Publié en 2007 en Ukraine, en langue russe, Vita Nostra fait partie d’une tradition de roman, tel Harry Potter ou la série des Magiciens de Lev Grosman, en autre, mettant un scène un ado découvrant la magie au sein d’une école pour « élèves doués ».
Dans Vita Nostra c’est Alexandra (Sacha) Samokhina que le lecteur suit. Sacha est une jeune ado de Moscou, élève brillante, elle est abordée un jour durant ses vacances par un inconnu qui l’oblige à réaliser des choses sans queue ni tête (comme aller se baigner nue dans la mer tous les matins tôt durant un mois) sous peine de voir ses proches menacés.
Presque obligée elle doit intégrer l’institut de technologie spéciale situé dans une petit ville russe de province. Là elle découvre des professeurs étranges, un enseignement bizarre et des élèves de seconde et troisième année qui se comporte comme s’ils étaient sous l’effet de drogues ou avaient des problèmes moteurs…
Puis peu à peu Sacha elle même se met à changer, et en suivant son changement le lecteur découvre peu à peu ce que l’institut cherche à faire de ses élèves; une découverte lié à la trame de la réalité même….
Difficile d’en dire plus (Gromovar, comme souvent, en donne une lecture plus intelligente que moi) sans déflorer la découverte; il me suffira de dire quand même que la pression ne retombe jamais, les pages se tourne presque toutes seules sur un roman bien écrit, bien mené et à la réflexion sur la réalité passionante. En bref une vraie réussite qui devrait arriver prochainement en français vu qu’un éditeur a acqui les droits du roman.
J’avoue que ce roman me fait peur 😛
Je suis attirée mais je ne sais pas si je serais capable de le lire xD
(Pour le coté « bizarre » des seconde années il me semble qu’il y avait un peu la même chose dans The magician de Lev Grossman, du moins dans la série tv, mais j’imagine que le reste n’a rien à voir)
En fait cela fait énormément pensé à The Magicians (d’ailleurs sa traduction en anglais est le fait d’une discussion entre une lectrice russophone et Grossman, basiquement elle lui a traduit le bouquin chapitre après chapitre pour car il lui faisait pensait à The Magicians).
Je dirais que par certains aspects « Vita Nostra » est plus dark et métaphysique (tout en restant parfaitement lisible); et que tous le côté « règlement de compte » avec la littérature « enfantine » (Narnia par exemple) en est absent.