Chronique du Soupir

Cela fait déjà plusieurs années que Mathieu Gaborit n’avait rien publié de nouveau. Cet auteur a publié , entre autre,  plusieurs cycles de Fantasy qui proposait des mondes de type crépusculaire et qui développait un imaginaire poétique et légèrement baroque. La qualité de l’écriture n’était pas, par contre, l’intérêt principal des romans.
Chronique du Soupir reprend ainsi les principaux éléments des mondes de fantasy qu’affectionnent Gaborit, avec une écriture que je trouve plus aboutie : un monde avec  un twist particulier (ici une atmosphère dangereuse, les habitants de ce monde survivent grâce à une fée dans leur cœur qui, par relation symbiotique leur permet de vivre le long de « lignes » féeriques), une géographie magique (un monde basé sur les horizontales), des magies particulières et poétiques (ici des variations sur le souffle), des puissants qui se « jouent » des gens du peuples (ici les hautes fées garantes de la pérennité des lignes féeriques).
L’histoire de Chronique du Soupir se tisse autour de l’enlèvement par un nain d’une jeune fille proche d’une haute fée. La traque pour la retrouvé met en avant la famille du nain (et surtout sa mère, gérante d’une auberge, amante d’un elfe et ancienne garde du corps d’une haute fée), ainsi qu’un chasseur au service des hautes fées.
Le roman ne se concentre pas seulement sur la traque mais aussi sur le quotiden de la vie d’une auberge, proposant ainsi une présentation de ce monde très particulier.
J’ai beaucoup aimé ce roman, il propose une fantasy qui semble classique mais qui est emprunte de poésie et d’idées que je ne retrouve nul part ailleurs.

Ainsi naissent les fantômes

Ainsi naissent les fantômes est une « carte blanche » donnée à Mélanie Fazi pour réaliser un une publication sur un auteur de son choix. Elle a choisi Lisa De Tuttle; et à la lecture du recueil la parenté entre les textes de Fazi et de Tuttle est évidente.
Mais Ainsi naissent les fantômes est également un recueil qui prend aux tripes. Même si  je n’ai pas adoré les six nouvelles, elles restent avec moi même après la fin de ma lecture et j’ai eu plusieurs fois l’impression d’avoir déjà lu certaines de ces nouvelles (ce qui lors de mes lecture s est souvent bon signe).
Sans déflorer trop les nouvelles, car leurs chutes et aussi importantes que le corps des nouvelles. Les six textes parlent d’abus sexuelles, de famille et d’écriture (et de temps), de Barbe-Bleu, de language et du manque de celui-ci, de dragon, d’alchimie et d’amour.
Un magnifique recueil qui fait froid dans le dos, qui dérange mais qui qui marque également.

