My Real Children

Dernier roman à ce jour de Jo Walton, My Real Children a été une véritable claque pour moi. Le roman passionnant est bien écris aborde certaines thématique qui font vibrer une corde sensible chez moi (l’impact d’un choix sur une vie, le passage du temps, la perte de la mémoire).
Le roman suit la vie (ou plutôt les vies) de Patricia, une femme née en 1926 et qui, en 2015, depuis la chambre de sa maison de retraite en Angleterre se remémore sa vie; ses vies en fait car avec le grand âge, et la confusion qui va avec, Patricia se souvient de deux vies distinctes : l’une où elle épouse Marc et a quatre enfant avec lui, avant de divorcer et de reprendre sa liberté, l’autre où elle ne l’épouse pas et vit avec une autre femme avec qui elle « aura » trois enfants.
Alors que le lecteur découvre les deux vies de Patricia, dont l’enfance et l’adolescence aux Royaumes-Unis sont identiques, présentées de manière chronologique, c’est deux styles de vie et presque deux mondes différents qui s’offrent à lui. En effet, outre les changements apportés par le choix d’épouser Marc ou non, les deux vies de Patricia se déroulent dans deux uchronies par rapport à notre histoire.
Dans la vie où Patricia épouse Marc, elle devient une femme au foyer qui vit dans une relation conjugale insatisfaisante : rapidement mère de quatre enfants, elle doit faire face à un mari froid et distant qui la déprécie. Peu à peu elle retrouve une autonomie dans la vie associative avant de divorcer, une fois ses enfants grands, et de faire un peu de politique au niveau local. Cette Patricia vit dans un monde en paix où, après l’assassinat de Kennedy (en 1963) dans l’explosion d’une bombe, l’URSS arrive en premier sur la Lune, lançant une course aux étoiles qui aboutira à la création d’une base lunaire et la préparation d’une mission pour Mars, et à une libéralisation beaucoup plus rapide de l’URSS.
Dans son autre vie, Patricia fait sa vie avec une femme, avec qui elle aura, plus tardivement, trois enfants. Là, Patricia vit une vie épanouie entre le Royaume-Uni et l’Italie. Elle se dédie à l’écriture de guides touristiques qui deviennent rapidement des bestsellers. Mais son bonheur conjugal est assombris par un monde beaucoup plus violent : la crise des missiles cubains aboutis à l’oblitération nucléaire de Miami et de Kiev et à une guerre froide beaucoup plus tendue; la course vers l’espace a bien lieu, mais les bases sur la Lune et en orbite sont fortement militarisées.
Les thématiques de My Real Children sont multiples : uchronie, comme nos choix influences nos vies, l’homosexualité, la filiation, la manière dont nous changeons au cours de notre vie, etc.
Magnifiquement bien écrit, My Real Children, comme je le disais au début de ce billet, m’a profondément touché. Il rejoint la liste des meilleurs romans qu’il m’a été donné de lire dans ma vie.
Lu dans le cadre du challenge SFFF au féminin
http://ledragongalactique.blogspot.ch/2014/03/challenge-sfff-au-feminin.html?showComment=1394271167545#c7928591275848414423

La Volonté du Dragon

Premier roman écrit dans l’univers d’Évanégyre (le recueil La route de la conquête s’y déroule également), la volonté du dragon débute alors qu’une armada de l’Empire d’Asreth aborde la capitale d’un petit royaume côtier, dans le continent du sud.
La première vague de la campagne de conquête du continent sud vient de débuter, et le général de l’armada demande une dernière fois aux autorités du royaume de porter allégeance à l’Empire afin d’éviter un combat que celui-ci perçoit comme gagner d’avance tant la supériorité technologique de l’Empire est évidente (l’Empire maitrise une forme de technologie basée sur la récupération industrielle de la magie qui imprègne le monde). Alors qu’il est convié à une étrange partie d’échec, sur le terrain les opération militaire débute. Le combat qui semblait gagné d’avance, ne sera pas aussi évident pour les forces de l’Empire.
Les points de vu sur le combat oscille entre le général qui mène sa partie d’échec et des matelots sur le navire amiral de la flotte qui participe aux violents combats de la bataille. Le roman, assez court, présente avant tous une bataille qui est à la fois un affrontement militaire et la rencontre de deux points de vue/philosophies différentes.
En ce sens,le roman est une réussite et un plaisir à lire. Après avoir lu ce qui doit être quasiment l’ensemble des textes parus dans l’univers d’Évanégyre, j’espère que la prochaine publication, prévu pour 2015, montrera une facette moins guerrière de cette univers.

