El Naranjo, l’oranger, est un recueil de cinq nouvelles de Carlos Fuentes dans lesquelles un oranger fait à chaque fois une apparition plus ou moins furtive.
Les deux premières nouvelles (Las dos orillas et Los hijos del conquistador) proposent des visons intéressantes des premiers temps de la conquête des Amériques. La première par une narration de la plume de l’interprète de Cortez qui vire à l’utopie, la seconde par un dialogue entre deux fils du même Cortez.
La troisième nouvelle (La dos Numancias) narre la chute de Numance et plus généralement le récit de la conquête romaine (oui oui la Rome antique) de l’Espagne. Les deux dernières nouvelles se déroulent également aux Amériques (une à Acapulco dans les années nonante, l’autre est un récit de la main de Colomb); je ne serais en dire grand chose ne les ayant pas lues.
Première lecture de Carlos Fuentes et sentiment mitigé à la sortie. Je n’ai pas eu le courage de terminé le recueil, lors de ma tentative de lecture des deux dernières nouvelles le recueil m’est un peu tombé des mains. Je dois dire que l’écriture de Fuentes manque de fluidité à mon goût. Ceci étant dit j’ai quand même bien apprécié la lecture des trois premières nouvelles qui proposent un regard assez intéressant sur Cortez pour les deux premières et une continuation plaisante, bien qu’un peu verbeuse, de Salammbô . Une lecture pas mal mais qui ne me donne par envie de revenir à Fuentes dans l’immédiat.