Second tome, après Le Tournoi des Preux, de la trilogie Le Chevalier aux Épines, Le Conte de l’Assassin place le récit du côté de l’ambassade de Ciudalia auprès du duc de Bromael. Plus précisément, le narrateur du récit est l’assassin Benvenuto (déjà narrateur de Gagner la Guerre) qui est chargé d’accompagner l’ambassade et de se mettre au service de la seconde épouse du duc, fille de son patron le dirigeant de Ciudalia.
L’histoire narrée rejoint, au milieu du récit, la fin du roman Le Tournoi des Preux. Le Conte de l’Assassin permet donc au lecteur de savoir si que ce passe dans le « camp » du duc durant le premier roman. Puis, dans la seconde partie, Benvenuto traverse les anciennes terres de Léomance afin d’éliminer l’ancienne duchesse fraichement délivrée du couvent où elle était prisonnière.
Le roman, toujours écrit avec brio et érudition, pourrait se résumer en deux assassinats ratés, contre toute attente, par un des meilleurs assassins de son époque. C’est aussi une balade, peut-être parfois un peu longuette, et un second acte qui annonce un final tendu et violent.