Existence

Existence se déroule dans notre futur, 2050, et propose une réflexion sur l’avenir de la Terre et de l’humanité. Les questions qu’adressent le roman sont celles de notre place dans l’univers, de l’existence d’autres races/civilisations intelligentes, et sur les moyens de rentrer en contact avec elle.

Pour ce faire, Brin dresse le portrait de notre planète dans la seconde moitié du XXIe siècle : un monde où les États existent encore mais on perdu de leurs prestiges et de leur pouvoir (les États-Unis se sont disloqués et la Chine est devenu La grande puissance, par exemple), où les changements environnementaux ont modifiés la géographie (de nombreuses villes côtières ont été inondées) et où les réseaux se sont encore développés et la réalité augmentée « couvre » la réalité de nombreuses couches d’informations supplémentaires.
C’est dans ce contexte, non pas décrit mais vécu par les protagonistes de l’histoire, qu’un astronaute chargé de nettoyer l’espace proche des nombreux débris qui l’encombre, récupère un étrange ovoïde lisse qui est en réalité une capsule contenant les simulations virtuels de nombreuses entités extraterrestres.
Sur ce point de départ, David Brin créé un récit à facette qui suit l’astronaute ayant découvert ovoïde, un enfant autiste relié au réseau, une jeune journaliste d’investigation, un riche héritier ayant eu un accident, sa mère, un écrivain travaillant pour le mouvement de renonciation à la technologie, un pauvre chinois ayant peut-être mis la main sur un second ovoïde…
De ces différents personnages, Brin tisse un récit passionnant qui met l’humanité fasse à des choix pour assurer son avenir, explorer l’espace et entrer en contact avec d’autres civilisations. Le livre audio, en anglais, est agréable à écouter et possède plusieurs narrateurs qui facilitent le suivi du roman face aux changements de personnage focale du récit. Je regrette néanmoins une transition entre différentes époques (à partir du dernier tiers du roman) un peu abrupte et qui laisse certaines sous-récits un peu en plan. Malgré cette réserve, Existence est un roman passionnant, tous comme l’est la postface de l’auteur qui l’éclaire de manière intéressante.

Redemption in Indigo

L’écrivaine, originaire de La Barbade, Karen Lord livre avec Redemption in Indigo, son premier roman, un conte/histoire africaine merveilleusement mise en mot par Robin Miles.

Se déroulant au abord du village de Makendha, dans un pays africain indéterminé et à une époque incertaine, Redemption in Indigo conte l’histoire de Paama, une jeune fille sachant divinement cuisiné qui a été marié à un homme glouton. Quittant dès le début du roman ce burlesque, Paama se voit remettre par un djombi (un esprit) le Bâton du Chaos qui permet de manipuler la chance. Hélas pour Paama, cet objet contient un pouvoir volé à un djombi qui s’est égaré sur la voie de l’égo, un djombi à la peau indigo. Ce dernier va approcher avec plus ou moins de subtilité Paama afin de récupérer son pouvoir et, peut-être, trouver la rédemption.
L’histoire est simple et s’écoute comme un conte. C’est une vraie réussite qui envoute et diverti. La version audio est de plus tout a fait dans le ton d’un roman fortement relié à l’oralité.

Reamde

Gros techno-thriller de Neal Stephenson (plus de mille page, 38 heures en version audio), Reamde se déroule dans un futur proche et raconte comme, à la suite d’un simple virus, plusieurs personnes se retrouvent prise dans une cavale impliquant la mafia russe et des terroristes musulmans.

