Troisième, et pour le moment dernier, tome de la série Children Of, Children of Memory se déroule dans la continuation des deux premiers romans et suit une équipe d’explorateurs de la super civilisation formée par une partie des survivants de l’humanité, des araignées et des poulpes intelligents, une entité capable d’absorber la mémoire de ceux qu’elles rencontrent, une IA basée sur une ancienne scientifique terrienne (enfin une de ses nombreuses instances) et, nouveauté, d’une paire de corvidés peut-être sentients.
L’histoire se déroule sur une planète partiellement terraformée et où un vaisseau arche du reste de l’humanité s’est installée, formant une petite communauté survivant avec difficulté dans la peur de l’arrivée d’étrangers qui leur en voudrait. Insérés dans la communauté, les explorateurs mènent une mission d’anthropologie en se demandant si se révéler et intervenir. Dans le même temps, une jeune adolescente de la communauté recherche son grand-père, un des fondateurs de la colonie, capitaine du vaisseau arche, qui est supposément mort depuis de nombreuses années. Et tout cela alors que dans la forêt, une sorcière et ses familiers rôdent…
Mais la vie dans la colonie a des incohérences chronologiques, et la vie de la colonie semble recommencer et se dérouler de manière différente, mais toujours les tensions, les incohérences, la sorcière et ses familiers…
Tchaikovsky propose avec Children of Memory une réflexion sur la mémoire, la réalité qui si la révélation finale peut sembler un peu facile, reste bien construite et plaisant à lire. Moi j’ai bien aimé (mais les thématiques abordées me parlent).