Contrepoint

Contrepoint est une anthologie, publiée chez ActuSF, qui était offerte à l’achat de deux ouvrages de l’éditeur. Les différentes nouvelles qui l’a compose peuvent maintenant s’acheter, en numérique, à l’unité. L’objectif de Contrepoint est de proposer une anthologie de nouvelles sans violences.
Je le dis tous net : j’ai peu goutté cette anthologie dans son ensemble. La plupart des textes m’ont paru un peu plat (peut-être est-ce du au thème, je ne sais) et certains un peu trop vulgaire ou à la limite du hors-sujet (violence sous-jacente par exemple).
Quelques textes sortent quand même un peu du lot. C’est le cas de :
« Petits arrangements intra galactiques » de Sylvie Lainé qui propose une nouvelle sympathique sur un naufragé de l’espace qui découvre, sur une petite planète, une ressource inespérée pour survivre. C’est pas la nouvelle de l’année, mais ça se laisse lire.
« Nuit de visitation » de Lionel Davoust conte l’histoire d’un vieil homme mourant qui voit un ami perdu de vu lui rendre visite à l’hôpital pour le libérer d’une vielle culpabilité. La nouvelle n’est pas indispensable, mais intéressera les fans de sa trilogie Léviathan.
« Avril » de Charlotte Bousquet est une jolie histoire d’amour, un brin fantastique, entre un robot et une humaine sur une Terre dévastée.
« Semaine utopique » de Thomas Day est un journal d’écrivain devant pondre une nouvelle pour l’anthologie. C’est très vulgaire et trash, mais ça m’a fait sourire.
Le reste est au mieux moyens. Le Sommaire :
•Qu’est-ce qu’on se raconte ? Préface de Laurent Gidon
•L’Amour devant la mer en cage de Timothée Rey
•Le Chercheur de vent de David Bry
•Petits arrangements intra-galactiques de Sylvie Lainé
•Nuit de visitation de Lionel Davoust
•Tammy tout le temps de Laurent Queyssi
•Avril de Charlotte Bousquet
•Permafrost de Stéphane Beauverger
•Mission océane de Xavier Bruce
•Semaine utopique de Thomas Day
Rentre dans le cadre du challenge nouvelles et novellas.

3 réponses sur “Contrepoint”

  1. Je suis d'accord, pas de nouvelle renversante (celle de Lionel Davoust vaut quand même le détour), la faute à une place limitée qui limite fortement l'ampleur des récits.
    Mais pour le prix…

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