L’histoire est centrée sur Zula, une jeune fille d’origine érythréenne adoptée et élevée aux États-Unis par la famille Forthrast. Cette dernière, outre le fait de se réunir régulièrement dans une vallée reculée à la frontière avec le Canada, doit sa fortune à la compagnie de Richard (l’oncle de Zula) qui contrôle le MMORPG a succé T’Rain (construit pour favoriser l’émergence d’une économie virtuelle basée sur le « gold farming »). Ce dernier possède un grand chalet dans les montagnes canadiennes proche de la frontière américaine et a un passé de contrebandier entre les deux nations.
L’histoire est lancée lorsque Peter, le petit-amis de Zula, vend une liste de carte de crédit hackée à un représentant de la mafia russe. L’ordinateur de ce dernier se retrouve, involontairement, infecté par le virus Reamde qui encrypte tous le contenu de son disque dure et demande une rançon ridiculement basse qui doit être amenée dans une région du monde de T’Rain. Des données importantes pour la mafia y étant conservée, Peter et Zula sont enlevés par un mafiosi russe qui les emmènent en Chine, à Xiamen, afin de trouver les pirates informatiques et leur faire payer l’affront.
De cette situation de base, Neal Stephenson tire un roman à mi-chemin entre le thriller d’anticipation (l’action se passe dans un futur très très proche) et un road movie. L’enlèvement de Zula amène à une suite de rencontres et de conséquences inattendues que décrit le roman. Celui-ci suit alors les trajectoires de plusieurs personnages (Richard, Zula, un informaticien hongrois, une espionne britannique, un « agent de sécurité » russe, un terroriste islamique gallois et deux chinois), sur plusieurs continents. L’enlèvement par la mafia russe se transformant, dans un improbable retournement de situation, en un enlèvement par un terroriste islamique d’envergure internationale.
Plein de rebondissements et de fusillade d’anthologie, Reamde est un pavé allaitant [sic] haletant qui, dans mon cas, se laisse écouter avec plaisir. Une vraie réussite.

Cloud Atlas

Cloud Atlas est un roman de David Mitchel construit comme un sextet musical : six histoires sont ainsi proposées sous une structure A_B_C_D_E_F_E_D_C_B_A. Les différentes histoires, qui vont en progressant dans le temps et qui sont coupées lors d’un mini cliffhanger, sont liées par une marque de naissance que partagent les personnages principaux et par la présence de l’histoire précédente sous une forme ou une autre (un manuscrit, des lettres, un enregistrement, etc.) dans l’histoire suivante.
Chaque histoire émule un style littéraire et un type d’histoire. Peut-être est-ce du au fait que j’ai lu ce roman sous forme audio, mais ces styles et types ne m’ont pas frappé autant que Gromovar. La version audio anglaise a, par contre, bon goût de proposer un lecteur différent pour chaque histoire, donnant ainsi un ton distinct à chaque une.
Les six histoires proposées sont :
  • un journal de voyage dans le Pacifique au XIXe pour « Journal de la traversée du Pacifique d’Adam Ewing »,
  • une série de lettre d’un jeune compositeur tentant de vivre, dans les années 30, au crochet d’un compositeur célèbre en Belgique pour  « Lettres de Zedelghem »,
  • un thriller dans les années 70, mettant en scène une jeune journaliste cherchant à prouver des mensonges de la part d’un consortium nucléaire aux États-Unis pour « Demi-vies, la première enquête de Luisa Rey »,
  • les aventures d’un vielle éditeur à Londres qui se retrouve enfermé contre son grès dans un home pour personnes âgées dans « L’épouvantable calvaire de Timothy Cavendish »,
  • le témoignage d’un clone esclave ayant gagnés sa liberté dans une Corée futuriste et dystopiste dans « L’oraison de Somni~451 »,
  • et, finalement, le récit oral d’un hawaïen dans un futur post-apocalyptique qui ont vue les civilisations du monde s’effondrer dans « La croisée d’Sloosha pis tout s’qu’a suivi ».
J’ai passé un bon moment à écouter ces récits qui sont fort sympathique. J’ai néanmoins quelques réserves sur le roman pris dans son ensemble. J’ai en effet trouvé le lien unissant les différents récits un peu ténu et j’aurais apprécier plus d’audace ou de virtuosité de la part de l’auteur affin de tisser ces dernier entre eux. En l’état j’ai plus l’impression d’avoir lu six récits contenant des allusions sous formes de clin d’œil au précédent que d’un vrai roman structuré.
Au final donc une impression en demi-teinte : un bon moment, un roman intéressant et bien écrit mais qui manque d’un vrai liant pour devenir inoubliable.

