All Rolled Up

All Rolled Up (ARU pour les intimes) est à la fois le nom d’une petite boite anglaise et le nom de leur produit : un sac de dés, mais pas que, pour roliste ou wargamer (mais qui peut sans aucun doute être utilisé pour d’autres activité). Le principe : un sac qui se roule sur lui même avec une poche fermée avec velcro pour y mettre des dés, une mini poche pouvant recevoire un carnet, des cartes, des fiches, etc. et quelques poches pour les crayons et stylos.
Il en existe plusieurs modèles qui différent entre eux par les motifs du tissus utilisés. Un petit modèle est en développement (le TARU pour Tiny ARU) et commence à être disponible sur certaines conventions au Royaumes Unis, avant d’être vendu en ligne. Pour les amteurs d’exclusivité, il est même possible de demander la conféction d’un ARU personalisé.
De manière général, le ARU est super sac de dés qui permet de transporter beaucoup de choses de manière compacte. La qualité du produit est excellente et la fermeture en velcro du sac à dés très solide; les risques de perte de dés sont quasi nuls. Si je devais emettre quand même une critique, elle serait sur la taille. Le ARU est gros et convient bien pour le MJ qui se déplace avec du matériel ou le joueur qui ne veut jamais être pris au dépourvu. Le TARU est petit, très (trop ?) petit : il conviendra plutôt à un joueur qui prend à ses parties un set dés et de quoi prendre des notes. La pochette central du TARU est par contre clairement trop petite et, de fait, peu utile (j’y met une gomme, là où j’aurais apprécié pouvoir y ranger une jeu de carte, mais la pochette n’est pas assez large). Il manque peut-être un MARU (pour Medium) à la ligne pour être complète.
Mais que ces reserves ne vous empêche pas d’acquierir un ARU, c’est un produit de qualité qui ravira tous roliste un tant soit peu fétichiste de ses dés (et quel roliste ne l’est pas 😉 ).
Voila mes deux miens à moi :
 

 En haut mon ARU, en bas mon TARU

Les même ouvert

Le TARU et son contenu

Le ARU et son contenu (il reste de la place dans la poche à dés).

Moi Roliste

Voici ma contribution personnelle à la campagne « Moi rôliste », dont les détails se trouvent ici.

Je suis Roliste ! Ayant atteint il y a quelques petites semaines un âge christique (33 ans), cela doit faire maintenant une vingtaine d’année que j’ai fais ma première partie de jeux de rôle sur table, plus si l’on prend en compte « les livres dont vous êtes le héros ». Il m’est d’ailleurs difficile de date exactement l’âge à laquelle je suis tombé dedans. En effet, ce fut d’abord « les livres dont vous êtes le héros », heroquest, puis finalement la découverte du jeux de rôle sur table; une entrée graduelle dans le jeu de rôle quoi.

Mais si je veux retracer mes premières expérience : d’abord vers 12-13 ans, la découverte d’une boutique fascinante et de son propriétaire « accueillant » (Le Vieux Paris, pour les connaisseurs) et de plusieurs jeux fort attirants. La première partie ensuite (Rolemaster) avec le fils de patron à mon père et ses copains plus vieux de 5 ou 6 ans : le choc, la révélation ! Puis après le cycle d’orientation (collège pour les Français), quelques parties de Rolemaster et de Star Wars D6 avec des jeunes de mon âge, mais sans réel atomes crochus entre nous.

Puis à 15 ans, début du collège (lycée), et là deux événements dans ma vie rolistique : mon inscription au CLIC, le Club du loisir intellectuel et créatif, sis à la Rue de Berne de Genève, pour des parties de Star Wars D6 et la rencontre, au travers des jeux de cartes Magic and Vampire the strugle, d’un groupe de jeunes de mon village pour jouer à Vampire la Mascarade. Époque des parties longues et au temps encore pas mal contrôlés par les parents (heures de rentrée).

Et de fil en aiguille je n’ai jamais arrêté. Le jeu de rôle m’a permis de forger des amitiés qui existent encore aujourd’hui. C’est une activité qui m’a ouvert pas mal de portes durant mon adolescence où, comme tous le monde en somme, j’étais mal dans ma peau et avait un peu de mal à me faire des amis.

Aujourd’hui, 33 ans donc, marié avec une non-roliste, papa d’une petite fille de 3 ans, deux titres universitaires (géographie et histoire & anglais) qui ne me servent pas à grand chose, et un boulot où je fais circuler des petits trains. Je fais toujours du jeux de rôle (2-3 fois par mois), une activité qui me permet toujours de m’évader et aussi de passer des soirées avec des amis. C’est une composante importante de ma vie qui me permet de m’épanouir et je suis fier d’être un roliste.

Casus Belli 3e génération

Mon blog est avant tous un blog de lecture, mais roliste depuis déjà de nombreuses années, je ne peux passer sous silence la résurrection de Casus Belli. Ce mythique titre roliste francophone revient pour une troisième mouture mensuel dont le premier numéro est disponible depuis hier en kiosque.

