Magie Brute

Magie Brute, Hard Magic en anglais, est le premier tome de la trilogie des Chroniques du Grimnoir. J’ai lu ce texte en version audio anglaise, il est traduit en français au édition de l’Atalante. Sous une couverture assez cheap et, à mon gout, moche, ce cache un roman qu’il est difficile de lâcher une fois commencé.
Magie Brute se déroule dans les années 1930 aux États-Unis. Si l’histoire du monde de Magie Brute est similaire au notre jusqu’au XIXe siècle, elle diverge avec l’apparition, de plus en plus nombreuses, de personnes possédant un pouvoir magique. Celui-ci est plus ou moins important, selon la quantité de magie qu’une personne peut puiser avant d’être, temporairement, à sec, et permet d’influencer un aspect de la réalité. Les Voix peuvent influencer les gens, les Lazarus peuvent animer des corps et parler aux morts, les « Heavy » manipulent la gravité, etc.
Dans cette univers, la première guerre mondiale a vu des batailles titanesques secouer l’Europe : créatures invoquées, bataillons d’actifs (le nom donné aux personnes ayant un pouvoir), morts-vivants, etc. Le conflit c’est terminé lorsque les États-Unis ont utilisé le rayon de la paix (un artefact développé par des ingénieurs rendus plus intelligents par leur pouvoir) sur Berlin. Le japon c’est constitué en Empire sous les ordres du Chairman, un puissant actif qui a utiliser le pouvoir de l’État afin de développer et entrainer les actifs japonais. Ils ont même des actifs plus puissant grâces à des kanjis gravés à même la peau.
C’est dans ce contexte que le « Heavy » Jack Sullivan, capable modifier la gravité et bien plus intelligent que la plupart des gens imaginent, aide, en échange d’une remise de peine, le FBI a traquer des criminels actifs. Lors d’une d’une traque, il attire l’attention de deux organisations antagonistes : des agents de l’Empire japonais et des membres de la société secrète du Grimnoir qui aide les actifs dans le monde entier. Échappant de peu à une tentative d’assassinat, il rejoint le Grimnoir afin de lutter contre l’Empire.
Dans le même temps, une jeune fille, Faye capable de se téléporter est élevée par un fermier portugais. Lorsque celui-ci est froidement assassiné en lui confiant un étrange appareil mécanique, elle part à la recherche des assassins de son « grand-père ». Joint au sein du Grimnoir, Jack Sullivan et Faye vont mener une course contre la monter contre les agents de l’Empire afin d’éviter qu’une arme encore plus puissante que le rayon de la paix soit utilisées contre New York, quitte pour cela à devoir affronter le chairman en personne.
Posant les bases d’un univers intéressant, Magie Brute se commence et ne se lâche plus jusqu’à la dernière page.

Brillance

Première incursion d’un auteur de polar dans le domaine des super-héros, Brillance est un thriller se déroulant, aux États-Unis, dans une version de notre monde où, depuis le début des années 80, un pour cent des bébés sont des brillants. Ceux-ci sont comme certains autistes, ils ont des capacités hors normes (mémoire totale, capacités à lire les intentions des gens, habilités avec les chiffres, etc.) mais sans les limitations sociales des autistes.
C’est dans ce contexte que les États-Unis ont mis en place une agence spécialisée afin d’étudier, canaliser et contrôler cette population. Tous les enfants sont testés à l’âge de 8 ans et ceux qui sont détectés comme « brillants » sont envoyés dans des académies où ils sont conditionnés afin de servir au mieux les intérêts de la nation. Une branche particulière de l’agence est chargée de lutter contre le terrorisme. Une partie des brillants ont en effet recours à des actes délictueux afin, de leur point de vu, de lutter pour leurs droits. Dans les domaines scientifiques de nombreuses avancées sont dus à des scientifiques brillants.
Nick Cooper est un brillant, capable de lire les intentions des gens d’après leur gestuelle, il est également un des meilleurs agents de l’agence fédéral. Depuis plusieurs années il traque les hommes du terroriste brillant le plus recherché des États-Unis : John Smith. Alors que celui-ci vient de perpétré un sanglant attentat, Cooper part en sous-marin afin de le débusquer et de l’éliminer. Mais cette traque lui fera découvrir l’envers du décors et mettre à mal plusieurs de ses certitudes.
Ayant acheté la version audio de Brillance par curiosité, j’ai été attrapé par un roman bien ficelé et intéressant (le fait qu’il soit narré à la première personne convient, de plus, particulièrement bien pour une version audio). Arrivé au terme de celui-ci, je n’ai qu’une envie : qu’un autre roman dans le même univers soit écrit. Je ne sais pas si cela est dans les plan de Markus Sakey, mais je l’espère très fortement.