METAtropolis: Cascadia

Deuxième recueil de nouvelles se déroulant dans une version « possible » de notre futur, après METAtropolis, METAtropolis: Cascadia propose un mélange de nouvelles se déroulant immédiatement après certaines du premier recueil ou une quarantaine d’années après.
Si le premier volume était centrée sur l’évolution des villes, et notamment la « confédération » de cités connue sous le nom de Cascadia, ce deuxième recueil explore des thématiques plus champêtre ou périphériques. Si certaines nouvelles sont excellentes, je trouve que cela affaiblit un peu le recueil. Là où le premier tome explorait ce que pourrait être les villes du futur (et donc s’accompagnait d’une certaine réflexion sur l’avenir), ce deuxième recueil propose d’avantage des nouvelles racontant des histoires de se « déroulant dans cet avenir ». Il y a de bonnes nouvelles, mais la portée réflexive du recueil en est du coup largement amoindri.
 METAtropolis: Cascadia n’existe que sous la forme de livre audio. La narration des différentes nouvelles a été confié à certains acteurs ayant joué dans la série Star Trek.
The Bull Dancers de Jay Lake se déroule 40 ans après la destruction de la première cité de Casacadia (ce qui permit à ses habitants survivant de se disperser et des créer les différentes cités sœurs, ce que je ‘avais pas compris à la lecture de la première nouvelle du recueil précédant). Un agent de police de Cascadia spécialisée dans les cold cases est chargé d’ enquêter sur la mort de Tiger Tiger. Son enquête la mène sur les ruines de Cascadia à la rencontre de Bachar, le chef de la sécurité de la ville qui apparait dans In the Forests of the Night. Parallèlement un richissime homme d’affaire mourant utilise ses systèmes experts (des IA) afin de découvrir la vérité derrière le bombardement de la cité. Si cette nouvelle permet d’éclairer de nombreux points obscures de In the Forests of the Night, elle ne répond pas à toutes les questions et en est pour cela un peu frustrante. La qualité de la lecture audio aide également beaucoup à booster la qualité de la nouvelle.
Water to Wine de Mary Robinette Kowal est pour moi la meilleure nouvelle du recueil. Se déroulant dans un vignoble, elle met au prise la fille cadette du propriétaire avec les projets de renvoie à la nature (rewilding)d’une cité de leur terrain. Proposé comme une lutte pour la survie de l’exploitation, la nouvelle est intéressante et propose une vison de la campagne qui manquait dans le premier recueil.
Byways de Tobias S. Buckell met en scène le met personnage que la nouvelle Stochasti-city. Plusieurs années ont passé, et ce dernier travaille maintenant comme agent libre pour ce que l’on pourrait qualifier de « service secret » des cités. Envoyé dans une équipe de destruction de routes (une équipe chargée, avec des engins de destruction titanesques, de détruire les routes et banlieues pavillonnaires devenues inutilisées et abandonnées), il doit découvrir un agent infiltré dans le but est d’attaquer une central nucléaire voisine. Nouvelle sympathique, elle propose une, petite, réflexion sur les changements énergétiques nécessaire pour approvisionner les nouvelles sociétés de METAtropolis.
Confesor de Elizabeth Bear est une enquête se déroulant dans une forêt de montagne sur un trafic d’animaux génétiquement modifié. Elle se laisse écouter mais est largement dispensable.
Deodand de Karl Schroeder est doublement la pire nouvelle du récit. Se déroulant juste après sa nouvelle publié dans le premier recueil, elle met en scène le même personnage. Et c’est là le premier échec de la nouvelle. Le lecteur du recueil précédent ne lui avait pas donné d’accent, celui de cette nouvelle lui en donne un, slave, à couper au couteau. Mon immersion dans l’histoire a été quasi impossible pour cela. Le thème ensuite : l’émergence d’une sorte d’intelligence collective pour les animaux et les plantes propose peut-être des idées intéressantes mais à mon avis mal gérer et qui vont trop loin.
Finalement, a symmetry of serpents and doves, de Ken Scholes est une enquête, par une ex-militaire et un prêtre, dans les milieux religieux extrémistes. Le lecteur de la nouvelle en donne une interprétation magnifique (surtout des prêcheurs) qui permet une excellente immersion dans une histoire très sympa même si elle n’apporte pas vraiment une réflexion sur le monde des cités de demain.
Ce second recueil est ainsi au final plutôt une déception comparé à la qualité du premier volume, Je ne regrette néanmoins pas mon écoute mais réserverai son écoute à ceux qui ont vraiment adoré le premier.
Lu dans le cadre du challenge fin du monde

Embers of Atlantis

Embers of Atlantis est un roman se déroulant dans l’univers du jeu de rôle Fireborn; écrit par un vétérant des novélisations « rolistique », Tracy Hickman, le roman décrit une terre où la magie est revenue.

Débutant à Londres, le phénomène touche, au moment où le roman commence, la planète entirèe. Voyager est devenu quelque chose de risquer : des créatures sortis des contes de fée tentent régulièrement de détruire les avions, par exemple. Des loups garous et des vampires marchent parmis nous,  en France les morts rejouent encore et encore le débarquement, etc.