The Magician’s Land

Troisième, et dernier tome, de la série des magiciens de Lev Grossman (après The Magicians et The Magician King), The Magician’s Land est un roman sur l’entrée dans l’âge adulte, ou plutôt ce qui se passe lorsqu’on y arrive.
Si le second tome m’avait laissé un sentiment mitigé, le dernier tome me réconcilie avec la série et me donne envie de la voir à la fois comme une critique adulte des romans de Fantasy et d’Urban Fantasy et une métaphore de la sortie de l’enfance/adolescence (premier tome), de l’entrée dans la vie adulte (le second) et de l’entrée de plein pied dans celle-ci (ce tome).
Quentin a été chassé du monde magique de Fillory. Revenu dans notre monde, il décide de se prendre en main et trouve, tous d’abord, une place d’enseignant junior à Brakebills Preparatory College of Magic, avant de devoir reconsidérer, une fois de plus, son choix de carrière et se faire engagé par un oiseau qui parle afin de retrouver une étrange mallette. Accompagné en cela par Plum, une jeune magicienne également virée de Brakebills et qui est également liée à Fillory. En parallèle, sur Fillory, la fin du monde est prophétiser et les rois et reines de ce monde se lance dans un quête désespérée pour sauver leur monde.
Difficile d’en dire d’avantage sans révéler toute l’intrigue, mais j’ai beaucoup aimé ce roman qui conclut de manière très intéressante la trilogie de Lev Grossman.

American Fays

Chicago au milieu des années 20 : la prohibition, Caponne exilé mais toujours aux affaires, des gangs qui tentent de mettre à mal l’hégémonie de ce dernier et des Fays qui sont venus en Amérique avec les pionniers et qui s’y sont intégrés comme tous les autres.
C’est dans ce contexte légèrement explosif que Anne Fakhouri et Xavier Dollo propose un roman d’Urban Fantasy drôle et bien mené. Le lecteur peut y suivre les aventures des No Ears Fours, un petit gang (un chef maudit par une Fay, un gros dure un peu simplet, un musicien blanc qui joue comme un noir, aimé des fays et qui paie une dette, et un tueur froid, méthodique et doué) aux ordres de Caponne.
Lorsque des personnalités pro-prohibition sont assassinés tous les soupçons se porte sur Caponne. innocent, pour une fois, ce dernier charge les No Ears Fours d’enquêter et de trouver le coupable. L’enquête les ferra débusquer un gros complot impliquant des pontes de la ville, un golem, des Fays et qui, pour certains des No Ears Fours, est peut-être bien plus lié à leurs vies personnelles qu’ils ne l’auraient penser, et souhaiter.
Difficile d’en dire plus sans dévoiler l’intrigue (et même là j’en ai peut-être déjà trop dit), mais dans tous les cas American Fays est un bon roman, agréable à lire et dans un univers que j’aimerai bien explorer d’avantage.
Lu dans le cadre du challenge SFFF au féminin
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La lisière de Bohême