The Dirty Streets of Heaven

The Dirty Streets of Heaven est le premier roman d’une trilogie d’urban fantasy de Tad Williams se déroulant dans la cité, fictive, californienne de San Judas. Narré à la première personne, dans un style « roman noir », par Bobby Dollar, de son vrai nom Doloriel, un ange incarné sur terre servant d’avocat aux âmes mortes durant leur jugement.
Doloriel est un ange curieux et cynique mais qui fait son travail du mieux qu’il peux. Amnésique sur sa vie pré-angélique et n’ayant jamais vu Dieu (ces deux points étant commun à la majorité des anges), il est bien content de pouvoir exercer comme avocat sur Terre, loin de sa ancien travaille de « nettoyeur » dans la lutte contre « l’opposition ».
Mais, alors qu’il se rend à un jugement tous ce qu’il y a de plus normal, il se retrouve embarqué dans un mystère qui va mettre en péril sa vie (l’éternelle aussi) et les accords entre anges et démons. En effet, l’âme qui doit être jugée disparait sans laisser de trace. Premier cas de ce qui va rapidement menacé de devenir une épidémie, Bobby doit aussi faire face à des accusations de vol de la part d’un prince-démon, alors qu’une créature venu du fond des âges le poursuit.
Les trames narratives du roman semblent parfois sorties toutes droit du jeux de rôle INS/MV, l’humour potache en moins et beaucoup plus de cynisme en plus. Agréable à écouter, le récit écrit à la première personne s’adapte très bien à l’oral, The Dirty Streets of Heaven est un roman fort sympathique. Le second tome sort d’ici la fin de l’année et j’ai bien l’intention d’y jeter une oreille.

The Long War

Second,et probablement pas le dernier, tome de la série commencée par The Long Earth, The Long War se déroule près de vingt ans après le premier volume et le moment où l’humanité a découvert le moyen d’accéder, un monde à la fois, à des terres parallèles.
Joshua Valienté s’est marié et vit une vie paisible à Hellknowswhere. Des dirigeables relient de manière continue les différents mondes de la longue terre et même un embryon d’Internet inter-monde est en place. L’humanité est maintenant répartie sur des milliers de monde. Néanmoins elle doit faire face à deux problèmes : le premier est la disparition progressive des trolls, des créatures humanoïdes qui peuvent naturellement naviguer entre les mondes, qui fuient l’humanité et la manière dont une partie d’entre elle les traite; la seconde, valable surtout pour les États-Unis, est les velléités de sécessions de bon nombre de colonies alors que les sentiments nationalistes sont exacerbées sur la Terre d’origine de l’humanité.
Dans ce contexte Joshua re-part en pérégrination sur la longue terre afin de re-trouver les trolls et les convaincre de donner encore une chance à l’humanité. Dans le même temps, une autre naturelle « steeper » (capable sans aide de voyager entre les mondes) les recherches également. Le lecteur peut aussi suivre le parcours d’un révérend sud-africain, ancien scientifique, qui enquête sur l’IA Lobsang, le parcours d’une expédition chinoise dans son exploration des autres terres, et celle d’un dirigeable militaire dans ses missions sur les autres terres. Le tout alors que l’activité volcanique dans le parc de Yellow Stone devient de plus en plus préoccupante….
The Long War permet au lecteur d’explorer d’avantage la longue terre et ses autres habitants intelligents. Si le roman est toujours de très bonne qualité, il est néanmoins un, petit, cran au dessous du premier tome et a un côté frustrant. Les auteurs ont en effet signé pour trois autres livres dans l’univers de la longue terre (une bonne nouvelle en soi), mais du coup une bonne partie de The Long War est consacré à la mise en place d’éléments qui sauront vraiment utilisé dans la suite; ainsi seul l’arc narratif concernant les trolls et l’indépendance des autres version des Amériques de la tutelle de Washington sont vraiment résolus. Je suis, du coup, resté sur ma faim. Le travers consistant à sur-représenté la présence américaine dans la longue Terre est également un peu agaçant.
Mais ce n’est pas une raison pour passer à côté d’un très bon roman qui met en appétit en attendant la suite.

