Se déroulant trois cent ans après La geste du sixième royaume, La maison des mages poursuit l’histoire des Aspects du monde (le Progrès et la Nature).
Dans les royaumes le changement majeur est l’ascension de la maison des mages, un groupe présent dans presque tous les royaumes humains et dédié à l’étude la magie de manière « scientifique ». Ses membres, les manciens, ouvrent non seulement la voie à des pratiques nouvelles de l’art magique mais apportent également soutient aux populations par l’éducation, les soins, etc.
Dans les sixième royaume, refuge des dernières race magique, la Fille de la sylve, une dryade dont l’arbre abrite l’aspect de la Nature se meurt. Une jeune elfe se retrouve chargée d’une quête pour protéger un bébé, retrouver l’aspect du Progrès et les sauver d’un complot d’envergure pour les détruire.
Accompagnée d’un mercenaire nain bourrus et rétifs, d’un apprenti mage plus intéressé par la bière que par ses études et d’un changeur (un homme-loup), la quête de l’elfe s’annonce difficile. Surtout que en Evondia une conspiration de la maison des mages prend le pouvoir obligeant le jeune souverain légitime à se réfugier chez les barbares des plaines et de là tenter de reconquérir son trône.
Roman chorale, La maison des mages est agréable à lire et bien mené. Un bémol sur la version audio que j’ai audiolu, si le lecteur est excellent, Audible a laissé pas mal « rush » dans la lecture (phrases qui aurait du être coupée); rien de rédhibitoire mais c’est plus que ce qui est habituellement présent dans leur production.