L’Enfant des ténèbres

Second tome de la série Sainte-Marie des Ombres, L’Enfant des ténèbres est divisé en deux parties qui permette d’en savoir plus sur le passé de Lily/Marie et qui explore sa relation aux ombres (des créatures dont l’humanité ne sait presque rien, qui surgissent, la nuit et en pleine aire, des ombres et dévorent littéralement les êtres qui ont le malheurs d’être à leur porté).
Dans la première partie, alors que Lily réalise une tournée chez des collègues tatoueurs, elle est enlevée par un gang de motards gitans. Elle est amené dans le camp/famille avec laquelle elle a vécu il y a plusieurs années. Elle se battaient pour le clan dans des combats clandestins. La cheffe du clan veut l’utiliser à nouveau. Cette partie explore le passé de Lily/Marie.
Dans la seconde partie, Lily, qui a quitté le clan gitan avec les motards, monte une opération pour libérer une petite fille d’un hôpital : actions, fusillades et dangers dans cette partie.
L’Enfant des ténèbres est un sympathique roman de Bit-Lit que, comme le premier tome, j’ai apprécié la lecture. C’est avec plaisir que je lirai le suivant.
Lu dans le cadre du challenge SFFF au féminin

http://ledragongalactique.blogspot.ch/2014/03/challenge-sfff-au-feminin.html?showComment=1394271167545#c7928591275848414423

La brûlure de la nuit

La brûlure de la nuit, premier tome de la série Sainte Marie des Ombres, est un roman de Bit-lit francophone de Sophie Dabat.
Il se déroule dans les années 2060 alors que cela fait une vingtaine d’années que sont apparus les Dévorantes, des créatures dont l’humanité ne sait presque rien, qui surgissent, la nuit et en pleine aire, des ombres et dévorent littéralement les êtres qui ont le malheurs d’être à leur portée. Seul la lumière les faits fuir, même une petite quantité. L’humanité s’est adapté à cette menace et la vie continue. La série est centrée sur la tatoueuse Lily. Cette dernière est en fait celle que la presse à surnommée Sainte Marie des Ombres. Marie, son vraie nom, est la première victime connue des ombres et la seule qui ait survécu (la morsure des ombres est empoisonnée et même une petite morsure peut, sur la durée, tué). Après avoir passé une partie de son enfance comme sujet de laboratoire, elle a pu s’enfuir, en perdant ses parents, et vit maintenant sous une autre identité.
Elle a su refaire sa vie avec Anne, sa mentor qui connait son passé, une tatoueuse qui a perdu sa fille, probablement dévorée par les Dévorantes, il y a quelques années en arrière. Toujours accompagnée de son chien, Lily vit une histoire d’amour avec Thomas, un vétérinaire à qui elle n’a pas dit la vérité et avec qui elle garde une certaine distance. Survivante, Marie a également un caractère bien trempé.
Dans La brûlure de la nuit, la vie de Marie/Lily est mis à mal lorsqu’une série de meurtres sanglant, impliquant de laisser aux Dévorantes les victimes, a lieu dans son quartier. Son identité d’emprunt menacée, ses amis en danger, Marie/Lily décide de faire la lumière sur ces crimes.
La brûlure de la nuit est un roman classique de Bit-Lit : une héroïne au passé trouble, à part (ici son immunité aux morsures des Dévorantes), à la vie amoureuse compliquée, un roman qui fait la part belle à l’action avec quelques scènes de sexe (description légère par rapport à d’autres romans du genre et ne prenant pas le pas, trop, le pas sur l’intrigue principale). Le roman se lit vite et plaira sans aucuns doutes aux amateurs/trices du genre. C’est un premier tome donc les mystères entourant l’immunité de Marie ne sont absolument pas éclairés (ce qui est très frustrant). Ceux que la Bit-Lit n’interesse pas ou qui ne l’apprécie pas peuvent passer leur chemin. Une dernière chose, si la couverture est inspirante, elle est trompeuse et, après avoir lu le roman, je ne vois pas son rapport à celui-ci (la voyant je m’attendant à lire un roman qui ferait appel au Vaudou, à la Nouvelle-Orléans ou aux traditions mortuaires mexicaines, ce qui n’est absolument pas le cas).
Lu dans le cadre du challenge SFFF au féminin

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