Hanami sonata propose un roman de Léa Silhol (publié ici pour la première fois) en deux parties qui se répondent. Hanami sonata se déroule à notre époque et fait se rejoindre des arcs narratifs concernant les Fays et la famille Izôkage au Japon.
La première partie du roman, Le maître de Kõdõ, est la version longue de la novella éponyme parue dans le second volume du recueil Sacra . Le lecteur y suit le voyage de plusieurs Fays au Japon afin de venir en aide à une jeune Fay prisonnière de la GRID, un monde virtuel comme on peut en voir dans le genre cyberpunk. La famille en question, les Izôkage, ont une longue histoire faite de malédiction et de relations compliquées avec l’hiver. Cette première partie relate un moment important dans l’histoire des Fays puisqu’il représente l’éveil complet de Crescent (pour ceux qui connaisse le reste du Dit de Frontier). Il s’agit également du début (enfin du second début) d’une histoire d’amour qui a traversé le temps.
La seconde partie, La maîtresse d’échos, fait un bond dans le temps à l’époque où la ville de Frontier a été (re)trouvée et où les Fays tentent de stabiliser leurs relations avec le reste du monde. Il propose à la fois un aperçu de ce qui arrive aux Izôkage et aux Fays, mais aussi, et surtout, une conclusion (provisoire) de l’histoire d’amour qui s’est nouée entre le « chef » de famille des Izôkage et Crescent, la prophétesse du peuple Fay.
Hanami sonata est à la fois une histoire d’amour, à l’image de celle proposée dans Possession Point, mais aussi un jalon important qui éclaire à la fois l’origine des Fays et d’une famille japonaise très liée au surnaturelle. Une agréable lecture dans tous les cas; un indispensable (comme souvent) pour ceux qui tenter de deviner l’intégralité de la Trame.
Et bah je commence à en avoir un paquet à rattraper de Léa Silhol xD
Go go go for it !!!
😉
L’avantage c’est qu’on peut les lire dans n’importe quel ordre (à peu près).