Railsea

Depuis quelques années, China Miéville explore, à chaque nouveau roman, un genre littéraire différent en lui donnant un twist que la critique qualifie de « weird ». Le roman « young adult » Railsea, sorti en 2012, n’échappe pas à cette exploration; il s’agit d’un roman d’aventure maritime dans la lignée de livre comme Moby Dick ou l’île au trésor. Le twist étant qu’ici il y a pas d’océans et de mers parcourus par des poissons et autres baleines, mais une terre que sillonne d’innombrables rails (le railsea du titre) et qui est peuplée de taupes géantes et d’insectes nombreux.
C’est donc dans un monde ayant visiblement possédé une technologie avancée (il y a des ordinateurs par exemple) que des trains circulent sur une mer de rails. Celle-ci est entretenue par des trains mystérieux appelés les anges et qui est visiblement d’une technologie avancée. Sur cette mer de rail, parsemée d’îles rocheuses où vivent les hommes, des trains de chasse à la taupe, de commerce, de récupérateurs de technologie sur des trains « échoués », des trains militaires, mais aussi des trains pirates circulent inlassablement. Les capitaines de trains chasseurs de taupe traquent leur « philosophie » sans relâche.
C’est dans ce contexte que le jeune Sham Yes ap Soorap embarque pour son premier voyage dans le train chasseur de taupe, comme assistant du médecin de bord, du capitaine Abacat Naphi. La découverte d’un train « échoué » et d’une série de photos gardée dans la carte mémoire d’un appareil photo le lancera sur les traces de deux adolescents puis, au péril de sa propre vie, sur celle du bord du monde et de ce qui se trouve au dela.
Difficile de parler du roman sans en déflorer l’intrigue, mais Miéville propose tous ce qui fait le sel des romans d’aventures marins avec la dextérité de son « worldbuilding ». Une lecture très agréable (et un roman dont il ne faut pas 50 pages pour y entrer, comme c’est souvent le cas chez Miéville) ponctuée de nombreux chapitre de mise en abyme sur la narration du récit lui même. La version audio est bien servi par une lecture agréable.

The Ocean at the end of the lane

Dernier roman en date de Neil Gaiman (et dont il assure lui même la lecture dans la version audio) The Ocean at the end of the lane est une histoire pour adulte sur les risques qu’il y a à fréquenté la Féerie.

Le roman débute alors que le narrateur, âgé d’une quarantaine d’années, se rend dans la rue (lane) de son enfance et se dirige, presque sans le vouloir, vers la ferme des Hempstock (trois femmes, une grand-mère, sa fille et sa petite-fille de 11 ans) et vers la mare qui s’y trouve. Là il se remémore les événements qui se sont déroulés alors qu’il avait 7 ans et qu’il avait oublié.

Le narrateur était alors devenu amis avec la plus jeune des Hempstock, Lettie, et avait du faire face à une créature de féerie qui a envahit sa vie sous la forme d’une nounou très envahissante et dangereuse….

L’histoire est cruel pour le narrateur et illustre les dangers, mais aussi une partie des merveilles, qui peuple la féerie. The Ocean at the end of the lane est un roman qui se lit vite et qui est une vraie réussite.