Ethan est un cameraman américain travaillant pour CNN. Envoyé pour un reportage, avec une jeune et inexpérimenté reporter, il va voir le cours de sa vie changer de manière radicale lorsqu’il est prit dans un conflit datant d’avant notre monde. Tentant de comprendre ce qui se passe, il découvrira qu’il est la réincarnation d’un dragon ayant traversé les âges en attendant le retour de la magie. Une course poursuite le mènera de Londres en France afin de libérer un de ses frères d’une souillure aussi anciene que le monde.

Si le roman est plaisant, il s’agit avant tous d’une novélisation d’un univers de jeu de rôle. Il représente une bonne distraction mais n’intéressera sans doute vraiment que ceux qui connaissent Fireborn, ou les amateurs d’urban fantasy de « gare ».

Pas lu pour cela, mais rentrant dans le cadre du challenge fin du monde.

The Magicians

The Magicians de Lev Grossman est une sorte de croisement adulte entre Harry Potter et Narnia. Il débute lorsque Quentin Coldwater, un brillant adolescent de Brooklyns, se retrouve transporter dans les locaux du collège Brakebills pour y passer une série de test plus étrange les un que les autres. A la fin de ceux-ci il est admis dans cette prestigieuse école américaine qui forme des magiciens. Il y suivra, durant cinq ans, une scolarité exigeante, et parfois dangereuse, qui fera de lui un magicien.
Une fois ses études terminées (en gros après la première moitié du roman), Quentin, et les amis qu’ils s’est fait durant ses études, entame une vie sans compas fait de fêtes, de bitures et d’oisiveté. Jusqu’au jours où s’offre à eu la possibilité de se rendre dans le monde qu’ils croyaient fictionnel de Fillory.
The Magicians est un roman adulte qui propose à la fois une relecture d’Harry Potter et de Narnia (dont le monde de Fillory est une décalque quasi parfaite) et une réflexion sur la jeunesse, le pouvoir et le sens de la vie. Le personnage principal, Quentin, est en effet un éternel insatisfait. Fan des romans de Christopher Plover (l’auteur de la série sur Fillory), il a l’impression, comme beaucoup de personnages de romans pour ado, de ne pas être à sa place et rêve de trouver son Fillory. Entrant dans une école de magie, il pense avoir trouver son monde de Fantasy pour déchanter rapidement. Même son voyage à Fillory, s’il lui permettra de murir ne lui amènera pas la paix et le bonheur recherché.
Le roman montre également, de manière assez maline je trouve, qu’un pouvoir quasi infini (la magie) sans buts ne mène à rien. En effet, que serait Harry Potter sans la menace de Voldemort et des ambitions sommes toutes conservatives et rognées (franchement avec des pouvoirs magiques votre rêve serait de travailler dans un ministère et fonder une petite famille ?).
Au final, The Magicians est un roman intéressant, que j’ai dévoré presque d’une traite, et qui propose une réflexion et une vision adulte sur les livres et rêves de l’enfance.

The Fuller Memorandum

Troisième volet des aventures de Bob Howard (et donc troisième tomes de la série The Laundry), The Fuller Memorandum reprend les éléments des premiers volumes en faisant évolué son monde (quelques années on passé depuis le tome précédent), ses personnages et l’apocalypse.
Ainsi donc Bob est maintenant marié à Mo et travaille toujours avec la double casquette de responsable réseau et d’agent de terrain en charge de la lutte surnaturelle. Il a même une nouvelle responsable administrative qui, pour une fois, est compétente et sympathique. Oui mais voila, Bob est envoyé pour un exorcisme de routine qui tourne mal : une morte innocente. Il se retrouve donc sur le coup d’une enquête disciplinaire.
Pour corser le tout sa femme envoyée à Amsterdam pour éliminer quelques religieux extrémistes ramène du travail à la maison (sous la forme d’un tueur possédé) et le chef de Bob, l’indéboulonnable Angleton, disparait avec un document sensible : le mermorandum Fuller. Ajoutez à cela des espions russes et l’approche de la fin du monde et vous obtenez un cocktail détonant. Débute alors pour Bob une enquête au sein même de la Laverie qui le mènera à découvrir de nouveaux secrets, à lever des traitres, à se frotter à un culte « millénariste » et à apprendre Le Secret sur son chef.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce troisième tome. Même si voir à nouveau Bob se dépêtrer dans une enquête dont il ne comprend pas les tenants et aboutissants est parfois un peu agacent. Néanmoins, le monde bouge et les personnages évoluent. Et puis bon c’est foutrement drôle également.

