Le cercle de Farthing

Roman policier se déroulant en 1949, Le cercle de Farthing suit l’enquête de l’inspecteur Carmichael qui cherche le meurtrier de Sir James Thirkie retrouvé dans son lit, poignardé, barbouillé de rouge à lèvre et avec une étoile juive sur le torse. Le meurtre ayant eu lieu dans la résidence de campagne dit de « Farthing » où sont réunis nobles et membres de la bonne société, proche du sommet de l’état, et ce peu de temps avant un vote important à la chambre des lords.
L’enquête de l’inspecteur Carmichael est entrecoupé d’extrait du journal de Lucy, la fille des maitres des lieux qui s’est mariée avec un banquier juif, au grand déplaisir de sa mère, qui se retrouve le suspect idéal, bien que l’inspecteur Carmichael ait des doutes.
Ce qu’il faut savoir c’est que Le cercle de Farthing est également une uchronie dont le point de divergence est le traité de paix signé, grâce au travail de James Thirkie, en 1941 entre le Royaume- Uni et l’Allemagne Nazi. Hitler est donc toujours au pouvoir en Allemagne, la guerre avec l’URSS est encore en cours et les Etats-Unis ne sont jamais entré en guerre.
Dans ce contexte, l’anti-sémitisme et l’anti-bolchévisme sont fort au Royaume-Uni également et la présence d’un juif que tous semble désigné comme le coupable vaut quasiment preuve de sa véritable culpabilité.
Le cercle de Farthing propose une enquête policière aux ramifications politiques importantes, dans une uchronie fascinante et à la fin amer. Le tout est servi par l’écriture de qualité de Jo Walton qui sait également placer l’humain au centre de ses romans.

Son of the Black Sword

Premier tome d’une trilogie de Larry Correia, Son of the Black Sword se déroule dans un monde de Fantasy où la société est stratifiée en différentes classes (incluant des « intouchables » considérés comme des propriétés). Le monde a été changé, dans un passé lointain lorsque les démons sont tombés du ciel, après avoir été chassé dans les océans (d’où ils ressortent périodiquement, et individuellement pour attaquer les hommes) un âge des rois est venu et passé.
 
Aujourd’hui ces âges anciens sont non seulement oubliés de presque tous mais également tabous. Ashok est un protecteur, un ordre de guerrier chargé de faire appliqué la Loi (qui régit la vie de tout un chacun et la place de tous dans le monde). C’est non seulement le prototype du guerrier, mais en plus un guerrier aguerri porteur d’une des rares épées ancestrales (une lame fait de métal noir qui contient les compétences guerrières de tous ses porteurs).
 
Quand il apprend que sa vie est un mensonge et que ses origines sont peu honorables, la vie d’Ashok est détruite, il se rend à la justice et ce guerrier honorable, pétris de la Loi, attend son jugement. Sa surprise est grande lorsqu’il se retrouve, sans le savoir, au centre d’une conspiration pour exterminer les « intouchables » et renverser le pouvoir. Envoyé servir le prophète des anciens dieux oubliés, chef d’une rébellion d’intouchables, Ashok voit sa vision du monde d’avantage entamée.
 
Son of the Black Sword est un roman de Fantasy au rythme bien mené et très agréable à lire. J’attend avec impatience le tome suivant pour savoir comment l’histoire de Ashok va se terminer.

Ancillary Sword & Mercy

Respectivement second et troisième tome (en fait première et seconde partie d’un gros roman) de la série d’Ann Leckie (après le très moyen Ancillary Justice) Ancillary Sword et Ancillary Mercy ont été de très bonnes surprises. Les deux livres, la première et la seconde moitié d’une même histoire, sont non seulement très agréable à lire (mention particulière pour la lectrice des livres audios VO qui donne une excellente prestation) mais également intéressant.
 