Beau premier roman de Jacques Baudou, La lisière de Bohême a le charme des romans courts et prenant « d’autrefois » (je ne sais comment le dire autrement, un sentiment de roman bien écrit aux tournures de phrase parfois un peu passées/intemporelles qui lui donnent un charme fou).
Une jeune femme rend visite à un célèbre écrivain dans sa retraite forestière, dans un coin de campagne française. Pas particulièrement fan de l’auteur, elle a néanmoins lu son dernier roman où apparaissent trois fantômes dont les descriptions correspondent à celle de trois personnages d’un livre d’images qu’elle a lu enfant. Souhaitant retrouver le titre de cette ouvrage, elle espère que l’écrivain pourra l’aider. Mais celui-ci n’a pas tiré ses fantômes d’un livre qu’il a lu, mais de véritable apparition qu’il a eu dans la forêt.
La jeune femme, aidée par l’écrivain, se lance alors dans un jeu de piste pour comprendre ses apparitions et leurs liens avec elle. Une recherche entre balades en forêt, découvertes des légendes de la région et de l’histoire d’une demeure fantasque avalée par la forêt : la Folie Millescande.
Je me suis véritablement laissé porté par la magie de ce court roman, tout au plus lui reprocherais-je l’utilisation d’éléments intéressants mas pas forcément liés entre eux et dont, pour certains, le mystère reste entier à la fin du roman. Mais que cette, petite, resérve ne vous empêches pas de vous laisser emporter, le temps d’une lecture, dans un monde forestier, rural et mystérieux.

La route de la conquête

Se déroulant dans l’univers d´Évanégyre, déjà abordé dans La volonté du Dragon, La route de la conquête compile une novella inédit et cinq nouvelles, dont une inédit également.
Le monde d’Évanégyre est parcouru par des champs magiques que de nombreux peuples ont appris à utiliser. L’Empire d’Asreth, guidé par un (des ?) dragon(s), a appris à utiliser cette magie de manière « rationnelle » et standardisée provoquant ainsi une révolution industrielle. Portées par une mission civilisatrice : sauver le monde, les légions de l’Empire conquièrent inexorablement, par les armes ou la diplomatie, les nations du monde.
Le recueil présente des histoires se déroulant à divers moment de l’histoire d’Évanégyre, avec les évolutions technologiques qui vont avec le passage du temps, et propose des histoires de bonne qualité.
« La route de la conquête » décrit la dernière conquête du généralissime Stannir Korvosa : une plaine herbeuse perdue à la fin d’un continent. La conquête de la plaine représente pour la généralissime vieillissante et fatiguée un défi de taille : comment obtenir la soumission d’un peuple qui ne comprend pas le concept, le tout en évitant une effusion de sang ?
« Au delà des murs » et « Bataille pour un souvenir » sont deux histoires qui se répondent car elle présente la même bataille du point de vue de chaque belligérant. « Au delà des murs » m’avait laissé un avis très mitigé lors de ma première lecture en 2011, j’en avais oublié la chute et la relecture de celle-ci m’a plus bien d’avantage, au point de la trouver même très bonne (la meilleur du recueil) : l’histoire d’un soldat qui est accusé de crimes de guerre dont il ne se souvient pas et qui bascule (ou pas, la nouvelle n’y répond pas) dans la folie. « Bataille pour un souvenir », elle, se focalise sur la dernière bataille, perdue d’avance, d’un guerrier mémoire : un homme capable de canaliser la magie du monde au prix de ses souvenirs.
Je recopie ici ce que j’ai dit en janvier dernier de la nouvelle  « La Fin de l’Histoire » :  Une histoire de colonisation et d’un peuple vivant le monde comme une gigantesque narration qui, pour eux, arrive à son terme. Un texte très sympathique et intéressant, fortement inspirer par l’Amérique Latine et qui me donne envie de lire d’autres textes dans cet univers.
« Le Guerrier au bord de la glace » est le destin d’un soldat lors d’une guerre civile dans l’Empire. Pilote de ce qu’il faut bien appeler un Mecha, il se retrouve en difficulté et doit lutter pour survivre. Seconde nouvelle qui m’a le plus plus, sa fin un peu abrupte est très frustrante, j’exige une suite !
« Quelques grammes d’oubli sur la neige » est la nouvelle se déroulant la plus dans le futur d’Évanégyre alors que la gloire de l’Empire n’est plus que légendes et mythes et que la « technologie » a régressé. Une nouvelle moyenâgeuse qui montre un futur bien sombre pour l’Empire.
Le recueil La route de la conquête fut une bonne lecture, mais qui me laisse un sentiment de frustration. En effet, je ne sais si c’est parce que je n’ai pas lu le premier roman se déroulant dans le même univers, mais j’ai eu constamment l’impression qu’il me manquait des clefs pour apprécier les nouvelles : qui dirige l’Empire, que sont les dragons, quel est cette menace qui sou-tend l’idéologie de conquête de l’Empire, etc. En fait, j’ai apprécié une partie des textes car les ayants déjà lus et mis en relation avec les autres, j’avais une meilleure compréhension des enjeux du monde.

