In the the vanisher’s palace

Court roman (145 pages) de Aliette de Bodard sortant en numérique à la mi-octobre prochaine, In the vanisher’s palace peut se résumer en une réécriture post-apocalyptique magique de la Belle et la Bête.

Mais cela serait sans doute un peu réducteur, The vanisher’s palace se déroule dans un futur (ou une version alternative de notre monde) pos-apocalyptique.  La Terre a servi de grand terrain de jeu pour les « vanishers » qui l’on laissé irrémédiablement souillée avec des technologies dangereuses et des virus mortelles en souvenir avant de partir. Les survivants vivent du mieux qu’ils peuvent dans un monde dure où c’est l’utilité de chacun pour la communauté qui prime.

C’est dans ce contexte que Yen, la fille de la guérisseuse du village, est donnée à une dragonne (version asiatique : un puissant esprit des fleuves et rivières) en échange de soin pour la fille d’une notable du village. Emmenée dans son palais (en fait une ancienne demeure des « vanishers ») afin de servir de préceptrice pour ses deux enfants, elle va découvrir un monde encore plus étrange et dangereux que le sien, découvrir la magie et des secrets et peut-être trouvé une forme d’amour avec cette dragonne qui la trouble temps.

En créant un univers post-apocalyptique d’inspiration asiatique (probablement vietnamien mais  j’admets ne pas connaître assez les différences dans les folklores asiatiques pour faire la part de ce qui est partagé et ce qui est spécifique) entre magie et technologie, l’autrice propose un court roman très intéressant qui va plus loin que la simple relecture d’un conte classique.