The golem and the jinni

Le pitch de The golem and the jinni ressemble à un pitch de roman bit-litt : à New York, à la tout fin du XIXe siècle un djinn emprisonné sous forme humaine et un golem fraichement animée et libérée de son créateur doivent se construire un futur parmi les hommes. Le lecteur s’attend à une superbe histoire d’amour entre deux créatures fantastiques et je dois avouer que si le roman n’avait pas été conseillé, via Twitter, par une auteure que j’apprécie, je n’aurais sans doute jamais eu la curiosité de lui laisser une chance…
Bien m’en a pris car The golem and the jinni n’est pas cela; il y a certes une légère tension amoureuse, comme toute histoire entre un homme et une femme, mais le roman a aucun moment ne peut se résumer à cela. The golem and the jinni est en effet avant tous un roman d’immigrés. Il y a d’un côté le golem, créée en Europe par un rabbin défroqué pour servir de femme à un juif qui décèdera durant la traversée de l’Atlantique quelques heures à peine après avoir animé son golem. De l’autre, il y a un djinn, emprisonné il y a plus de mille ans dans une lampe à huile, bloqué sous forme humaine, sans souvenirs de la manière dont il fut capturé, qui se retrouve libéré par un ferblantier.
Le roman suit donc comment ces deux étrangers (doublement étranger en fait)vont se créer une place à New York, l’une dans le quartier juif, l’autre dans le little Syria. La trajectoire de ces deux personnages, l’un fier, indépendant presque rebelle, l’autre curieux, intelligent mais également prudent et réservé, vont bien évidement se croiser. De leur rencontre ce n’est point tant une histoire de cœur qui va naitre, mais plutôt une rencontre de deux philosophies de vie différente.
Outre le golem et le djinn, dont l’histoire passée se découvre également au fil des pages, le roman suit également le parcours de plusieurs personnages secondaires, dont, notamment, le créateur du golem, un rabbin défroqué craignant plus que tous sa propre mort.
The golem and the jinni est un excellent roman dont la version audio m’a captivé. Pour moi définitivement un de mes coups de cœur de cette année.

The Teleportation Accident

Ayant eu envie de me laisser surprendre, je me suis lancé dans l’écoute de The Teleportation Accident de Ned Beauman sur la base de quelques bonnes critiques vues sur le Net et à moitié lues. J’ai donc trouvé un roman que je pensais être de la SF, ou du moins du fantastique, et qui est en fait un roman de « littérature blanche » (pour autant que l’expression ait un sens) avec de petites touches de polars et de SF. Au risque de paraitre un peu élitiste, je dirais que c’est tout à fait le genre de petites touches qui fait dire aux critiques classiques que l’auteur a fait une incursion importante dans le domaine des littératures de l’imaginaire, là où le lecteur habitué à ces, mauvais, genres se dit que c’est bien léger quand même.
Mais le roman me direz-vous; et bien il suit les tribulations de Egon Loeser, un décorateur de théâtre allemand raté, frustré sexuellement et envieux de Berlin des années 30 jusqu’en Californie durant la guerre, en passant par Paris, sur les traces d’une belle jeune fille, Adel Hitler (aucun lien de parenté avec le dictateur) qu’il souhaite trousser. Le tout alors que l’Histoire, celle avec un grand « H », se déroule à côté de de Loeser sans que celui-ci y prête aucune attention, englué qu’il est dans ses problèmes personnels.
Divisé donc en trois parties, le lecteur découvre les mondanités un peu vaines du Berlin des années 30, le Paris cosmopolite de l’avant-guerre et la Californie durant la guerre où se croise réfugiés allemands, scientifiques au servie de l’Etat et espions russes. Le roman est également traversé par la figue du dramaturge Adriano Lavicini dont Loeser est un admirateur : l’accident historique semble au centre d’une conspiration mystique, Loeser a été victime d’un accident similaire, bien que moins grave, lors d’une pièce et un physicien américain, obsédé par Lovecraft, effectue des recherches sur la téléportation.
Si le roman est bien écrit et tient le lecteur en haleine (dans mon cas l’auditeur, le narrateur de la version audio, en anglais, est très agréable à écouter), j’ai attendu longtemps le moment où le roman assumerait ses sous-entendus fantastique/SF et basculerait sans que jamais ce moment n’arrive. The Teleportation Accident me fait donc, au final, l’effet d’un acte manqué : un bon roman qui se veut une incursion dans les littératures de genre sans jamais oser assumer son envie, dommage !