Sleeping Late on Judgement Day

Troisième tome de la série (après The Dirty Streets of Heaven et Happy Hour In Hell), Sleeping Late on Judgement Day débute peu de temps après le second tome de la série.
Bobby, un avocat angélique officiant de la ville californienne, et imaginaire, de Saint-Judas a eu une vie compliquée ces derniers temps : tombé amoureuse d’une démone, il est allé en enfer pour tenter de la retrouver, a cru y être arrivé et s’est fait avoir par un grand duc des enfers; il a été impliqué, bien malgré lui, dans l’apparition d’une « troisième voie » qui a soustrait des âmes au paradis et dont un de ses amis angélique est membre. Pour couronner le tout, il a mis à jour une conspiration impliquant un archange et un grand duc des enfers en ayant même, brièvement, en sa possession la plume de l’archange impliqué.
Revenu à la case départ, ou presque, Bobby décide de se procurer l’autre symbole de la conspiration : la corne du grand duc. Pour ce faire il décide d’en apprendre le plus possible sur l’archange responsable de la « troisième voie » qu’il a réussit à identifier. Devant navigué entre un groupe néo-nazi qui pense qu’il a déjà la corne, des amazones venus l’aider, une archange qui est une ancienne déesse perse et les soupçons de ses chefs (le paradis et ses archanges), Bobby aura fort à faire pour sauver son âme et récupérer sa petite-amie….
Plus interessant que le second tome, Sleeping Late on Judgement Day m’a beaucoup plus. Il propose une conclusion aux divers arcs narratifs ouvert dans le premier tome de la série, tout en proposant d’autres pour une éventuelle suite. Perso je suis fan !

Le jardin des silences

Troisième recueil de nouvelles de Méanie Fazi, un genre dans lequel elle excelle, Le jardin des silences propose douze nouvelles, dont deux inédits.
Passé la frustration de réaliser que j’avais déjà lu la plupart d’entre elles (et donc que je n’en découvrirai que peu de nouvelle), j’ai plongé avec délice dans cet excellent recueil. Les nouvelles vont du bon au très bon et le jugement sur ce qui est « très » dépendra probablement plus des sensibilités de chaque lecteur que des qualités d’écriture des textes.
Sans détailler tous le recueil, les nouvelles qui m’ont le plus touchées sont :
« Swan le bien nommé » : une récriture hommage aux contes d’Andersen sur une fille/femme qui doit supporter une épreuve personnelle afin de sauver son petit frère transformé en cygne.
« L’arbre et les corneilles » : une nouvelle de Noël sur le thème de la transmission familiale et de la filiation. Pour moi le meilleur texte du recueil.
« Le jardin des silences » : une nouvelle qui met une femme face à ses choix de jeunes adultes. Une histoire qui se découvre tout en douceur mais qui est très forte.
« Un bal d’hiver » : une autre nouvelle de Noël sur le deuil, la famille et la capacité à refaire sa vie.
« Trois renards » : voici ce que j’en vais dit lors de la chronique du recueil des Imaginales où elle a d’abord été publiée : « C’est une nouvelle fantastique sur une musicienne qui, lorsqu’elle joue, voit, comme d’autres avant elle, les animaux. Cette connexion lui échappe peu à peu alors qu’elle s’embourbe dans une relation amoureuse violente. Une superbe nouvelle sur la violence conjugale et la musique. »

