The Magician King
Chronique du Soupir
Ainsi naissent les fantômes
METAtropolis: Cascadia
Embers of Atlantis
Embers of Atlantis est un roman se déroulant dans l’univers du jeu de rôle Fireborn; écrit par un vétérant des novélisations « rolistique », Tracy Hickman, le roman décrit une terre où la magie est revenue.
Débutant à Londres, le phénomène touche, au moment où le roman commence, la planète entirèe. Voyager est devenu quelque chose de risquer : des créatures sortis des contes de fée tentent régulièrement de détruire les avions, par exemple. Des loups garous et des vampires marchent parmis nous, en France les morts rejouent encore et encore le débarquement, etc.
Ethan est un cameraman américain travaillant pour CNN. Envoyé pour un reportage, avec une jeune et inexpérimenté reporter, il va voir le cours de sa vie changer de manière radicale lorsqu’il est prit dans un conflit datant d’avant notre monde. Tentant de comprendre ce qui se passe, il découvrira qu’il est la réincarnation d’un dragon ayant traversé les âges en attendant le retour de la magie. Une course poursuite le mènera de Londres en France afin de libérer un de ses frères d’une souillure aussi anciene que le monde.
Si le roman est plaisant, il s’agit avant tous d’une novélisation d’un univers de jeu de rôle. Il représente une bonne distraction mais n’intéressera sans doute vraiment que ceux qui connaissent Fireborn, ou les amateurs d’urban fantasy de « gare ».
Pas lu pour cela, mais rentrant dans le cadre du challenge fin du monde.
The Magicians
The Fuller Memorandum
Among Others
Roman un peu à la frontière des genres, Among Others est à la fois un roman d’apprentissage, une histoire de magie et un hommage aux ouvrages de Science-Fictions des années septante. Présentant sous la forme d’un journal dont les entrées sont datées de septembre 1978 à fin février 1980, Among Others est un roman où la partie imaginaire doit se lire comme un miroir de l’adolescence et de l’entrée dans l’âge adulte.
Mo a quinze ans, originaire du pays de Galle, elle a perdu sa soeur jumelle dans un accident de voiture. Suite à cet accident, elle fugue et finit par être accueillie par son père, qu’elle ne connait presque pas, et ses trois demi-soeurs. Envoyée dans une école privée, elle y fera l’apprentissage de la maturité et de l’amour.
A cette trame de base, Walton ajoute deux éléments important à l’héroïne de son histoire : un amour de la science-fiction et la connaissance des fées et de la magie. Car en effet c’est de la magie de sa mère que Mo a fuit. L’apprentissage de l’âge adulte et les tourment de l’adolescence sont mis en scène à travers lamage que pratique Mo. Les question éthique de son utilisation, l’abandon de l’idée, enfantine, de contrôler le monde laissant peu à peu place à une vision plus mature.
Ceci étant dit, ce roman fort sympathique me laisse quand même un peu sur ma faim. La fin du roman est intéressante mais, à mon gout, est trope rapidement expédiée. L’utilisation des références tirées de la SF m’a souvent donné l’impression d’un simple étalage ne servant pas tant à mettre l’histoire en abyme qu’à attirer l’amateur de ce genre littéraire. La narratrice fait un bon boulot même si j’ai mis un petit moment à m’habituer à son accent (du pays de Galle ?).
Dans la forêt des astres
… une épidémie de flemme aiguë frappait l’équipage d’un astronef ?
… on conduisait un train à vapeur d’univers en univers ?
… une civilisation néo-aztèque cherchait à sauver son soleil ?
… l’Académie Française n’existait que pour nourrir un extraterrestre ?
… un clan de marmottes hébergeait un super-héros ?
… chacun de vos péchés (véniels ou non) était taxé ?
… un colon martien poursuivait l’oiseau de feu ? » (source)