Latium T.2
Le roman malgré sa grande force n’est pas exempt de quelques défauts (pour ceux qui l’ont lu le côté « Deus Ex Machina » d’Anaximendre par exemple, le côté un peu « GrosBill » de la fin, avec pour moi une conséquence de cette fin non poussée à sa conclusion logique), il n’en reste pas moins que Latium est une fresque d’une très grande force aussi bien narrative que par l’ampleur de ses réflexions.
Revenger
Après avoir lu la trilogie solarpunk d’Alastair Reynolds, j’étais curieux de découvrir d’autres romans de cet auteur. Son dernier roman, Revenger, était décrit comme étant plus focalisé sur l’histoire je me suis laissé tenter.
Revenger peut se résumer en disant qu’il s’agit d’une histoire de pirate dans l’espace. Si effectivement le roman est plus focalisé que la trilogie que j’ai pu lire de Reynolds, il est aussi moins ambitieux et propose avant tous du dépaysement et de l’aventure façon « pirate ».
Latium T.1
El ángel de Nicolás
- « El idioma del paraiso » : une nourrice raconte l’expérience d’un monarque pour connaitre le langage des origines en élevant des bébés sans leur inculqué un langage terrestre, Une nouvelle glaçante !
- « Mutanabbi » : la fuite et la fin du poète Al-Mutanabbi dans le désert qui se remémore son histoire, sa poésie et les raisons qui l’ont forcé à un exil encore et encore…
- « El ángel de Nicolás » : Un soldat de Constantinople, alors que la cité sera bientôt attaquée, se rappel les campagne violente et la vision qui l’a sauvé et changé…
- « La piedra » : l’histoire de Herodías qui fut mariée à deux frères, le second ayant tué le premier, et qui dépérit dans son palais alors que le prophète Jean prêche à proximité.
- « El converso » : alors que les seigneurs du Nord de l’Europe se convertissent peu à peu au christianisme, Radbod est sur le point de se convertir, tous se passe bien jusqu’à ce que l’honneur prenne le dessus.
- « La mujer de Lot » l’arrivée de deux anges dans la ville de Sodome est le prélude à la chute de la ville vu par les yeux de la femme de Lot.
- « Marsias » : les déboires de Marsias le satyre qui pour être trop laid va s’attire les foudres des Dieux.
Un pont sur la brume
Sitrinjêta
Sitrinjeta est un roman bien écrit et bien mené. S’il n’est pas le chef d’œuvre de son auteur, il remplit clairement son contrat de divertir et cela est déjà très bien.
The Fireman
Encensé par la critique américaine, c’est avec curiosité que je me suis lancé dans la lecture de The Fireman de Joe Hill.
Le pitch est alléchant : un champignon, réactivé après des millions d’années en sommeil, provoque une épidémie mondial en infectant les humains avec une maladie particulièrement impressionnante. Les infectés se voit marqué d’écailles sur le corps et finissent, pour la plupart, en torche humaine. Rapidement le lien avec les dragons est fait et alors que les structures de la société (américaine / US ici) s’effondrent et que de puissants incendies ravagent la nation, le roman se concentre sur le destin d’une infirmière infectée, et enceinte, qui trouve refuge dans une petite communauté qui semble avoir apprivoiser la maladie et vit caché et en harmonie…
Le roman développe donc la vie dans la communauté, les amitiés, mais aussi les petites mesquineries intrinsèque à ce genre d’endroit. Puis ensuite une tentative de meurtre brise l’équilibre et la communauté bascule rapidement vers un groupe sectaire qui durcit ses règles et se choisit des boucs émissaires.
Le roman se concentre donc sur l’infirmière et sa lutte pour sa survie, la survie de son enfant a naître et des amis qu’elle se fait dans la communauté. La question de la manière dont la maladie se propage,se contrôle et le risque que les brigades du feu font peser sur les infectés (des brigades qui éliminent sans merci les malades).
Si le roman est bien écrit et la description des relations au seins de la communauté vivante, il y a un problème de taille et un problème de rythme. Au niveau de la taille : le roman aurait mérité d’être bien 50% plus court afin d’être plus digeste.
Au niveau du rythme : la manière dont les rebondissements ont lieu fait penser à une série avec de nombreux cliffhangers à la fin de chaque épisode. Si le procédé fonctionne bien pour maintenir l’intérêt à la lecture, la taille du roman et le nombre de cliffhangers finissent par rendre la lecture pénible; j’ai d’ailleurs arrêter ma lecture (enfin mon écoute) du roman durant un mois avant de la reprendre. Une lecture sur un mode sérielle aurait sans doute été plus adaptée.
Au final donc, The Fireman est un roman qui a des qualités mais qui est peut-être un peu trop « écœurant », une lecture étalée dans le temps (une semaine = un chapitre ?) serait sans doute plus adaptée.
Focus : Léa Silhol



Conte de la Tisseuse : la ré-édition de son premier recueil de nouvelles. Une ré-écriture de contes, légendes et mythes qui est un vrai bonheur à la lecture. C’est sans doute la porte d’entrée royale pour découvrir Léa Silhol, à conseiller avant tous aux fans de nouvelles et de Fantasy. (A noté que l’édition collector diffère de l’édition normal pour sa couverture rigide et par une petite série de portraits de créatures féeriques jamais auparavant publié, à réservé aux fans ou aux amoureux des couvertures rigides).
Sacra vol. 1 et Sacra vol. 2 : deux recueils de nouvelles qui se répondent, proposant quelques nouvelles déjà parues au part avant et beaucoup d’inédits. A leur actuel, c’est pour moi les deux meilleurs recueils publiés par l’auteure. Les différents textes oscillent entre de la Fantasy, avec une version fantastique de Venise, et de la Fantasy Urbaine. Si vous aimez les nouvelles, les rélfexions sur l’art, Venise et la Fantasy Urbaine (urbaine par romance, attention) ces deux recueils sont fait pour vous.
Possession Point : un roman d’Urban Fantasy en forme de road movie. Se déroulant à notre époque, le roman narre la lute d’un gang de Fays perdus dans notre monde qui les rejette et les craint et cherchant la mythique cité de Frontière qui pourrait devenir leur havre. Un roman pour ceux qui aime l’Urban Fantasy.
Sous le Lierre : un gros roman presque plus proche de la littérature blanche (du Réalisme Magique par certain aspect) que de la Fantasy qui se lit comme l’histoire de la rébellion d’une jeune fille au caractère bien trempé face aux traditions anciennes de son petit coin d’Angleterre. Se passant au début du XXe siècle, le roman parlera à ceux qui aiment leur Fantasy légère, les récits de passage de l’adolescence à la vie d’adulte et les traditions païennes liées à la Nature.
La Sève et le Givre : premier roman publié de Silhol, premier tome d’une trilogie pour l’heure inachevée (mais qui dans mes souvenirs se tient tous seul) et seul ouvrage disponible en poche (chez Point Fantasy), ce roman, que j’ai lu bien avant d’avoir un blog, est de la Fantasy féerique qui retrace un conflit entre les cours d’ombre et de lumière. Un roman fait pour ceux qui aime la Fantasy féerique et l’écriture riche et « vénéneuse » (pour citer le quatrième de couverture.
Voila terminer le tour des ouvrages disponibles de Léa Silhol. J’espère vous avoir donner l’envie d’en prendre un et de le lire.
Dans tous les cas n’oubliez pas que ce qui compte c’est d’y prendre plaisir.