Destroyer of Worlds de Larry Correia

Troisième tome de ce qui devait être une trilogie mais qui (c’est à la mode outre-Atlantique également) sera une série plus longe, Destroyer of Worlds de Larry Correia débute là où le tome 2 de se termine.

Ashok Vadal est maintenant général d’une rébellion. Alors qu’il se rend avec les soldats rebelles en direction d’un havre caché au cœur de la montagne, les juges de la capital décide l’extermination des sans-castes d’une région (comme teste pour un projet d’extermination plus grand). Ashok ne peut rester sans rien faire et le rébellion prend une tournure militaire.

En parallèle le lecteur est amené à suivre les trajectoires d’une historienne de la capital en possession d’un puissant artefact que le grand inquisiteur Ormand veut à tous prix et de Jakdish un guerrier de Vadal qui cherche pardon et gloire au près de son seigneur. La trajectoire de ses deux personnages va se croiser à Vadal…

Correia fait évoluer sa grande fresque de Fantasy, on sent la guerre qui se rapproche et les différents pions se mettre en place alors qu’en coulisse des forces anciennes semblent manipuler le tous. Comme pour les précédents Destroyer of Worlds est un roman haletant dont j’attend maintenant la suite avec impatience.

House of Assassins

Second tome de la trilogie du Guerrier oublié, House of Assassins débute là où le premier tome s’était arrêté.

Angruvadal l’épée ancestrale s’est brisée, Thera la prophétesse, bien involontaire, de la rébellion et des anciens dieux a été enlevé par les magiciens de la maison perdue, Ashok Vadal l’ancien protecteur de la Loi devenu chef rebelle a donc fort à faire.

House of Assassins suit donc la traque des assassins mages qui ont enlevés Thera, en parallèle le lecteur peut voir comment le complot pour prendre le contrôle du pouvoir se déroule. Sans dévoiler toute l’intrigue, le roman est toujours aussi bien écrit et développe une histoire et un monde sombre et bien écrit.

J’attends de pied ferme le troisième et dernier tome (fin 2020 normalement).

Son of the Black Sword

Premier tome d’une trilogie de Larry Correia, Son of the Black Sword se déroule dans un monde de Fantasy où la société est stratifiée en différentes classes (incluant des « intouchables » considérés comme des propriétés). Le monde a été changé, dans un passé lointain lorsque les démons sont tombés du ciel, après avoir été chassé dans les océans (d’où ils ressortent périodiquement, et individuellement pour attaquer les hommes) un âge des rois est venu et passé.
 
Aujourd’hui ces âges anciens sont non seulement oubliés de presque tous mais également tabous. Ashok est un protecteur, un ordre de guerrier chargé de faire appliqué la Loi (qui régit la vie de tout un chacun et la place de tous dans le monde). C’est non seulement le prototype du guerrier, mais en plus un guerrier aguerri porteur d’une des rares épées ancestrales (une lame fait de métal noir qui contient les compétences guerrières de tous ses porteurs).
 
Quand il apprend que sa vie est un mensonge et que ses origines sont peu honorables, la vie d’Ashok est détruite, il se rend à la justice et ce guerrier honorable, pétris de la Loi, attend son jugement. Sa surprise est grande lorsqu’il se retrouve, sans le savoir, au centre d’une conspiration pour exterminer les « intouchables » et renverser le pouvoir. Envoyé servir le prophète des anciens dieux oubliés, chef d’une rébellion d’intouchables, Ashok voit sa vision du monde d’avantage entamée.
 
Son of the Black Sword est un roman de Fantasy au rythme bien mené et très agréable à lire. J’attend avec impatience le tome suivant pour savoir comment l’histoire de Ashok va se terminer.