River of Stars

Se déroulant près de 400 ans après Under Heaven, River of Stars se déroule dans l’Empire de Kitai (une Chine quasi historique avec un soupçon de fantastique).
L’Empire a perdu une province face aux tribus des steppes il y a de cela quelques siècles, ils paient tribu (sous un autre nom) a ses voisins et les noblesses méprisent (et craint) les métiers des armes. Pourtant l’Empire est toujours prospère et voit fleurir les arts. C’est surtout le premier ministre et la court (lieux d’intrigues nombreuses) qui dirigent le pays tant l’Empereur est surtout préoccupé par l’extension et l’amélioration de ses jardins.
C’est dans ce contexte que River of Stars suit la trajectoire de plusieurs personnages jetés face à l’histoire en marche et au tourment et changement qui menace Kitai. Il y un bandit qui deviendra soldat souhaitant restaurer la grandeur de Kitai et récupéré la province perdue; il y a une jeune femme, trop éduquée par son père, qui rentre dans la famille impériale; et puis il y a un premier ministre vieillissant et un poète exilé. La trajectoire de ses personnages (surtout les deux premiers, figures centrales du récit) vont se croiser et se recroiser dans cette fresque s’étendant durant plusieurs décennies.
 Guy Gavriel Kay livre un roman riche et prenant où le monde ne vit pas que pour les personnages et où le souffle de l’histoire peut balayer les ambitions les plus grandes et purs. Le narrateur, le même que pour Under Heaven, est excellent et renforce l’attrait du récit. Le seul, léger, bémol que je pourrais faire est le manque d’une accroche claire pour lancer l’histoire (mais il faut dire que celle de Under Heaven reste une des meilleurs que j’ai pu lire).

The Best of All Possible Worlds

Second roman de Karen Lord, The Best of All Possible Worlds est un roman de science-fiction se déroulant dans un futur indistinct où l’humanité a atteint les étoiles. Les Terrans (le nom des terriens) se sont mélangés à trois autres « races » (ou plutôt devrais-je dire « branches de l’humanité) et vivent sur de nombreuses planètes. Le roman se déroule sur l’une d’entre elle uniquement : Cygnus Beta.
 Une des branches de l’humanités, les Sadiri, ont vu leur planète détruite. Les seuls survivants, principalement des hommes, sont ceux qui étaient hors-planète à ce moment-là. Une colonie de Sadiri s’installe sur Cygnus Beta et, afin de sauver leur race, lance un programme de recherche d’épouse potentiel. Les Sadiri ont en effet cultivé des pouvoirs télépathiques et une culture particulière qu’il souhaite préservé.
Le conseiller Dllenak, avec la bénédiction du gouvernement de Cygnus Beta, part donc en une mission d’une année visitant les différentes sous-cultures de la planète afin de trouver des candidates potentiels (analyses génétiques et culturels à l’appuis). Dans son équipe se trouve Grace Delarua, une biologiste, qui est aussi la narratrice du récit.
Le roman est un mélange de science-fiction « à l’ancienne » (les Sadiri font fortement penser à des Vulcains, par exemple), de roman d’exploration (les différentes sous-cultures de Cygnus Beta sont autant d’occasion de confrontation à des cultures exotiques) et de romance (avec, l’inévitable ?, histoire d’amour entre Delarua et Dllenak).
Je dois admettre que je suis partagé sur ce roman. Je l’ai « lu » en version audio et j’ai apprécié mon écoute (la narratrice est excellente) . Mais dans le même temps je ne peux m’empêcher de penser que si je l’avais lu de manière traditionnelle, il me saurait tombé des mains assez rapidement. L’écriture est pourtant bonne, le « worldbuilding » bien fait… et pourtant j’ai le sentiment qu’il manque un je ne sais quoi à The Best of All Possible Worlds pour être vraiment excellent.