Among Others

Roman un peu à la frontière des genres, Among Others est à la fois un roman d’apprentissage, une histoire de magie et un hommage aux ouvrages de Science-Fictions des années septante. Présentant sous la forme d’un journal dont les entrées sont datées de septembre 1978 à fin février 1980, Among Others est un roman où la partie imaginaire doit se lire comme un miroir de l’adolescence et de l’entrée dans l’âge adulte.

Mo a quinze ans, originaire du pays de Galle, elle a perdu sa soeur jumelle dans un accident de voiture. Suite à cet accident, elle fugue et finit par être accueillie par son père, qu’elle ne connait presque pas, et ses trois demi-soeurs. Envoyée dans une école privée, elle y fera l’apprentissage de la maturité et de l’amour.

A cette trame de base, Walton ajoute deux éléments important à l’héroïne de son histoire : un amour de la science-fiction et la connaissance des fées et de la magie. Car en effet c’est de la magie de sa mère que Mo a fuit. L’apprentissage de l’âge adulte et les tourment de l’adolescence sont mis en scène à travers lamage que pratique Mo. Les question éthique de son utilisation, l’abandon de l’idée, enfantine, de contrôler le monde laissant peu à peu place à une vision plus mature.

Ceci étant dit, ce roman fort sympathique me laisse quand même un peu sur ma faim. La fin du roman est intéressante mais, à mon gout, est trope rapidement expédiée. L’utilisation des références tirées de la SF m’a souvent donné l’impression d’un simple étalage ne servant pas tant à mettre l’histoire en abyme qu’à attirer l’amateur de ce genre littéraire. La narratrice fait un bon boulot même si j’ai mis un petit moment à m’habituer à son accent (du pays de Galle ?).

Dans la forêt des astres

Second recueil de nouvelles de Timothée Rey, après Des nouvelles du Tibbar, Dans la forêt des astres est orienté SF là où le précédent était de la Fantasy. L’écriture truculente de l’auteur ainsi que son imagination débordante et foisonnante sont par contre toujours au rendez-vous.
Difficile d’ailleurs de donner un résumé des nouvelles de ce recueil tant elles sont différentes les unes des autres, le quatrième de couverture résume, en donnant un aperçu des sujets de certaines nouvelles, d’ailleurs assez bien le recueil :

« Et si…
… une épidémie de flemme aiguë frappait l’équipage d’un astronef ?
… on conduisait un train à vapeur d’univers en univers ?
… une civilisation néo-aztèque cherchait à sauver son soleil ?
… l’Académie Française n’existait que pour nourrir un extraterrestre ?
… un clan de marmottes hébergeait un super-héros ?
… chacun de vos péchés (véniels ou non) était taxé ?
… un colon martien poursuivait l’oiseau de feu ? » (source)

