The Painted Boy

Jay, un ado américain d’origine chinoise, quitte Chicago pour se rendre à Santo Del Vado Viejo en Arizona. Il quitte sa famille, et surtout son autoritaire grand-mère, en quette de lui même et du sens à donner à sa vie. En effet, depuis ses onze ans, Jay à un tatouage de dragon qui est apparue sur son dos. Son chemin le mènera dans la communauté latino de la ville et à s’opposer aux gangs qui la gangrènent. Mais Jay n’est pas un ado ordinaire, c’est un dragon. Cette puissante famille d’esprits veillent sur un lieu et ses habitants. Jay ferra donc l’apprentissage de la vie adulte et l’apprentissage du monde spirituel. Il croisera ainsi de nombreux esprits animaux vivant parmi les hommes avant de trouver sa place.

The Painted Boy reprend tout les éléments qui font des romans de De Lint une réussite : l’apprentissage, les esprits animaux, le mélange de différents mythes et légendes dans le melting pot américain, le monde des esprits, la musique comme force de vie, etc.. Dans ce sens, The Painted Boy est un bon roman agréable à lire et qui tourne bien. Maintenant, il m’a quand même un peu laissé sur ma faim. Ceci pour deux raisons : la première est qu’au final aucuns des éléments utilisés dans ce roman n’est foncièrement nouveau pour qui a déjà lu un peu De Lint. Deuxièmement, j’ai eu un peu l’impression de m’être tromper sur la marchandise. En effet, j’attendais un roman utilisant les particularités des traditions chinoises et asiatiques; je me suis en fait trouver à lire un roman où ses traditions tenaient la seconde place et où les traditions amérindiens et latinos tenaient, une fois de plus, le  haut du pavé. Ce n’est pas que ce n’est pas bien, c’est juste que ce n’est pas nouveau chez l’auteur.