Dans la forêt des astres

Second recueil de nouvelles de Timothée Rey, après Des nouvelles du Tibbar, Dans la forêt des astres est orienté SF là où le précédent était de la Fantasy. L’écriture truculente de l’auteur ainsi que son imagination débordante et foisonnante sont par contre toujours au rendez-vous.
Difficile d’ailleurs de donner un résumé des nouvelles de ce recueil tant elles sont différentes les unes des autres, le quatrième de couverture résume, en donnant un aperçu des sujets de certaines nouvelles, d’ailleurs assez bien le recueil :

« Et si…
… une épidémie de flemme aiguë frappait l’équipage d’un astronef ?
… on conduisait un train à vapeur d’univers en univers ?
… une civilisation néo-aztèque cherchait à sauver son soleil ?
… l’Académie Française n’existait que pour nourrir un extraterrestre ?
… un clan de marmottes hébergeait un super-héros ?
… chacun de vos péchés (véniels ou non) était taxé ?
… un colon martien poursuivait l’oiseau de feu ? » (source)

La liste pourrait d’ailleurs continuer pour égrener les sujets des vingt-et-une nouvelles proposées. Certaines sont d’ailleurs clairement inspiré de légendes / mythes de notre bonne vielle terre.
Ceci étant dit, Dans la forêt des astres m’aura moins marqué que Des nouvelles du Tibbar. Pourquoi ? Si je tente de réfléchir à cela je vois principalement trois raisons :
La première est liée à mes goûts personnels : j’ai toujours eu une nette préférence pour la Fantasy, ce recueil étant plus de la science fiction (mais attention pas de la « hard ») qu’autre chose, c’est donc normal qu’il me plaise moins sur ce point.
Mais de manière plus argumentée, il manque je trouve à ce recueil une unité. En effet, là ou « Tibbar » voyaient ses nouvelles se déroulé dans un même lieu imaginaire, le Tibbar oriental, les nouvelles de Dans la forêt des astres se déroule dans des lieux et des univers différents. De plus, les nouvelles de « Tibbar » avait également une unité thématique : elle était inspirée de films. Cette unité thématique est moins présente dans le présent recueil.
Au final, il reste donc un ensemble de nouvelle sans liens directement apparents entre elles. Elles sont de bonnes qualités pour la plupart (à titre personnelle j’ai préféré la seconde moitié du recueil) mais ne touche pas au sublime par rapport au premier recueil. Une semi-déception, donc, pour moi.

Une réponse sur “Dans la forêt des astres”

  1. A peine paru, déjà lu et chroniqué, bravo !

    En tant que lecteur ayant particulièrement apprécié "Des nouvelles du Tibbar", j'attendais effectivement beaucoup de ce recueil.

    Et je trouve dommage qu'il n'y ait pas d'unité comme dans le premier. Au moins une unité de lieu, ça aurait été appréciable.

    Mais si le style de l'auteur reste toujours aussi bon (parodique sans l'être trop, et surtout en mettant toujours de l'émotion dans ses nouvelles), alors je risque bien de plonger à nouveau dans l'univers de Thimothée Rey…

    Merci pour cette chronique ! 😉

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