Tokyo Raider & Murder on the Orient Elite

Deux nouvelles viennent de paraitre dans l’univers des chroniques du Grimnoir. Murder on the Orient Elite est une exclusivité Audbile (et est gratuite jusqu’au premier janvier 2015) et Tokyo Raider est tirée d’une anthologie, mais est également disponible « à la pièce » sur Audible (format dans laquelle je l’ai acheté).
Tokyo Raider se déroule bien après l’intrigue des romans (dans les années 50) et met en scène Joe Sullivan, le fils de Jake Sullivan héro de la trilogie du Grimnoir. Joe est dans l’armée américaine où il subit quelque discrimination du à ses origines en partie japonaise (par sa mère). Envoyé à Tokyo comme « conseiller militaire », il devra prendre le contrôle d’une armure géante afin de défendre la ville contre une invocation majeure au service de la Russie stalinienne, en guerre contre l’Impérium.
Tokyo Raider est une nouvelle distrayante dans l’univers du Grimnoir; elle joue délibérément la carte du « robot géant vs godzilla » et laisse entrevoir qui sont les enjeux futurs de cet univers.
 

Murder on the Orient Elite se déroule cinq ans après la fin de Foudre de guerre, cette nouvelle suit Jack Sullivan, devenu « ancien » de la société secrète du Grimnoir, dans une enquête mouvementée sur le dirigeable de luxe l’Orient Elite qui traverse l’Atlantique en direction de l’Argentine. Lors de son enquête, Sullivan aura à faire aux Impériaux japonais, au service secret russe au service de Staline et à une mystérieuse faction qui manifeste des pouvoirs surprenants.

Très sympathique à lire/écouter, cette nouvelle laisse entrevoir que Correia a encore dans sa manche des intrigues pour son univers. Je ne serais pas surpris de voir bientôt un nouveau roman dans cet univers…

Warbound

Troisième, et dernier, tome de la trilogie des Chroniques du Grimnoir, Warbound reprend avec bonheur les éléments qui font des deux premiers tomes d’excellents romans d’aventures : de la magie, des batailles, un ennemis plus puissant que puissant et des gros flingues !
Dans Warbound Jack Sullivan et la société secrétè du Grimnoir se lance à la recherche du « pathfinder », le scout de la créature qui se nourrit de magie et qui, si elle est prévue, viendra sur Terre pour tous dévorer. Dans leur quête, ils devront se rendre dans l’Empire japonais et affronter un ennemis plus malins et discrets que ce qu’ils attendaient.
Dans le même temps, les chevaliers américains doivent faire face au vélite du gouvernement de Roosevelt de réguler d’avantage la magie en obligeant les actifs à porter des brassards d’identifications. Faye sait maintenant qu’elle est maudite et part à la recherche d’un chevalier capable de l’aider à mieux comprendre sa malédiction.
Ce dernier tome est très sympathique à lire et conclut agréablement la trilogie. Si je voulais être vraiment très critique je dirais que la trame narrative américaine est sans doute sous-exploitée et que le moto « toujours plus dangereux et toujours plus puissant » culmine un peu dans ce dernier tome. Mais comme la trilogie est vraiment bonne et la lecture jouissive, je n’en tiendrais par rigueur à l’auteur.

Malédiction

Second tome des Chroniques du Grimnoir, Malédiction, Spellbound, débute quelques mois après la fin du premier tome.
Le chairman est mort, bien que pour le monde entier, et la plupart des agents de l’Empire japonais, il soit toujours bien vivant, et Jack Sullivan et ses amis du Grimnoir continuent à lutter pour les actifs sachant qu’un de leur plus grand ennemis n’est plus.
Quand un actif tente d’éliminer le président des États-Unis, une obscure organisation gouvernementale, le Bureau du coordinateur de l’information, désigne la société du Grimnoir comme responsable, désignant même plusieurs membres de la société, dont Jack et Faye, ennemis public numéro 1. Dans le même temps, Jack Sullivan reçoit un appel téléphonique du chairman lui annonçant l’arrivée imminente d’un mystérieux ennemis qui traquent, afin de l’éliminer, la créature à l’origine de la magie. Sullivan reçoit donc la mission de traquer cette créature afin de protéger le monde.
Traqué par une organisation gouvernementale qui semble très bien informée et qui a un agent, le mystérieux Corbeau, qui semble être un actif extrêmement puissant. Avant de pouvoir traquer le scout de l’ennemi qui menace la Terre, Sullivan et ses amis du Grimnoir vont devoir rétablir leur honneur et défaire le Bureau du coordinateur de l’information afin de protéger les actifs américains.
Toujours aussi intéressant, le second tome des Chroniques du Grimnoir se lit, comme le premier tome, d’une traite. Je suis curieux de voir ce que le troisième tome réserve.