Pour le sommaire détaillé, je vous suggère de faire un tour sur le GROG. Pour ma part, je souhaite ici le mettre un peu en lumière et propager la bonne parole.

Un mot néanmoins avant de me lancer dans une petite critique perso. Critiquer un magasine est un exercice périlleux tant il est vrai que chaque lecteur tend à se mettre dans les habits du rédacteur en chef et propose ce que le mag aurait/devrait être selon lui. Tout les goûts étant dans la nature, chaque lecteur a une vision différente du mag parfait. Et, étrangement, s’il ne vient pas à l’idée du roliste internaute de critiquer en détail Paris Match ou Sciences & Vie, lorsqu’il s’agit d’un magasin touchant à son hobby il devient prolixe.

Ceci dit, qu’ai-je penser de ce premier numéro. La maquette est dépouillée et sobre et tout à fait à mon goût. Les articles sont lisibles et bien présentés; si on s’attache aux détails, on se rend vite compte qu’il y a derrière la maquette un vrai travail de mise en page et de présentation.

Au niveau du contenu, j’ai été agréablement surpris par la qualité des aides de jeu et scénarios présentés. C’est parfois un peu court à mon goût mais c’est le format qui veut cela. Si les scénarios et aides de jeu spécifiques ne me seront pas d’une grande utilité ce n’est pas à cause de leurs qualités intrinsèques mais plutôt du fait que je ne joue pas / m’intéresse pas particulièrement aux jeux traités (Loup solitaire, AdC, Devâstra, D&D3.5, Metal Adventures). Les aides de jeu général ont par contre retenu toute mon attention.

Les critiques par contre m’ont laissé un drôle d’arrière gout. En effet, si elles décrivent bien le contenu des suppléments j’ai trouvé qu’elles manquaient de critiques justement. Je n’ai pas eu l’impression que les points forts et les points faibles des jeux critiqués étaient mis en évidence. Mais ce reproche peut être fait à de nombreuses critiques réalisées dans la presse en général.

Dans les petits détails, je trouve dommage le manque de news/critiques des jeux au niveau international (surtout anglais en fait), la séparation entre critiques et critiques en colonnes et l’absence de Mongol et Gotha (ah nostalgie quand tu nous tiens !). J’ai par contre beaucoup apprécier la présence des Crapougnhat de Guiserix et d’une Bellaminette (ah nostalgie quand tu nous tiens !), ainsi que l’orientation jeu de rôle et aides de jeu choisie.

Vivement le suivant en espérant que le magasine sera trouver son public et résistera dans un marché pas facile.

Confessions of a part-time sorceress

Ceux qui me connaissent le savent : je suis roliste et fier de l’être ! Ainsi, lorsque j’ai découvert l’existence d’un ouvrage sous-titré « a girl’s guide to the Dungeons & Dragons game » et que, quelques cliques de souris plus tard, j’ai lu plusieurs critiques positives, je me suis dit que cela ferait sans doute une bonne lecture pour un homme. Et je dois dire que je n’ai pas été dessus.
Shelly Mazzanoble propose ici un ouvrage présentant Dungeons & Dragons sur un ton léger et décomplexé. Avec une forte touche de « girl’s power ». Les comparaisons entre le jeu et la réalité sont foison et toujours très « girly » (les armures avec le choix d’un vêtement pour aller à une fête, l’auberge avec une discothèque, etc.). Elle tord également le coup au stéréotype entourant encore trop souvent cet hobby. L’ouvrage en devient ainsi léger, malgré certaines explications parfois assez techniques, drôle et agréable à lire.
Je me dis d’ailleurs que je le ferais bien lire à ma femme et à plusieurs amies (et amis d’ailleurs). Hélas, trois fois hélas, il n’est pas disponible en français (ou en espagnol) ce qui est un handicape majeur pour certaines.
Ceci étant dis, l’ouvrage à quand même quelques défauts, qui, sans être rédhibitoires, mon parfois un peu gêné. Je n’en citerais que deux qui selon moi sont les plus gros, et les principaux :
1) le livre ne parle de D&D (Dungeons & Dragons) et exclusivement de D&D (édition 3/3.5 pour les connaisseurs, mais c’est suffisamment général pour couvrir la quatrième édition). Aucune mention n’est faite de l’existence de nombreux autres jeux de rôle ou d’autres manières de jouer peut-être un peu moins « porte-monstre-trésors ». Ce qui m’amène au défaut numéro 2 :
2) Confessions of a part-time sorceress en fait parfois un peu trop et donne souvent l’impression d’être un pur produit marketing dont le but est de vendre des livres du joueurs et d’attirer une nouvelle clientèle à D&D. Maintenant je suis parfois assez cynique et, objectivement, si c’est peut-être un des buts de ce livre, ce n’est probablement pas le seul.
Au final, donc, une lecture agréable malgré les réserves ci-dessus et qui à le grand mérite de proposer un ouvrage drôle à lire, décomplexé dans son écriture, dirigé à un public féminin et qui permet de faire découvrir en douceur mon hobby favori.