Waste Tide

Premier roman de Chen Qiufan, traduit par Ken Liu en anglais, Waste Tide se déroule dans un futur proche à Silicon Island, une zone imaginaire en Chine continentale, qui est la plus grande zone de recyclage du monde.

Le recyclage à Silicon Island est contrôlé par plusieurs familles et la zone a son accès au réseau fortement réduit par ordre du gouvernement chinois.

C’est dans ce contexte que le lecteur est invité à suivre la trajectoire de plusieurs personnages qui se croisent à Silicon Island : une « waste girl » immigrée interne qui est exploitée dans les chaines de récupérations de matériaux et qui va être infectée par un virus qui va la modifier et attiser la convoitise de tous, un américain qui est là pour proposer un « merveilleux » deal au noms d’une entreprise de recyclage pour améliorer le futur de la région, son interprète, un chinois né aux États-Unis mais dont la famille est originaire de Silicon Island.

Les trajectoires de ces personnages vont se croiser à plusieurs reprises pour former une trame montrant le destin de des habitants de Silicon Island.

Waste Tide est un roman interessant qui propose une réflexion sur le futur de la poubelle du monde. L’histoire est interessante mais souffre peut-être d’une écriture (en tous cas dans sa version traduite anglaise) un peu plate et d’un rythme pas toujours maitrisé. Dans la version audio, le passage d’un personnage à l’autre est peu marqué et il m’a fallu parfois un petit moment pour réaliser que le point de vue avait changé.

Au final Waste Tide n’est pas un roman exempt de défauts, mais reste une lecture interessante.

L’avis de Gromovar.