The Hydrogen Sonata

Huitième ouvrage du cycle de La Culture (une civilisation galactique de type libertaire, vaguement structurée et organisée par des IA prenant la forme de titanesques, et moins titanesques, vaisseaux habités), The Hydrogen Sonata est centré sur une enquête sur les origines de la civilisation galactique des Gzilt qui a failli rejoindre la Culture au moment de sa fondation et qui est sur le point de se sublimer.
Le roman débute lorsqu’un vaisseau mémoire d’une ancienne civilisation ayant sublimé, les Zidhren, est détruite par un vaisseau militaire Gzilt. La destruction repérée par un vaisseau de la Culture, le « mistake not » qui va en référé à certain de ses paires. S’en suit une enquête pour comprendre les raisons de la destruction du vaisseau. L’enquête menée par plusieurs vaisseaux de la Culture est doublée, puis secondées, par une Gzilt embarquée bien malgré elle dans ses événements. Cette dernière passait ses derniers mois avant la sublimation à perfectionner son exécution d’une pièce de musique réputée très compliquée : la fameuse sonate de l’hydrogène donnant son titre au roman. L’enquête se transformera rapidement en une chasse à l’homme pour retrouver un homme plus vieux que la Culture elle même…
Le tout dans un contexte politique compliqué. En effet, les Gzilt sont une civilisation aussi puissante que la Culture, en proie à des conflits internes post-sublimation, et qui doit gérer l’arrivée de civilisations moins avancées venus pour récupérer les restes de la civilisation sur le point de se sublimer.
Roman truculent, The Hydrogen Sonata ravira les fans du cycle de La Culture. Les machinations et les discussions entre IA sont toujours très drôles à suivre. Ayant parfois quelques longueurs, le roman m’a bine plus et la voix du lecteur (j’ai écouté le roman en version audio) était fort agréable. Les allergiques aux enquêtes et aux discussions parfois métaphysiques entre IA passeront leur chemin.

Kirinyaga

Kirinyaga a fable of Utopia est un roman formé de neuf nouvelles connectées chronologiquement les unes avec les autres.
Kirinyaga raconte l’histoire de Koriba, un homme âgé qui, près de deux cents ans dans le futur, quitte un Kenya auquel il ne s’identifie pas pour fonder une colonie utopique préservant, et revenant, à la culture Kikuyu. Koriba est le mundumugu (sorcier) de la colonie et, comme tel, chargé d’y maintenir les traditions.
Koriba utilise donc tous son talent pour maintenir cette utopie, qui est avant tous une utopie personnelle, et maintenir intacte les traditions Kikuyu : excision, patriarcat fort, meurtre du premier jumeau né car il s’agit d’un démon, etc. Koriba, pourtant instruit dans de prestigieuses universités occidentales, refuse tout éducation non-Kikuyu  à « son peuple » afin de ne pas le pervertir et fait passer pour magie (l’arrivée de la pluie par exemple) ce qui en réalité est technologique (une demande, via ordinateur, de correction orbitale).
Chaque chapitre / nouvelle formant le roman est à la fois une illustration de la vie de la colonie et une parabole sur l’évolution des sociétés, l’utopie, l’acculturation, etc. Offrant une réflexion sur ce qui fait une culture, sur le progrès, mais aussi sur l’humanité elle-même, Kirinyaga n’est pas un roman qui juge, en tous cas pas de manière direct et franche, mais montre, par l’exemple, néanmoins qu’une société figée et protégée des apports extérieurs ne peut pas être viable sur le long terme. Le roman est une vraie réussite que j’ai pris plaisir à lire/écouter.

