Translation State de Ann Leckie

Translation State est le dernier roman en date de Ann Leckie, il se déroule dans le même univers que ses précédents romans et dans la continuité chronologique. Si l’histoire est indépendante et peut sans doute se lire sans connaissances préalables de l’univers, j’ai le sentiment qu’il s’apprécie d’avantage si le lecteur a lu les précédent.

En effet, l’intrigue de Translation State tourne autours d’une des factions les plus mystérieuses de l’univers créé par Leckie : les traducteurs Presgr (qui représente une mystérieuse espèce qui pourrait être une menace pour tous s’il n’y avait un traité qui les modère).

Le roman suit trois personnages dont les destins se croisent. Il y a tous d’abord Enae qui, après avoir servi sa grand-mère toute sa vie, se retrouve, à la mort de cette dernière, propulsé à un poste d’enquêtrice sur une disparition vielle de 200 ans. Contre tout atteinte, elle retrouve un descendant du disparu et lance une procédure inatendue.

Le second est Reet, adopté enfant il vit sur une station spatiale et s’interroge sur ses origines. Lorsqu’Enae le découvre, il apprend qu’il n’est en fait pas biologiquement humain mais un traducteur Presgr. Finalement, il y a Qven, une jeune femme créé et élevé pour devenir traducteur Presgr.

Le récit mène le lecteur au cœur de l’administration gérant le Traité et permet de découvrir une partie des coulisse de celui-ci.

Si le roman ne fera pas forcément sens pour ceux qui n’ont pas lu les autres romans de Leckie, il est un lecture très intéressante pour ceux qui l’ont fait en développant un univers riche et varié.