Breq, l’unique ancillaire survivant d’un vaisseau de guerre détruit, a partiellement obtenu vengeance sur  le Seigneur du Radch (un empire qui contrôle de nombreux systèmes) en rendant visible le fait que les différentes facettes de son être (le Seigneur à de nombreux clones qui sont des copies de lui même et qui forme un tous) sont en désaccord, déclenchant ainsi une guerre civile. Nommée capitaine d’un vaisseau, adoptée dans la famille du souverain, Breq est chargée de supervisé et maintenir le calme sur un système.
 
Ancillary Sword propose ses premiers pas dans ce rôle et présente un système où les castes dirigeantes stigmatise et exploite une partie de la population, une station dont une partie a été abimée à la construction, n’a jamais été réparé et échappe au contrôle de l’IA de la station. L’arrivée de Breq, et son sens de la justice, va secouer l’édifice sociale du système. Si on ajoute à cette situation, la mort accidentel d’un émissaire des Presger (une race extraterrestre dont les humais savent peu de chose si ce n’est qu’elle leur est technologiquement largement supérieur) et les rumeurs de la guerre civile qui commence à déchirer le Radch, l’ancien vaisseau aura fort à faire.
 
Ancillary Mercy fait suite directe à Ancillary Sword et voit les événements se précipiter :  l’arrivée d’un nouvel émissaire des Presger, un vaisseau de l’époque avant l’avènement du Seigneur du Radch et l’arrivée de la guerre civil dans le système vont avoir un impact non prévu sur l’ensemble du Radch.
 
Les deux romans en proposant des intrigues somme toute très « régionales » donnent une direction plus claire à l’histoire. Les divers retournements et la conclusion, logique, mais surprise de la trilogie ouvre également des perspectives intéressantes. Pour moi il est claire que ces deux romans sont supérieurs au premier. Mes seules réserves seraient éventuellement l’accumulation de personnages « particuliers » et la sous-exploitation de plusieurs d’entre eux et la capacité démesuré du personnage principal à faire changer les choses. Il n’en reste pas moins que Sword et Mercy proposent clairement une fin de cycle supérieur à son premier tome.

Luna New Moon

Dernier roman de Ian McDonald (et premier tome d’une série de deux, ou trois ?), Luna New Moon se déroule dans une centaine d’années alors que la Lune est habitée par un million et demi d’humains et qu’elle fournit en énergie (grâce l’hélium-3 contenu dans son sous-sol) et en minerais la Terre.
 
Sur la Lune l’oxygène, l’eau, la bande passante et le carbone (pour imprimer des objets) sont les quatre paramètres de bases qui sont nécessaire à la vie. Si la majorité de la population doit travailler dur pour survivre dans cette environnement hostile, cinq grandes familles, les dragons, organisées en Corporations, se partagent les richesses de notre satellite.
 
Luna New Moon suit le destin de la famille Corta, originaire du Brésil, dont la matriarche mourante, Adriana Corta a battit un empire financier basée sur l’exploitation de l’hélium-3 et qui est en conflit, plus ou moins violent, à la famille Mackenzie, d’origine australienne, qui contrôle l’exploitation minière de la Lune.
 
Le roman propose ainsi une histoire dynastique suivant la matriarche du clan Corta, ses enfants, nés sur la Lune de mère porteuse, et ses petits-enfants. Les relations au seins de la famille et avec les quatre autres dragons sont dignes de la série Dallas ou d’une telenovela brésilienne : lutte de pouvoirs entre frères et sœurs, relation avec l’ennemis de toujours la famille Mackenzie, relation avec les autres familles, avec la Lune. La loi sur la Lune est violente, tout est basé sur des contrats qui peuvent se renégocier ou se briser, les jugements par combats, parfois à mort, sont autorisés et le vendetta entre familles sont des choses qui arrivent.
 
Dans ce contexte, le roman suit les points de vue de différents membres de la famille et d’une nord-américaine récemment arrivé sur la Lune qui va se retrouver à travailler de manière proche avec la famille Corta. Le roman se lance par la tentative d’assassinat contre l’ainé de la famille et, à partir de là, montre l’évolution de la famille jusqu’à une fin qui me fait attendre le tome suivant avec impatience.

