Recueil de nouvelles pouvant se lire individuellement mais formant, ensemble, un portrait plus vaste, Trafalgar est centré sur le personnage de Trafalgar Medrano. Cet argentin, membre de la bourgeoisie, vivant à Buenos Aires, appréciant le café noir sans sucre et régalant ses amis de ses nombreuses aventures est un marchand. Mais pas n’importe quel marchand, il commerce avec d’autres planètes.
Les différentes nouvelles se présentent comme des conversations entre Trafalgar et ses amis, dont Gorodischer se targe d’être. Dans ces échanges, Trafalgar narre différentes péripéties qui lui sont arrivés lors des ses voyages. Il s’agit pour la plupart d’aventures fleurant bon le space opera de l’âge d’or : une planète où les gens n’ont pas d’anxiétés ni d’imaginations, un monde dirigé par des femmes où Trafalgar profite d’une méprise, un monde d’obscurité où les habitants ont régressé, un monde où le temps fluctue, un monde où les morts marchent parmi les vivants, etc.
Si la science-fiction proposée ici est un peu surannée (l’ouvrage date de 1979 dans sa version espagnole), l’écriture est agréable et le contraste entre la normalité du Buenos Aires des années 70 et les aventures de Trafalgar est rafraichissant. Mon seul regret est de ne pas avoir pu me procurer Trafalgar dans sa version originale, c’est-à-dire espagnol, et d’avoir dû le lire en anglais.
Rentre dans le cadre du challenge nouvelles et novellas.
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