Étrange question que celle que se pose Alan Weisman : « que deviendrait la terre si l’humanité s’éteignait ? » Étrange question qui appelle de nombreuse réponse. Son essai, Homo Disparitus, examine ainsi le devenir des espèces animales et végétales, mais égallement le devenir de nos bâtiments, de nos centrales nucléaires, bref de nos infrastructure, mais aussi de nos oeuvres d’art, de notre musique, etc sont ainsi tours à tours examinés.
Et les réponses qui se dégagent font parfois un peu froid dans le dos : notre impacte sur notre environnement sera à la fois extrêmement durable (les plastiques et le nucléaire par exemple) et si éphémère (nos villes, nos « arts »).
Mais en même temps que Weisman explore le futur de la terre, il s’interroge égallement sur son passé, se basant en cela sur les théorie des chercheurs et sur les rares zones encore/redevenues sauvages de la planètes (ironiquement les no-mans land laissé par les guerres, frontière entre les deux Corées, résidus du rideau de fer, etc… , mais égallement les sites des grandes catastrophes, comme Tchernobyle). Et au final, il dresse avant tous un vibrant portrait de notre empreinte écologique sur notre environnement. Vraiment passionnant !