Il est déjà possible de dire que ce roman est très intéressant et immersif, qu’il a besoin de son second tome (qui sort en 2017) pour pouvoir être complet. Que dire ensuite ?
Déjà que l’histoire se déroule au XXVè siècle sur Terre, que si l’homme en lui même reste relativement le même, la société à bien changer : le concepts de famille est devenu celui de bash’es et regroupe un nombre d’individu plus important pas forcement lié par le sang, les états-nations, dont il y a quelque reste, se sont effacé au profit de grand groupe « transnationaux », les Hives, qui regroupe des individus par un jeu de loyautés et d’affinités, qu’un système de transport aérien collectif et individuel permet de se déplacer aux quatre coins de la planète rapidement, que ce système est une infrastructure vitale, que la Lune est habitée en permanence et que Mars est en cours de terraformation, que la religion est tabou et interdite (suite à des guerres), que les philosophies des Lumières sont importantes, …
Dire ensuite que tous ces éléments, et plus encore, ne sont pas donnés aux lecteurs mais se dévoile au fils de la lecture. Obligeant à une gymnastique mentale certes exigeante, mais qui donne toute sa grandeur au roman.
Dire encore que le narrateur principal, Mycroft Canner, est un criminel condamné, qui vit, comme tant d’autres, en liberté pour servir la communauté. Qu’il a de nombreuses connections parmi les puissants, qu’il est au centre de plusieurs intrigues qui semble pouvoir faire vaciller la société.
Dire finalement qu’un vol d’une liste des personnalités les plus influentes est volée, que ce vol déclenche des enquêtes qui tourne autour du bash’es qui gère le système de transport aérien. Que ce bash’es des secrets (dont un enfant au pouvoir apparemment miraculeux) et que les puissants restent les puissants même au XXVè siècle.
Dire en conclusion que Too Like the Lightning ouvre une duologie exigeantes et passionnantes qui, si le second tome est au niveau du premier a toute les qualités pour devenir un roman marquant dans le champ de l’imaginaire.
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