The Long War
Françatome
Machine of Death

Railsea
The Ocean at the end of the lane
Dernier roman en date de Neil Gaiman (et dont il assure lui même la lecture dans la version audio) The Ocean at the end of the lane est une histoire pour adulte sur les risques qu’il y a à fréquenté la Féerie.
Le roman débute alors que le narrateur, âgé d’une quarantaine d’années, se rend dans la rue (lane) de son enfance et se dirige, presque sans le vouloir, vers la ferme des Hempstock (trois femmes, une grand-mère, sa fille et sa petite-fille de 11 ans) et vers la mare qui s’y trouve. Là il se remémore les événements qui se sont déroulés alors qu’il avait 7 ans et qu’il avait oublié.
Le narrateur était alors devenu amis avec la plus jeune des Hempstock, Lettie, et avait du faire face à une créature de féerie qui a envahit sa vie sous la forme d’une nounou très envahissante et dangereuse….
L’histoire est cruel pour le narrateur et illustre les dangers, mais aussi une partie des merveilles, qui peuple la féerie. The Ocean at the end of the lane est un roman qui se lit vite et qui est une vraie réussite.
Même pas mort
Première Branche (pour reprendre la terminologie de l’auteur) de la trilogie Roi du monde, Même pas mort est sans doute le texte le plus abouti de Jean-Philippe Jaworski à ce jour.
Lorsque le roman commence, Bellovèse fait route, avec Sumarios et le barde Albios en direction de l’île des vielles afin de se rendre auprès des Gallicène, de puissantes femmes vivant hors du monde. Il a en effet été frappé d’un interdit par le haut druide car il aurait du mourir lors de sa première bataille, hors il a survécu n’étant ainsi ni tout à fait vivant ni tout à fait mort.
Jaworski déroule ensuite l’histoire de Bellovèse dans ce qui semble, à première vu, être une chronologie inversée (allant du voyage de Bellovèse vers l’île des vielles jusqu’à sa jeunesse) alors qu’il s’agit en fait de la chronologie correcte des évènements (je n’en dis pas plus, lisez le livre vous verrez bien). Le lecteur apprend ainsi comment Bellovèse a participer à sa première bataille et n’est pas mort comme il l’aurait du, il apprend ensuite quel a été sa jeunesse dans une partie où la vérité se mélange aux mythes et légendes celtes.
Même pas mort est un roman exigeant, superbement écrit dans une langue recherchée, mais jamais précieuse. Le rythme du récit est également très bon et la fiction historique se mêle avec les mythes et légendes afin de former la première partie d’un récit qui à toute les atouts pour devenir légende.
Au final ce roman est un must pour qui prétend aimé les romans de Fantasy. Si je devais avoir quelque bémols c’est plus sur des choses annexes : le format hadcover qu’apprécie beaucoup les moutons électriques n’est pas mon favoris, j’aurais préféré un softcover, ceux des moutons sont forts jolis. Ensuite, et là il s’agit d’un vœux dont j’espère que l’éditeur et/ou l’auteur entendront, j’aurais appréciés, à défaut d’une carte et d’un glossaire qui aurait été fort utiles, de lire une postface (peut-être l’occasion d’un bonus sur le site des moutons….) éclairant les mythes et légendes celtes utilisées par l’auteur et la manière dont il a utilisé les sources antiques pour construire son récit. Ce vœux est surtout lié à mon envie de comprendre comme Jaworski a construit ce qui est ammené à devenir, j’en suis persuadé, un roman clef de la fantasy francophone.
Le plus dure maintenant : attendre 2014 (et 2015) pour pouvoir lire les deux branches suivantes !
L’avis de Nebalia (tout aussi enthousiaste)