Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert

Futur plus ou moins proche, la nature s’est rebellée contre l’humanité et la civilisation tel que nous la connaissons aujourd’hui s’est effondré, avec au passage la mort de millions de gens.

Sur les ruines de ce que nous connaissions. les survivants tentent de survivre. En Europe ce sont des clans qui, après s’être combattus, sont unis sous la bannière de la métareine reignant depuis Rome. Dans les océans devenus toxiques, les mythiques flibustiers de la mer chimique règnent en maître. sous les ordre d’un mystérieux consortium, grâce à un sous-marin datant « d’avant ».

C’est dans ce contexte que le lecteur est invité à suivre deux narrations interconnectées : le récit d’Ismaël, naturaliste de Rome, en mission pour la métareine et recueilli, avec quelques compagnons, par les flibustiers, et le récit de de la graffeuse Alba qui contient dans son esprit un vaste savoir et qui est mené à Rome.

Les flibustiers de la mer chimique est un roman d’aventure post-apocalyptique bien écrit et truffé de bon mots et de mélange d’histoire et de culture geek. Le récit est mené jusqu’à sa conclusion et les révélations permettant de le comprendre son donnés.

Mais globalement il m’a laissé un peu froid. Sans doute que mon peu d’attrait pour les récits post-apo y est pour quelque chose, mais je ressors de ma lecture avec le sentiment que l’autrice produit un récit qui par moment se veut être malin mais tombe dans le m’as-tu-vu.

Bref, Les flibustiers de la mer chimique est un bon roman qui n’a pas fonctionné pour moi; cela arrive mais ce n’est pas grave.