The Flex & The Flux

 Deux premiers tomes de la série « Mancer », The Flex et The Flux sont deux romans se déroulant à New York « de nos jours ».

Certains individus développent une obsession si forte qu’ils arrivent à altérer la réalité : une personne obsédée par le feu peut le contrôle, quelqu’un obsédé par les jeux vidéos peut leur donner une réalité, etc. Ces individus, connus sous le nom de « Mancer », sont craints par tous le monde, à la fois par leu puissance mais également parce que l’Europe a été détruite à la fin de la seconde guerre mondial lorsque des « mancers » se sont affrontés et ont créer des trous dans la réalité elle-même. L’armée a une unité spécial qui les traque et leurs lave le cerveau afin de les mettre à son service. Si les « mancers » sont un danger pour la réalité, le fait que la réalité réagisse mal à leur manipulation et provoque un retour de manivelle (le flex) qui détruit ce à quoi ils tiennent le plus les rends dangereux pour leurs proches également.
Paul Tsabo est un ancien policier, divorcé avec une petite fille, il travaille pour une compagnie d’assurance. Il est également une petite célébrité pour avoir tuer une « mancer ». Acte qui le ronge, surtout depuis que son obsession pour la paperasse à fait de lui un « mancer » capable de manipuler les registres et les administrations. Lorsque sa fille passe à deux doigts de mourir bruler car une « mancer » fabrique et vend de la drogue qui donne des pouvoirs mais rend les backslach dangereux également, Paul se décide à la traquer. Durant son enquête il rencontrera et se liera d’amitié avec une « videomancer ».
 
Le second tome (The Flux) se déroule quelques années après et implique la découverte d’autres « mancers » à New York et la lute de Paul contre un ordre établis qui le menace et menace sa fille.
 
The Flex et The Flux sont deux romans d’urban fantasy fort sympathique que j’ai pris plaisir à lire.

La Justice de l’ancillaire

Premier tome, couronné pas de nombreux prix outre-Atlantique, d’une trilogie, La Justice de l’ancillaire suit le chemin vers la vengeance d’une IA de vaisseau de guerre.
 
Le vaisseau « Justice of Toren » a passé plus d’un millénaire à servir l’Empire du Radch d’annexion de planète en annexion. Composé d’un équipage humain et de plusieurs corps (des prisonniers lobotomisés) qu’elle peut contrôler (les ancillaire qui sont des extensions d’elle-même), le vaisseau était un puissant vaisseau de guerre et de pacification. Aujourd’hui détruit, il ne reste de « Justice of Toren » qu’un ancillaire qui recherche depuis vingt ans un moyen de pouvoir tuer une Anaander Mianaai (le seigneur du Radch dont la conscience est distribuée entre plusieurs ancillaires).
 
Le roman débute alors que l’ancillaire est sur le point de mettre la main sur une arme capable de l’aider à accomplir la mission qu’elle s’est donnée. L’ancillaire, sur une planète loin de tous, trouve un de ses anciens lieutenants qui a passé plusieurs centaines d’années en animation suspendue dérivant dans l’espace. Ce premier tome se concentre sur la vengeance de l’ancillaire et sur les raisons qu’il la pousse à vouloir se venger.
 
Si j’ai apprécié la lecture de  La Justice de l’ancillaire, j’ai un faible pour les IA de vaisseau, et qu’objectivement le roman est bien écrit; force m’est d’admettre qu’Ann Leckie produit ici une SF militariste somme toute assez classique et peu imaginative dans sa conclusion. Le gimmick consistant à ne pas distinguer le genre des protagonistes dans l’histoire (l’Empire Radch ne fait pas la distinction)  a surtout fait couler pas mal d’encre chez nos voisins américains mais, en soi, n’apporte pas vraiment un plus à l’histoire. Au final, donc, un roman sympathique mais classique.