La liste pourrait d’ailleurs continuer pour égrener les sujets des vingt-et-une nouvelles proposées. Certaines sont d’ailleurs clairement inspiré de légendes / mythes de notre bonne vielle terre.
Ceci étant dit, Dans la forêt des astres m’aura moins marqué que Des nouvelles du Tibbar. Pourquoi ? Si je tente de réfléchir à cela je vois principalement trois raisons :
La première est liée à mes goûts personnels : j’ai toujours eu une nette préférence pour la Fantasy, ce recueil étant plus de la science fiction (mais attention pas de la « hard ») qu’autre chose, c’est donc normal qu’il me plaise moins sur ce point.
Mais de manière plus argumentée, il manque je trouve à ce recueil une unité. En effet, là ou « Tibbar » voyaient ses nouvelles se déroulé dans un même lieu imaginaire, le Tibbar oriental, les nouvelles de Dans la forêt des astres se déroule dans des lieux et des univers différents. De plus, les nouvelles de « Tibbar » avait également une unité thématique : elle était inspirée de films. Cette unité thématique est moins présente dans le présent recueil.
Au final, il reste donc un ensemble de nouvelle sans liens directement apparents entre elles. Elles sont de bonnes qualités pour la plupart (à titre personnelle j’ai préféré la seconde moitié du recueil) mais ne touche pas au sublime par rapport au premier recueil. Une semi-déception, donc, pour moi.

The Lifecycle of Software Objects

Hasard du calendrier, je m’attaque au roman de SF, au sens strict, The Lifecycle of Software Objects alors que celui-ci est auréolé de deux récents prix prestigieux : le Hugo et le Locus pour la meilleur novella (roman court).
Ce roman s’intéresse à l’émergence d’IA mais en ne prenant pas le pari, comme beaucoup d’auteurs de SF, d’une émergence rapide grâce à la programmation d’intelligence « prête à l’emploie » mais plutôt d’une émergence lente grâce à l’éducation et aux interactions avec des êtres humaines. Un développement, en somme, proche de celui de l’être humain lui-même.
Ted Chiang, l’auteur, propose de suivre les pas de deux informaticiens, Ana (programmatrice ayant travaillé dans un zoo) et Derek (chargé de l’animation et du graphisme) sur une période de dix ans. Engagé par une société d’informatique afin de développer et d’entrainer des animaux de compagnie virtuel basé sur un ADN informatique pour un univers proche de Second Life, ils vont vivre la genèse, le développement et le déclin de ses « animaux » de compagnie informatique. En étant dans le premier carré et dans le dernier groupe, ils vont les faire évoluer ver l’intelligence et l’indépendance.
Admirablement bien écrit, The Lifecycle of Software Objects aborde plusieurs questions importantes sur le développement des IA : développement de inintelligence, utilisation commercial, sexualisation, lien entre l’intelligence et les interactions sociales, indépendance, liens entre le monde virtuel et le monde réel, etc. Un article récent dont je ne retrouve plus la source disait qu’avec le développement de l’intelligence artificiel, la définition de ce qu’est l’intelligence serait modifiée en permanence afin de ne pas considérer des programmes informatiques comme intelligent; ce n ‘est pas loin d’être ce que propose Ted Chiang.
Finalement, ce roman ne propose pas une vision singulariste du développement des IA, mais un développement par le chemin lent de la maturation par l’expérience et les interactions sociales. Si vous ne deviez lire qu’un roman de SF cette année cela devrait être celui-ci !

The Hobbit

Lire Le Seigneur des anneaux, il y a de cela une vingtaine d’année, fut pour moi une verticale révélation. C’est donc avec une certaine honte que je dois admettre que je n’avais jamais lu The Hobbit avant. Voila la chose faite et je ne sais pas vraiment comment chroniques ce bouquin tant il est connus.

On y suit le voyage de Bilbo, un paisible Hobbit, embarqué dans une aventure qui le dépasse par le mage Gandalf et treize nains : tuer le dragon Smaug et récupérer son trésor dans une ancienne cité naine. Bilbo se révélera essentiel à la réussite de la mission et y gagnera un anneau d’invisibilité et de la maturité en retour. Le voyage est ponctué de rencontre digne d’un conte de fée : trolls, araignées géantes, elfes, goblins, homme-ours, ect.

C’est un roman au ton beaucoup plus léger que Le Seigneur des anneaux qui est donné à lire au lecteur. J’en ai néanmoins bien apprécié la lecture et ai hâte de le voir adapté au cinéma.