The Bear and the Serpent

Second tome de la trilogie débuté par The Tiger and the Wolf, The Bear and the Serpent débute peu de temps après la fin du premier tome.

Il suit deux arcs narratifs, l’un se déroulant dans le Nord, l’autre dans le Sud.

Dans le Nord, l’arrivée des « pale shadows » sur les côtes représentent un danger qui demande l’unification, même temporaire, des divers tribus. C’est donc les ours qui s’y colle, et principalement un ours solitaire et puissant (déjà croisé dans le premier tome). Le lecteur suit donc ses tentatives d’unification et la découverte de la menace venus d’au delà les mers…

Dans le Sud, Maniye Many Tracks, ayant réconcilié ses deux âmes et devenue championne, se retrouve plonger dans une guerre de succession entre un frère et une sœur. Le clan du serpent étant lui même divisé sur qui doit acceder au trone. Fuyant des assassins, ses pérégrinations vont la mener dans plusieurs endroit du royaume du sud, pendant que, dans l’ombre, des révélations impliquant le serpent et le futur du monde lui même se trame.

The Bear and the Serpent est une Fantasy toujours aussi agréable à lire, qui a les même défauts et forces que le premier tome : une écriture interessante, un monde orignal et bien construit, et quelques longueurs.

The tiger and the wolf

Premier tome d’une trilogie de fantasy du prolifique Adrian Tchaikovsky, The tiger and the wolf propose un univers où chaque personne possède un totem animal, une seconde âme, qui lui permet de changer de forme.  Les différentes tribus / royaumes sont basés sur les animaux totems, divinités à part entière, des peuples de ce monde.

Le roman suit deux personnages principaux : Maniye, la fille du chef d’un clan de loup du Nord et le fils d’un seigneur d’un royaume crocodile du sud, champion de son peuple, partit en quête, dans le Nord, des mythiques guerriers de fer loups.

Maniye a une particularité, elle est également la fille de la reine du peuple tigre que les loups ont vaincu il y a une grosse quinzaine d’année dans une guerre pour le contrôle du Nord. Se mère a été ensuite assassinée, par ordre de son père, par le loup solitaire Borken Axe.

Alors qu’elle arrive à l’âge adulte, elle doit choisir entre son âme de loup et son âme de tigre. Découvrant que son père, distant, veut l’utiliser pour assoir sa domination sur l’ensemble des peuples loups, elle prend la fuite, prenant avec elle un prêtre serpent du Sud tombé dans les griffes de sa tribu.

Débute alors une fuite dans tous le Nord qui mènera Maniye au près des nombreux peuples du Nord à la recherche à la fois de son passé mais aussi de son futur.

Parallèlement, le champion crocodile  mène sa propre quête dans le Nord qui lui ferra croiser et recroiser les traces de Maniye.

The tiger and the wolf est un bon roman de Fantasy, il souffre peut-être (cela me semble assez courant chez Tchaikovsky) parfois de quelques longueurs, mais il est frais et propose des personnages entre humains et bêtes fort sympathiques.

Guns of the Dawn

Guns of the Dawn, roman d’Adrian Tchaikovsky, est un roman de guerre se déroulant dans un univers très dix-septième – dix-huitième siècle avec de petites touches de fantasy légère. (des magiciens dont la magie dépend du roi, quelques créatures semi-fantastiques).
Le contexte est celui de deux royaumes, Denland et Lascanne : le premier a subit une révolution « démocratique » et a éliminé sa lignée royale, le second est entré en guerre afin de sauver la royauté.
A partir de cette situation, le lecteur suit l’une des trois filles d’une famille noble sur le déclin, les Marshwic. Emily, car tel est son nom, voit d’abord les hommes de la famille être conscrits pour aller mener la bataille contre le Denland puis lorsqu’arrive une conscription féminine elle doit partir à la guerre. Le lecteur suit alors son parcours et les combats sur un front fait de marrais / jungles où toute victoire n’est que éphémère…
Tchaikovsky écrit bien et son roman est avant tous le récit d’une guerre et du changement d’un monde qui bascule dans la modernité. Guns of the Dawn est avant toute chose un roman de guerre et je regrette quelques longueurs dans la partie consacrée aux combats proprement dit. Il n’est reste pas moins un roman de qualité et j’ai passé un très bon moment durant mon écoute (livre audio oblige).

Children of Time

Vaste fresque de science-fiction, Children of Time de Adrian Tchaikovsky de déploie sur plusieurs millénaires et retracent le destin des derniers humains et de leurs héritages….
Débutant dans un futur éloigné où l’humanité à débuté son expansion dans l’univers (avec des technologies comme la terraformation, des vaisseaux pouvant se déplacer au quart de la vitesse de la lumière et des procédés de cryogénisation qui permette à des équipages du survivre au voyage).
Au début du roman la doctoresse Kern est sur le point de mettre la dernière pierre à une expérience de « uplifting ». Sur une planète terraformée dans ce but, une population de singe va être relâchée et un nano virus spécifiquement conçut pour va élever peu à peu, au fil des générations, leur intelligence au niveau humain. Un satellite doit contrôler l’expérience avec à son bord un humain cryogénisé attendant l’éveil de la population simiesque (un signal radio envoie des problèmes mathématique complexes en direction de la planète dans l’attente de l’envoie des solutions en retours).
Mais c’est sans compté un vaste mouvement anti-technologique dont un membre sabote l’expérience. Kern doit se réfugier dans le satellite et le cargo de singe est détruit. Se mettant en hibernation dans l’attente de secours, Kern est bien loin de se douter que la guerre qui éclate dans l’espace humain va renvoyer l’humanité des siècles en arrière.
Sur la planète le nano virus qui a pu se déployer va infecter les seules populations à sa disposition : les insectes, passagers clandestin de tous voyage stellaire (le reste des animaux de la planète ont été soigneusement immunisés au virus afin de ne pas biaiser l’expérience). Ainsi au fils des siècles c’est une population d’araignées qui va progressivement voir son intelligence se développer…
Dans le même temps, la Terre relève la tête et re-développe / re-découvre les technologies avancées. C’est sans compter le poison de la dernière guerre qui détruit peu à peu la planète. Dans un vaisseau arche, les derniers survivants de la race humaine (avec une technologie avancée mais moins qu’à l’apogée de la race humaine) fuit dans les étoiles à la recherche d’un monde terraformé viable. Ils arrivent bien sur dans le système de la planète expérience où Kern et le satellite avenacée les mettent en fuite…
Débute alors une histoire double s’étalant sur plusieurs millénaires : le suivit des derniers survivant de l’humanité et le développement d’une société arachnide, matriarcale et à l’intelligence différente. Un système biologique de transfert d’expérience crée des lignées d’araignées aux même noms que le lecteur peut suivre à travers l’histoire, provoquant un attachement aux différents protagonistes.
Les trajectoires des deux espèces les dirigent vers une confrontation inéducable qui semble vouée à répondre à une question : qui survivra ?
Children of Time est une fresque passionnante, bien écrit, agréable à lire, bien pensée qui pose la question de ce que serait une intelligence « autre », sur notre capacité à la reconnaitre comme tel et sur le développement d’une civilisation.