Armada

Armada est un sympathique roman de Ernest Cline qui se passe une dizaine d’années dans notre futur.
Il suit Zack Lightma, un ado en fin d’étude. Zack est un gamer averti, il est parmi les dix meilleurs joueurs d’un jeu de combat entre vaisseaux spatiaux, il a perdu son père bébé ce qui lui laisse un tempérament un peu violent lorsqu’on le cherche sur le sujet. Son père lui a laissé de nombreux jeux vidéo et un journal dans lequel il décrit comment les jeux vidéos sont une conspirations du gouvernement afin de préparer la population à une invasion extraterrestre et les entrainés aux combats…
Lorsqu’il voit, depuis la fenêtre de sa classe, un drone de combat sortit tous droit de son jeu vidéo préféré, Zack pense à un surmenage. Mais lorsque, quelques jours plus tard, un vaisseau de l’Alliance de défense terrestre se pose dans la cours de son école et demande qu’il les accompagne sa vie bascule. Il apprend que la Terre est sur le point de vivre une véritable invasion extraterrestre et que son jeu favoris est réellement un programme d’entrainement à la défense de la Terre. Zack devient alors un rouage de la défense de la Terre, mais l’invasion ne cache-t-elle pas autre chose ?
Le roman se divise en trois parties : une sur la vie quotidienne de Zack, une sur la découverte de l’Alliance de défense terrestre et les premiers combats et finalement les moments de doute et la révélation finale.
Armada n’est pas un mauvais roman, il est bien écrit, agréable à lire et a la bonne taille pour garder le lecteur. Maintenant il n’est pas plus que cela : un roman sympathique. Il parlera sans doute a des ados/jeunes adultes gamers, il divertira un moment les autres lecteurs sans leur laisser une marque durable.

The Dark Forest

Second tome de la trilogie de l’auteur chinois Liu Cixin, The Dark Forest débute peu de temps après la fin du premier tome. L’humanité est maintenant consciente de la menace extraterrestre qui se dirige vers la Terre et qui risque de détruire l’humanité d’ici quelques siècles.

Alors que le développement scientifique et technologique est limité au perfectionnement des découvertes déjà effectuée et que l’ennemis est capable de connaitre à toute instant, et de manière instantanée l’ensemble des productions de l’humanité, et les discussions que les gens peuvent avoir (grâce aux nombreux sophons qui espionnent la Terre et limite les découvertes en physique fondamentale), l’ONU créé le programme Wallfacer afin de préparer l’humanité à l’arrivée des extraterrestres.

Quatre hommes sont nommés et chargés de développer une stratégie afin de défendre l’humanité. Ils ont à leur disposition l’ensemble des ressources des états du monde et n’ont de compte à rendre à personne. Les sophones ne pouvant en effet pas lire dans les esprits, ces quatre hommes doivent garder leurs véritables objectifs un secret. Si quatre d’entre eux sont des scientifiques et hommes politiques connus, le quatrième, et personne principale du roman, est un illustre inconnu.

Luo Ji est le premier surpris par cette nomination et décide, dans un premier temps, de mener une vie tranquille au frais de l’ONU. Forcé à ce mettre au travail, il semble proposer des idées complétements absurdes, pourtant c’est le seul qui est directement menacé de mort par l’ennemis.

Le roman est divisé en deux parties. La première montre les errements de Luo Ji à notre époque et comporte une histoire d’amour qui est peut-être un peu trop largement développée, La seconde partie se déroule deux cents ans dans notre futur, alors que Luo Ji est éveillé après un séjour en caisson d’hibernation, et que l’humanité est confiante dans ses espoirs de victoire (elle a construit une flotte de vaisseaux spatiaux impressionnante et pousser au maximum les découvertes technologiques déjà réalisées au moment de l’arrivée sur Terre des sophons).

Alors que le projet Wallfacer est démantelé et que Luo Ji redevient un simple citoyen le doute demeure sur la supériorité réel de l’humanité et sur les plans réels de Luo Ji.