The Grimnoir Chronicles: Detroit Christmas

Étant bien plongé dans l’univers des Chroniques du Grimnoir en ce moment, je n’ai pas résisté à lire une nouvelle disponible gratuitement en ligne et servant de prequel à la trilogie.

La nouvelle se déroule en 1931, la nuit de Noël, à Detroit. Elle met en scène le « Heavy » Jack Sullivan alors qu’il travaille comme détective privé et, afin de re-payer sa liberté, pour le FBI. Il se retrouve chargé par la femme d’un soigneur (un des pouvoirs les plus rares et les plus demandés) de retrouver son mari qui a été enlevé ou assassiné. Son enquête le mènera vers la pègre et sur les traces de deux dangereux actifs recherchés par le FBI.

Sympathique à lire, Detroit Christmas joue à fond la carte du genre noir : détective privé, belle cliente plantureuse, pègre, action et coup fourré. Un complément sympa au roman mais qui ne donne tous son selle qu’une fois le premier tome de la trilogie lu (les bases de l’univers ne sont que peu expliquées).

Rentre dans le cadre du challenge nouvelles et novellas.

Magie Brute

Magie Brute, Hard Magic en anglais, est le premier tome de la trilogie des Chroniques du Grimnoir. J’ai lu ce texte en version audio anglaise, il est traduit en français au édition de l’Atalante. Sous une couverture assez cheap et, à mon gout, moche, ce cache un roman qu’il est difficile de lâcher une fois commencé.
Magie Brute se déroule dans les années 1930 aux États-Unis. Si l’histoire du monde de Magie Brute est similaire au notre jusqu’au XIXe siècle, elle diverge avec l’apparition, de plus en plus nombreuses, de personnes possédant un pouvoir magique. Celui-ci est plus ou moins important, selon la quantité de magie qu’une personne peut puiser avant d’être, temporairement, à sec, et permet d’influencer un aspect de la réalité. Les Voix peuvent influencer les gens, les Lazarus peuvent animer des corps et parler aux morts, les « Heavy » manipulent la gravité, etc.
Dans cette univers, la première guerre mondiale a vu des batailles titanesques secouer l’Europe : créatures invoquées, bataillons d’actifs (le nom donné aux personnes ayant un pouvoir), morts-vivants, etc. Le conflit c’est terminé lorsque les États-Unis ont utilisé le rayon de la paix (un artefact développé par des ingénieurs rendus plus intelligents par leur pouvoir) sur Berlin. Le japon c’est constitué en Empire sous les ordres du Chairman, un puissant actif qui a utiliser le pouvoir de l’État afin de développer et entrainer les actifs japonais. Ils ont même des actifs plus puissant grâces à des kanjis gravés à même la peau.
C’est dans ce contexte que le « Heavy » Jack Sullivan, capable modifier la gravité et bien plus intelligent que la plupart des gens imaginent, aide, en échange d’une remise de peine, le FBI a traquer des criminels actifs. Lors d’une d’une traque, il attire l’attention de deux organisations antagonistes : des agents de l’Empire japonais et des membres de la société secrète du Grimnoir qui aide les actifs dans le monde entier. Échappant de peu à une tentative d’assassinat, il rejoint le Grimnoir afin de lutter contre l’Empire.
Dans le même temps, une jeune fille, Faye capable de se téléporter est élevée par un fermier portugais. Lorsque celui-ci est froidement assassiné en lui confiant un étrange appareil mécanique, elle part à la recherche des assassins de son « grand-père ». Joint au sein du Grimnoir, Jack Sullivan et Faye vont mener une course contre la monter contre les agents de l’Empire afin d’éviter qu’une arme encore plus puissante que le rayon de la paix soit utilisées contre New York, quitte pour cela à devoir affronter le chairman en personne.
Posant les bases d’un univers intéressant, Magie Brute se commence et ne se lâche plus jusqu’à la dernière page.