Brillance

Première incursion d’un auteur de polar dans le domaine des super-héros, Brillance est un thriller se déroulant, aux États-Unis, dans une version de notre monde où, depuis le début des années 80, un pour cent des bébés sont des brillants. Ceux-ci sont comme certains autistes, ils ont des capacités hors normes (mémoire totale, capacités à lire les intentions des gens, habilités avec les chiffres, etc.) mais sans les limitations sociales des autistes.
C’est dans ce contexte que les États-Unis ont mis en place une agence spécialisée afin d’étudier, canaliser et contrôler cette population. Tous les enfants sont testés à l’âge de 8 ans et ceux qui sont détectés comme « brillants » sont envoyés dans des académies où ils sont conditionnés afin de servir au mieux les intérêts de la nation. Une branche particulière de l’agence est chargée de lutter contre le terrorisme. Une partie des brillants ont en effet recours à des actes délictueux afin, de leur point de vu, de lutter pour leurs droits. Dans les domaines scientifiques de nombreuses avancées sont dus à des scientifiques brillants.
Nick Cooper est un brillant, capable de lire les intentions des gens d’après leur gestuelle, il est également un des meilleurs agents de l’agence fédéral. Depuis plusieurs années il traque les hommes du terroriste brillant le plus recherché des États-Unis : John Smith. Alors que celui-ci vient de perpétré un sanglant attentat, Cooper part en sous-marin afin de le débusquer et de l’éliminer. Mais cette traque lui fera découvrir l’envers du décors et mettre à mal plusieurs de ses certitudes.
Ayant acheté la version audio de Brillance par curiosité, j’ai été attrapé par un roman bien ficelé et intéressant (le fait qu’il soit narré à la première personne convient, de plus, particulièrement bien pour une version audio). Arrivé au terme de celui-ci, je n’ai qu’une envie : qu’un autre roman dans le même univers soit écrit. Je ne sais pas si cela est dans les plan de Markus Sakey, mais je l’espère très fortement.