Dans un pays inconnu, le premier jour de la nouvelle année la mort cesse de faire son travail. Soudainement, plus personne ne meurt à l’intérieur des frontières et les divers autorités du pays craignent le pire.
Les intermittences de la mort, du prix nobel de littérature José Saramago, narre donc les moments étranges vécus par le pays où la mort ne frappe plus. Le narrateur-conteur se glisse tour à tour au près du gouvernement, de l’Église, de la maphia (avec « ph » oui !), des groupes économiques, de l’homme du peuple, etc. afin de raconter son histoire. Le flux de la narration est continu et la narrateur se glisse par moment dans la peau de ses personnages et interpelle le lecteur à d’autres. La seconde moitié du roman est centrée sur la mort (avec un « m » minuscule, oui !) et sur ses motivation.
Les intermittences de la mort me laisse une impression bizarre. C’est à la fois un roman que j’ai pris plaisir à lire; une écriture particulière qui semble être la patte de Saramago et qui, bien qu’un peu déroutante au début, est superbement maitrisée. Mais dans le même temps, l’histoire narrée me parait être d’une banalité affligeante; j’aurais ardemment souhaité quelque chose de plus palpitant avec un pitch pareil. Au final, une lecture intéressante qui me laisse une impression en demi-teinte.