Lu dans le cadre du challenge SFFF au féminin

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Martyrs 1 & 2

Premier et second tome d’une trilogie, l’histoire de Martyrs se passe dans un monde de Fantasy assez classique : un continent dominé par un Roi dont la famille a réalisé l’unification de plusieurs royaumes il y a une centaine d’année, des humains uniquement, les Arsekers aux yeux d’or qui portent en eux la trace de la magie des dragons disparus qui ont été chassés par leurs ancêtres, une « race » qui a été exterminée par le pouvoir et dont les rares membres survivent cachés.

Les romans suivent l’histoire de deux frères, Arsekers, assassins et jeunes qui sont basées à Arlessen, la plus grande cité du monde, qui a su conserver une partie de son indépendance et où les Arsekers ne sont pas traqués. Suite à la rencontre avec un mystérieux borgne arsekrs, les deux frères vont être lancé dans un ensemble d’intrigues qui les feront côtoyer les grands de ce monde, les mettront au centre de grands changements et des mystères du monde.

Le premier tome pose les bases de l’histoire et met en place les grandes « questions » de la trilogie : qui est le borgne, une révolte d’une île farouchement indépendante (type « Écosse »), une histoire d’amours avec la dernière héritière de la ville d’Arlessen enfermée dans son château, le mystère des fantômes qui sont apparus depuis un peu moins de 100 ans aux quatre coins du royaume et de l’Écriture, une nouvelle religion dont le livre saint contient des prédictions sur l’avenir qui se sont presque toutes réalisées….

Le second tome (attention spoilers) voit les lignes de tensions du premier tome se déplacer. Un des deux frères a été projeté dans le temps et se révèle être en fait le mystérieux borgne, son histoire est intiment liée aux dragons, aux Arsekers et à l’Écriture. Le Royaume est au bord de la guerre civile avec une rébellion, un coup d’état de la sœur du roi, une guerre avec la nation Arseker. Les deux frères auront fort à faire pour protéger Kassis l’héritière d’Arlessen qui pourrait même avoir un droit au trône.
Bien qu’ayant parfois quelques longueurs, les deux premiers tomes de la trilogie sont très agréables à lire et développent une histoire pleine de rebondissements. J’attends avec curiosité et intérêt le troisième et dernier tome.

The Dystopia Chronicles

Faisant suite directe à The Atopia Chronicles, The Dystopia Chronicles suit plusieurs des personnages principaux du premier volume qui parcours le monde, d’abord ensemble, puis rapidement de manière séparée, afin de retrouver le corps d’un de leurs amis qui a été emporté par son proxy (l’IA qui s’occupe du corps d’un individu, entre autre, lorsque ce dernier est occupé dans le cyberespace).
Ces recherches se font dans un monde en plein changement : le système de réalité virtuel d’Atopia est déployé dans le monde entier, des tensions croissantes émergent entre Atopia et Terra Nova (l’autre « île mobile indépendante ») qui laisse voir la possibilité d’une guerre, les personnages passent du statut de suspects à celui de terroriste. L’histoire montre un monde bipolarisé, introduisant des hommes-animaux génétiquement modifiés et divers factions anti/pro-technologique.
Difficile d’en dire d’avantage sans déflorer les divers péripéties et surprises de l’intrigue. Ceci étant dit, j’ai beaucoup moins apprécié ce second tome : il s’égare dans des délires mystiques de fin du monde, des intelligences sorties du lointain passé de la Terre, des mondes parallèles…. La vision du futur intéressante du premier tome est ici complétement mise de côté pour une intrigue qui s’égare dans des méandres inutiles.
Mon conseil, lisez le premier tome en ignorant l’intrigue posée par son prologue et en ferment un oeil sur son twist final et épargnez vous la pénible lecture du second tome !