). Après deux tomes s’étant un peu éloigné du personnage centrale de la série, Bob Howard, devenu plus tout à fait humains et puissant, The Delirium Brief remet sur le devant Bob.
Et autant le dire de suite, The Delirium Brief fait monter les enjeux à mesure que le risque de fin de monde augmente. Dans ce tome, la Laverie, et donc Bob, va devoir faire face à deux menaces de tailles : premièrement l’agence secrète ne l’ait plus et doit faire face à des enquêtes de la part de l’exécutif et du législatif britannique qui songent de plus en plus à externaliser la Laverie en la confiant au secteur privé. Dans le même temps, le Royaumes Unis est en proie à une attaque sournoise de grande envergure.
The Delirium Brief envoie clairement du lourd en augmentant les enjeux et en faisant réapparaître d’ancienne menaces qui semblaient avoir été contenues dans des tomes précédents. Sans déflore l’intrigue, le roman met la barre très haut et propose une fin très intéressante qui me donne envie de lire le tome suivant au plus vite (enfin dès qu’il sera sortit quoi).

La messagère du ciel

Premier tome de la trilogie Les dieux sauvagesLa messagère du ciel se déroule dans l’univers d’Évanégyre déjà développé dans d’autres écrits de l’auteurs.
Se déroulant durant les âges sombres, La messagère du ciel ne nécessite pas de connaitre les autres écrits se déroulant dans le même univers pour être apprécié. Il suffit de savoir (et c’est « expliqué » dans le roman) qu’il y a longtemps un Empire a dominé le monde grâce à de la technologie basé sur la magie. Les dieux ont punis les hommes, mettant fin à l’Empire et faisant retourner le monde à un niveau moyenâgeux. La magie est maintenant crainte, surtout que de nombreux lieux du monde sont marquées par elle, formant des anomalies qui font mutter hommes et animaux qui ont la malchance d’y passer.
En étant un peu simpliste, La messagère du ciel peut se résumer  par : un royaume marqué par une religion proche du christianisme et qui où les femmes ont peu de place, fondé par des hérauts du Dieu (qui entendent sa voix), est au bord de la guerre civile. A ses frontières la menace d’humains horriblement muté, mené par le héraut de l’autre dieu survivant, s’apprête à fondre sur le royaume. Dieu choisit un nouvelle héraut pour le représenter mais un coup du sort fait que ce n’est pas le paladin qu’il visait qui devient sou héraut, mais une femme indépendante, marginale et fière. Débute alors la quête d’une nouvelle Jeanne d’arc.
Roman chorale, La messagère du ciel construit un récit passionnant sur cette trame de base. Récit qui prend souvent des tours et détours surprenants et qui laisse entrevoir des mystères assez profond sur Évanégyre.
A la sortie de ce premier tome, je n’ai qu’une envie me plonger dans la suite. Après j’espère que l’auteur aura le bon goût de lever le voile sur plusieurs interrogations plus large que son récit premier que le roman soulève. A déguster sans modération donc.

Elisabeta

Il y a quelques mois, j’ai eu la chance de pouvoir lire en avant première le nouveau roman de Rozenn Illiano, une autrice auto-éditiée qui, à mon humble avis, a toutes les qualités requises pour être chez un éditeur traditionnel si elle le souhaitait.
Son nouveau roman donc, Elisabeta. Un roman de vampires, mais pas que, se déroulant dans un univers plus vaste (notre monde), on le sent à la lecture, qui met en scène des vampires mais aussi d’autres personnages et dont une apocalypse dévastatrice est en approche.
Le roman en lui même suit le parcours de deux femmes, Saraï, une « jeune » immortelle qui a manifesté un don parapsychique qui a été éteint magiquement et qui est assignée à résidence et Giovanna, une humaine qui sert de réservoir de sang pour un vampire. Les destins de ses deux femmes vont basculer lors d’une éclipse solaire qui va réactiver les dons bridés chez certains vampires.
Roman d’Urban Fantasy, Elisabeta explore les méandres de la société vampirique, le Cercle, qui après avoir été dirigé pendant des siècles par des vampires-nés (en opposition des vampires qui ont été humains auparavant), est maintenant contrôlé par les maîtres qui font régner une lois de fer (et machiste au possible en plus). Si on ajoute que les vampires de Rozenn Illiano sont les descendants des anges qui ont chus sur Terre, qu’à leur mort ils entrevoient un pan du futur qui forme, mis bout à bout, une prophétie complexe et titanesque, que la fin du monde est proche, la lecture de ce roman est un vrai bonheur.
L’écriture est agréable et si parfois quelques petits longueurs semblent poindre, les talents de l’autrice a relancé sont intrigues font qu’au final rien ne me semble à jeter dans le roman.
En bref Elisabeta est une lecture que je conseil au fan d’Urban Fantasy, de vampires, d’héroïnes fortes et d’univers littéraires vastes qui ne demande qu’à se déployer sous les yeux du lecteur. Et cela tombe bien le roman est en ce moment en pré-commande !