Novella de Nnedi Okorafor, Remote Control se présente presque comme une légende africaine : une jeune fille, Sankofa, avec son renard Mövenpick, parcourant les routes du Ghana; on l’a dit fille de la mort et les gens lui offrent nourritures et vêtements de peur qu’elle leur fasse du mal.
Mais là où une légende prendrait sa source dans le passé, l’histoire de Sankofa se passe dans un futur proche et a son origine dans une « graine » venu de l’espace qui l’a changé : Sankofa peut « luire » et tel une pile radioactive elle peut tuer.
Remote Control raconte comme Sankofa est née et pourquoi elle voyage sur les routes du Ghana à la poursuite d’une graine. La novella raconte aussi comment se conclut sa quête et son histoire. Une novella bien écrite qui est à la fois une légende de demain et l’arrivée dans l’âge adulte d’une fille que le destin (ou la fatalité) a mis à part.
Si Le Bélial voulait la traduire pour leur collection « une heure-lumière » je suis certain qu’elle rendrait très bien avec une couverture de Aurélien Police…
Premier tome d’une trilogie, Les Maîtres enlumineurs de Robert Jackson Bennett sort chez AMI (si le COVID ne retarde pas à nouveau sa parution) en français courant mars, mais j’ai déjà pu l’audio-lire en VO (sous le titre Foundryside).
Mary Robinette Kowal a débuté un cycle uchronique dans lequel un astéroïde a percuté la Terre peut de temps après la fin de la seconde guerre mondiale déclenchant un cycle de réchauffement climatique inéducable. Afin de permettre la survie de l’espèce humaine le programme d’exploration spatiale (et de colonisation) a été fortement développé.
Fin du XIXe – début du XXe siècle, Lisbeth vit à Paris, Elliot à Londres, ils sont jeunes mais chacun à sa manière se sent écrasé par le poids de sa famille, les Valentins et les St Johns.
Troisième tome de la série uchronique de Mary Robinette Kowal débutée avec
Troisième tome de ce qui devait être une trilogie mais qui (c’est à la mode outre-Atlantique également) sera une série plus longe, Destroyer of Worlds de Larry Correia débute là où
Nora Seeds a 35 ans, elle vient de perdre son travail dans la boutique de musique de la petite ville britannique dans laquelle elle vit, son chat est mort, elle ne voit plus d’avenir à sa vie pleine de regrets : regret de ne pas avoir persévéré dans sa carrière de nageuse à l’adolescence, de ne pas avoir continuer à faire de la musique avec son frère, de ne pas avoir marier l’homme dont elle était amoureuse, etc. Nora veut mourir, elle se couche après avoir pris des médicament et « se réveille » dans une bibliothéque infinie où chaque livre est une vie possible qu’elle aurait pu vivre si elle avait fait d’autres choix.
Prix Arthur-C. Clarke 2020, The Old Drift est le premier romand de Namwali Serpell autrice zambienne vivant aux États-Unis.
Après près de 15 de « silence » littéraire, l’autrice Susanna Clarke revient avec un court roman (un peu moins de trois cents pages, son premier et unique roman en faisait près de mille), Piranesi, qui est brillant.
The doors of Eden est un court roman d’action où Tchaikovsky s’attaque au thème des mondes parallèles. Le lecteur est invité à suivre la trajectoire de plusieurs personnages qui finissent par se croiser : Lee et Mal deux jeunes anglaises partageant une passion pour la cryptozoologie et dont l’une a disparu dans un ailleurs étrange, la génie mathématique trans Kay Amal Khan, les agents du MI-5 Julian et Alison, le richissime entrepreneur Rove et son tueur Lucas.