Le roman de Jeanne

En s’inspirant de figures historique, Lidia Yuknavitch propose un récit futuriste apocalyptique en trois actes qui suivent la fin de l’humanité et sa possible renaissance.

Alors que la Terre n’est plus qu’un espace stérile et mourant, dans le ciel le reste de l’humanité, sous les ordres de Jean de Men, réduite à des albinos stériles et asexués survit en pompant ce qui reste de ressource de notre planète. Christine Pizan est une artiste, elle est passée maître dans l’art de scarifier les tissus. Dans un acte de défiance face au pouvoir de Jean de Men, qui a fait condamné à mort l’homme qu’elle aime, elle décide de mettre en place une grande fresque retraçant l’épopée de Jeanne, la mystérieuse jeune femme qui semble être au centre de ce qui a détruit la Terre.

Parallèlement à cela, le lecteur découvre peu à peu la vie de Jeanne, une petite fille qui se retrouve habitée par une étrange lumière bleu qui lui permet de communier avec la planète. En plus de lui donner de grands pouvoirs, cette lumière est la clef de la fin de la vie et peut-être de son renouveau.

Habillement écrit en trois actes, Le roman de Jeanne aborde bon nombre de thématiques « à la mode » : écologie, culture, genre, etc. Le tout formant un roman que je qualifierai de sous-Bordage (les thématiques de Bordage, l’improbabilité de certains ressorts narratifs mais sans la magie de l’écriture de ce dernier) qui est passablement indigeste.

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