Après avoir été un peu déconcerté par le début du roman, j’ai découvert avec plaisir un second tome qui prend des risques avec son histoire et prolonge le premier tome et le poussant dans une nouvelle direction. La conclusions de The Dark Forest est particulièrement intéressante et ouvre ma curiosité quand au contenu du troisième et dernier volet du cycle. The Dark Forest est sans nul doute une œuvre majeure de la science fiction contemporaine.

The Rise of Endymion

Dernier volet de la série Hypérion/Endymion, The Rise of Endymion a, si j’ai bien compris, assez mauvaise réputation dans la blogosphère; ayant trouvé le tome précédent très intéressant mais un peu long, je craignais que le dernier tome, débutant quelques années après et suite directe du précédent, soit du même tonneau. Disons le tous net : ce ne fut pas le cas. Il s’agit pour moi du meilleur tome de la série, avec le premier volume.
 
The Rise of Endymion est volumineux et riche en information. Le lecteur suit le retour de Aenea dans l’espace contrôlé par le Pax suite à la fin de son apprentissage d’architecte. Son histoire est perçu par les yeux d’Endymion qui est le narrateur de tous le récit. Son histoire à lui, et celle d’Aenea est complétée par celle de la croisade lancée par l’Eglise contre les Oyster qui vivent dans l’espace et ont commis le crime de modifier leur biologie afin de s’adapter à des environnements non-viables pour des humains normaux. Dans ce volume Aenea devient réellement « celle qui enseigne » et accepte son
rôle messianique.
 
Le lecteur trouve ici réponse à toutes les questions laissées en suspens dans les trois tomes précédents : les plans de l’Eglise, des IA, le lien d’Aenea avec le « vide qui lie », etc. J’apprécie peu les romans qui laissent un trop grands nombres de questions sans réponses, autant dire qu’ici j’ai apprécié énormément de ne pas rester dans le noir.
 
Bref Hypérion/Endymion est clairement un incontournable de la SF dont je ne peux comprendre pourquoi j’ai attendu autant avant de le lire.

The Long Utopia

Quatrième volume (sur cinq de prévu) et probablement dernier tome, suite à la mort de Pratchet, The Long Utopia continue de décrire l’histoire de l’humanité depuis qu’elle est capable, grâce à un dispositif utilisant une pomme de terre comme source d’énergie, de passer dans des terres parallèles à la notre (qui n’est plus viable suite à l’explosion du super volcan du Yellowstone).
Se déroulant quelques années après le dernier tome, The Long Utopia suit toujours le devenir des différents personnages introduits dans les romans précédents. Une intrigue principale sert néanmoins de fils rouge au roman et finit par réunir les différents protagonistes face à une menace de grande envergure : des créatures insectoïdes, intelligentes qui viennent d’une autre planète en traversant les mondes via le « Nord/Sud ». Ces créatures sont sur une version de la longue terre où les androïdes Agnis et Lobsang (qui est officiellement mort) se sont établis afin de cultiver la terre et de vivre une vie de pionner.
En parallèle à cette intrigue centrale, le roman s’intéresse au destin des « Nexts », ses humains très intelligents mais doués de peu d’empathie qui apparaissent avec la colonisation de la Longue Terre et à l’histoire familiale de Joshua Valiente, maintenant divorcé et vivant le plus claire de son temps dans une des terres sauvages.
The Long Utopia plaira à ceux qui ont apprécié le reste de la série. Il a, globalement, les mêmes qualités et travers que les autres tomes : une écriture agréable et intelligentes, des personnages individuels bien construits, le développement de l’histoire de l’humanité sur un temps assez long (une vie humaine pour l’ensemble de la série), des histoires qui semblent parfois surtout être un prétexte à l’exploration géographique de la Longue Terre et qui ont tendance à aller dans beaucoup trop de direction.
Ce dernier tome forme également un sorte de fin a plusieurs des histoires individuels. Je ne suis pas certain que le cinquième tome prévu, maintenant que l’un des deux auteurs n’est plus parmi nous, sorte réellement un jour. Il n’en reste pas moins que cette série est pour moi une vraie réussite !