The long earth

Collaboration entre les écrivains Terry Pratchet et Stephen Baxter, The long earth narre le voyage de Joshua Valienté et de Lobsang, une IA prétendant être la réincarnation d’un réparateur de moto tibétain le long des différentes terres parallèles à la notre.
En effet, dans le monde développé par les deux auteurs, l’humanité à découvert un moyen de passer d’une terre à une autre. Le boitier qui permet de réaliser cet exploit (une construction assez simple, fonctionnant avec une pomme de terre) a ouvert à la colonisation un nombre apparemment infini de terres parallèles vierges de toutes vies intelligentes. La « longue terre » a ainsi bouleversé l’humanité : la divisant même entre ceux qui peuvent naturellement passé d’un terre à une autre, ceux qui ont besoin d’un boitier et ceux qui en sont totalement incapable. Particularité du voyage entre les mondes : il faut être un être conscient pour pouvoir voyager dans la « longue terre » et il est impossible d’y transporter du fer et alliages de fer.
Joshua Valienté peut naturellement voyager d’un monde à l’autre et est ce que l’on pourrait appeler un baroudeur. Il est engagé par l’IA Lobsang pour lui servir de « système ultime de sauvegarde » au cas ou son dirigeable bourré d’électronique devait avoir un problème. Leur voyage le long de la « longue terre » leur permettra d’en explorer une partie des mystères; ils découvriront même des terres très différentes de la notre et enquêterons sur un danger qui semble menacer l’ensemble du multivers.
En parallèle à l’histoire de Joshua et Lobsang, des chapitres permettent de mieux comprendre les effets de la « longue terre » sur l’humanité et l’histoire depuis sa découverte.
Le roman est très bon et j’ai pris grand plaisir à l’écouter. Une mention particulière doit être fait à Michael Fenton Stevens, le narrateur, qui est excellent. Mon seul regret est une fin ouverte qui ne résout pas toutes les trames narratives et qui m’a parus un peu abrupte. J’espère qu’elle permettra la sortie d’un tome 2.

Brasyl

Après l’Inde, Ian McDonald propose un roman se déroulant au Brésil, mais dont l’histoire aurait sans doute pu se situer n’importe où, le Brésil, très présent dans le récit, est le cadre de l’histoire pas son centre.
Brasyl est composé de trois récits, se déroulant, au premier abord, à trois époques différentes : Rio à la veille du mondial 2006 de foot, Sao Paolo dans un futur « proche » et l’Amazonie de l’empire portugais. En 2006, le lecteur suit l’histoire d’une créatrice/journaliste de télé-réalité travaillant pour un chaine de télé brésilienne. Capoierista, elle cherche un célèbre joueur de foot pour réaliser une émission où le Brésil le jugera pour son rôle dans une défaite historique lors d’une ancienne coupe du monde. La vie de la journaliste se complique lorsqu’elle réalise qu’une femme lui ressemblant comme deux gouttes d’eau cherche à détruire sa vie.
Dans la ville de Sao Paolo du futur, le lecteur attache ses pas à un jeune homme qui trafic un peu et qui tombe amoureux d’une jeune femme qui monnaie ses services d’informaticienne sur des ordinateurs quantiques. Lorsqu’elle se fait assassiner, il cherche à comprendre pourquoi. Sa surprise est donc grande lorsqu’il tombe nez à nez avec elle, bien vivante, lors des ses recherches.
Finalement, la troisième trame narrative suit un jésuite chargé par sa hiérarchie de se rendre au cœur de l’Amazonie pour enquêter, et le cas échant agir, sur les agissement d’un jésuite qui se serait taillé un royaume esclavagiste en plein cœur de la forêt vierge. Son destin sera changé lorsqu’il « ouvrira » ses perceptions grâce au venir d’une grenouille.
Les trois histoires proposées par Ian McDonald sont évidement liées et c’est à une histoire au coeur des théories quantiques d’univers parallèles que le lecteur est convié. Le roman est moins touffu que River of Gods; il est donc plus facile d’accès. J’ai apprécié sa lecture, enfin écoute, mais je trouve qu’il y a un déséquilibre entre la partie d’exposition (les deux premiers tiers du roman) et la partie révélation. J’ai trouvé aussi la fin du roman un peu abrupte; en l’état il appellerait quasiment une suite (qui, si elle sort, je lirais avec plaisir).

