L’ordre du labyrinthe

Les Moutons électriques poursuivent leur objectif de publier l’œuvre de Lisa Goldstein, écrivaine américaine pas (ou peu ?) traduite par chez nous avant (message perso pour l’éditeur : vous ne voudriez pas vous pencher sur les textes de Charles De Lint ?). Avec L’ordre du labyrinthe, les Moutons propose un texte d’Urban Fantasy fort sympathique.
Molly Travers a été élevé par sa tante à la mort de ses parents, elle ne se connait aucune autre famille et vit de job d’intérims. Lorsqu’un détective privé vient la voire en prétendant travailler pour un autre membre de sa famille elle se lance dans la découverte de son histoire familiale. Une histoire qui, passant par l’Angleterre, semble liée à une famille de magiciens et d’illusionnistes ayant parcouru les États-Unis au début du XXe siècle et d’un mystérieux ordre de spiritistes : l’ordre du labyrinthe.
Promenant le lecteur de révélation en révélation, en même temps que son personnage principale, L’ordre du labyrinthe donne à lire une histoire fort sympathique où illusions, magies et révélations sont liés. Un roman montrant bien la richesse du genre de l’Urban Fantasy.

Sombres cités souterraines

Les Moutons Électriques publie ce mois un roman, paru en 1999, de l’écrivaine américaine Lisa Goldstein : Sombres cités souterraines. Il s’agit d’Urban Fantasy, une histoire où les mythes rencontre des hommes et femmes normaux.
L’histoire se centre autour de trois protagonistes : Jerry, un homme d’âge mur dont la mère, avec qui il est en froid, a utilisé ses « aventures » d’enfants pour écrire une série à succès dans la veine de Narnia & Co, Ruthie, trentenaire, mère célibataire et journaliste travaillant sur un livre à propos de la dite série, et Sarah une jeune avocate dont le maris a été tué dans des circonstances sordides.
Les trois personnages vont se retrouver au centre d’évènements mystiques impliquant le « pays d’en bas », une quête de l’Oeil, des dieux égyptiens, les métros du monde et le passé de Jerry….
Sombres cités souterraines est un sympathique romain qui correspond tout à fait à l’Urban Fantasy en vogue à la fin des années nonante, début des années deux-milles : la rencontre de notre monde contemporain avec les dieux du passé, une dichotomie entre le monde de la surface et le monde des profondeur, l’importance des métros et de la « vie » souterraine de nos villes, des luttes cachées, des ponts entre les mythes et la littérature infantile. Dans ce sens, Sombres cités souterraines a tout à fait sa place à côté de romans comme American Gods ou Neverwhere de Gaiman.