Dernier tome de la tétralogie Terra Ignota de Ada Palmer, Perhaps the stars est la suite / second moitié de The will to battle. L’ouvrage conclut de manière magistrale une tétralogie qui ne l’est pas moins.
Au niveau de l’histoire, nous sommes toujours en 2454 et des poussières et le monde qui a connu une période de paix et de progrès inédits sombre dans la guerre. Une guerre un peu particulière car nouvelle pour la plupart des habitants de la planète, mais aussi car les deux piliers de la civilisation (le système de transport via voiture volante et le réseau de communication mondiale) sont hors services. C’est donc une guerre mondiale mais marqués par pleins de petits événements et incidents à échelle locale qui sont en jeux.
La narration est, comme le tome précédent, assuré par l’Anonyme, une personnalité du monde de 2454, et surtout un narrateur non fiable. Elle suit le (ou plutôt les) conflit(s) du début de la guerre jusqu’à sa résolution.
Difficile d’en dire d’avantage tant le roman est riche et complexe. Mais les thématiques abordés font de la série entière une pièce majeur, à mon avis, de la science-fiction : religion, devenir de l’humanité, premier contact avec une entité extra-terrestre / autre (divine ?), sens de l’existence, philosophie, etc. Bref Perhaps the stars clôt de manière brillante une série qui l’est tout autant.