River of Gods

Premier roman de Ian McDonald que je lis, enfin que j’écoute, River of Gods est un gros pavé (plus de 24 heures en roman audio) narrant les histoires croisés d’une petite dizaine de personnage  dans l’Inde balkanisée de l’an 2047.
Roman touffu, et donc difficile à résumé, River of Gods est néanmoins construit autours de plusieurs intrigues qui avance en parallèles avant de finir par se rencontrer. La première est la présence en orbite autours de la Terre d’un astéroïde contenant en son cœur un artefact extraterrestre qui semble aussi, voir plus, vieux que l’univers. Ce dernier a pour l’instant envoyé trois photographies d’individus dont le roman suit les pérégrinations.
La seconde est celle des enquêtes d’un officier indien chargé de lutter contre les IA de niveau 3, celle dont l’intelligence et l’indépendance sont proscrites presque partout sur la planète pour le risque qu’elles pourraient représenté pour l’humanité. Ses pas vont, bien sur, croiser celle d’une tel IA.
La troisième suit le destin d’une entreprise indienne dont les recherches mènent vers une nouvelle source d’énergie basée sur les théories des univers parallèles.
A ces trois intrigues se greffent d’autres thématiques importantes : géopolitiques avec une guerre pour l’eau sur le point d’éclater, sociale avec les humains modifiés génétiquement afin de ne plus avoir de sexe défini, culturel avec le gigantesque soap « Town & Country » dont les acteurs sont des IA ayant une vie virtuelle, etc.
Le roman est à lire et est super intéressant. Les différentes narrations semblent, au départ en tous cas, aller dans toutes les directions; et j’avoue avoir eu parfois un peu de mal à suivre. Les différents éléments finissent néanmoins par s’emboiter pour former une histoire impressionnante sur le thème de l’intelligence artificiel et de ce que pourrait être un futur pots-singluarité possible (tout en restant compréhensible). Le roman aurait sans doute bénéficier, pour sa lisibilité, d’être plus court, cela reste néanmoins une œuvre à lire.

The Gunslinger

The Gunslinger est le premier tome de la série de la tour sombre de Stephen King; accessoirement c’est aussi le premier livre de ce auteur que j’arrive à lire (enfin écouter) en entier. 
Roman très western, il débute par cette superbe phrase : »The men in black fled across the desert and the gunslinger followed. » L’intrigue du premier roman est contenu dans cette simple phrase. Qui est l’homme en noir ? Qui est le pistolero (the gunslinger) ? Où se déroule l’histoire (dans quel univers ?) ? Qui de la Tour sombre ? Autant de question qui structure ce premier récit.
Nous suivons donc le pistolero dans un monde qui semble post-apocalyptique et dans une ambiance de western. Son histoire nous entraine dans sa traque de l’homme en noir et dans les méandres de son histoire personnelle (dernier (?) survivant d’une famille/civilisation disparue, personnage très ancien). Le roman est structuré en rencontre et lieu qui sont autant d’énigme et de danger poser par l’homme en noir dans sa quête. Le roman se conclut par une rencontre avec l’homme en noir qui débouche, au final, sur plus de questions.
Si j’ai bien aimé l’ambiance qui se déroule du roman (la voix grave du narrateur aidant bien en cela) et les deux premiers tiers plein de mystères et de dangers, la fin me donne un mauvais gout dans la bouche. En effet, une partie de la poursuite me semble sans queux ni têtes et parfaitement superflus à l’histoire et les révélations/réponses/clefs pour comprendre le roman sont absentes de celui-ci. Je tenterais peut-être la lecture/écoute du tome 2 pour voir si cela s’éclaircis. Mais au final, c’est surtout l’ambiance post-apo/western/mystère des deux premiers tiers du roman qui valent la peine.
Rentre dans le cadre du challenge fin du monde