Northern Lights

En prévision de l’adaptation cinématographique, prévue en décembre, de Northern Lights (The Golden Compass au ciné), premier volet de la trilogie His Dark Materials, j’ai décidé de le lire avant de voir le film.

L’histoire, tous d’abord, est une quête « classique ». Une jeune fille, aux origines peu claire, élevée à Oxford, part pour un voyage afin de sauver un de ses amis enlevé par une mystérieuse organisation. En chemin, elle rencontre des alliés et des ennemis, et lève peu à peu le voile sur le mystère de sa naissance et les butes de l’organisation. Au final, une histoire connue, permettant l’identification des adolescents à l’héroïne de l’histoire. L’originalité n’est pas là.

L’écriture n’est pas originale non plus, mais est d’excellente qualité, Northern Lights est agréable à lire; rien à redire de ce côté là.

L’originalité se niche dans l’univers : un XIXe siècle parallèle, ou une église fragmentée est toute puissante. Chaque humain est lié à un daemon, un fragment de son âme qui prend une forme animale et accompagne toute sa vie « son humain », lui donnant un compagnon intelligent. Un monde où se trouve également un peuple d’ours blanc intelligent, véritable machine de guerre sur pattes. Un monde surtout où les scientifiques et religieux s’interrogent sur l’origine et les propriétés du « Dust ». Et c’est là toute l’originalité de ce premier livre, les autres se déroulent en partie sur d’autres monde : un Univers original, décalé mais pas trop. C’est également une critique voilée de l’extrémisme religieux et du fanatisme.

Au final, peut-être pas un chef d’œuvre, mais définitivement un livre à part dans l’abondant production actuelle.