The Shambling Guide to New York City

J’avais envie de lire/écouter un petit roman simple et divertissant d’Urban Fantasy; ayant lu plusieurs avis positif de The Shambling Guide to New York City je me suis donc lancé dans l’écoute du premier tome d’une futur série.
L’intrigue de The Shambling Guide to New York City est assez simple : a New York, de nos jours, Zoe, éditrice de guide de voyage, cherche un nouveau job après avoir perdu le sien suite à une aventure avec son ancien patron qui était marié (mais cela il ne lui avait pas dis). Ayant des difficultés à trouver un job, elle fait le forcing pour être engagé par un nouvel éditeur malgré que ce dernier lui dise « qu’elle n’a pas le profil recherché ». Sans le savoir, elle vient d’être engagé pour édité un guide du New York à l’attention des Coteries, les habitants non-humains de notre monde.
Le roman suit ensuite à une progression classique : découverte du « monde caché », adaptation, prise de conscience d’un danger qui menace New York et qui est lié à Zoé, confrontation de la menace et « happy ending ». L’histoire, sympathique et légère, se laisse bien lire/écouté.
Que dire de plus, l’intrigue est sympathique, les créatures fantastiques classiques sans originalités particulières, il y a [sic] le traditionnel incube qui séduit l’héroïne avec une petite scène « hot » mais pas trop. C’est du vite lu et vite oublié.

Something More Than Night

Les anges sont une réalité. Mais loin d’être des créatures d’amours, se sont avant tous des créatures d’abstraction qui vivent dans la zone ou tout est possible. Lié par des règles que « la voix de Dieu », Metatron, fait respecté scrupuleusement, ils garantissent également la stabilité de ce que nous nommons Réalité.
Lorsque l’ange Gabriel est assassiné, chose normalement impossible car les anges sont immortelles et invisibles, l’un d’entre eux qui connait bien la Terre et ses habitants, Bayliss transforme une humaine en ange afin de garantir la stabilité du réel. Débute alors une histoire façon roman noir où le narrateur alterne le point de vue de Bayliss et du nouvelle ange qui doivent enquêter pour comprendre ce qui se trame.
Car, non content d’être secoué par un assassinat impossible, le Paradis recherche aussi les trompettes de Jéricho que gardaient Gabriel et qui ont la capacité de modifier jusqu’aux anges. Comprendre ce qui se passe au Paradis, le rôle joué par le mouvement des pénitents, des humains qui se modifie afin de ressembler à des anges, et la raison d’être d’un commerce d’indulgences dirigé par un prête américain sont les éléments importants qui permettra aux deux protagonistes de changer la face de la Réalité. Une enquête qui cache des complots et où les apparences sont trompeuses.
Histoire aux retournements interssants, Something More Than Night bénéfice d’un début intéressant et mystérieux, d’un milieux parfois un peu verbeux et long, et d’une fin très intéressante. L’ayant lu en roman audio, ma « lecture » a été facilité par le fait que je n’avais qu’à suivre la voix du lecteur. Je suis content de l’avoir lu, mais je me pose la question de savoir si l’envie ne m’aurait pas pris à plusieurs reprises de le laisser tomber si je l’avais lu de manière « traditionnelle ».

A Natural History of Dragons

A Natural History of Dragons: A Memoir by Lady Trent de Marie Brennan est la première partie des mémoires, imaginaires, de Lady Trent, une femme de qualité et de bien qui a consacré sa vie à l’étude des dragons.

Se déroulant dans un monde imaginaire qui rappel très fortement notre monde du dix-huitième et dix-neuvième siècle, avec l’héroïne vivant au Royaume-Uni et originaire d’une famille de la petite bourgeoisie, A Natural History of Dragons est consacré à l’enfance, l’adolescence et l’entrée dans la vie adulte de Isabella. Fascinée par les dragons depuis son enfance, à une époque où les connaissances scientifiques sur ces animaux sont peu développées et où les femmes sont fortement contraintes par la sociétés, Isabella trouve un maris relativement ouvert à ses « lubies » et qui accepte de partir avec elle dans une expédition scientifique dans les montagnes de ce qui serait, dans notre monde, la Russie, afin d’étudier les dragons des roches.

Cette expédition, dans la région de Vystrana, va lui permettre de démontrer ses aptitudes à l’étude des dragons (biologie et éthologie) et lui faire vivre de nombreuses péripéties. Les dragons, en effet, attaquent de plus en plus fréquemment les hommes, ce qu’ils ne faisaient pas avant. Pour ajouter aux difficultés, le seigneur de village qui les accueille est étrangement absent et la population légèrement hostile à leur présence. Ajoutez à cela les manœuvres du représentant du Tsar et des contrebandiers et vous obtenez tous les ingrédients d’un roman d’aventures et d’intrigues.

A Natural History of Dragons: A Memoir by Lady Trent est un roman passionnant qui m’a beaucoup plus. Le fait qu’il s’agit d’une autobiographie va particulièrement bien avec une version audio (la narratrice parle à la première personne) et le côté « monde victorien + dragons » m’a conquis. Le deuxième volume doit sortir cette année : je l’attend avec impatience et espoir que la version audio ne tardera pas derrière.

The Republic of Thieves

Troisième volume de la série des Gentleman Bastard, et longuement attendu, The Republic of Thieves débute peu de temps après la fin de second volume.

Locke, voleur et escroc de haut vole, se meurt sous les effets du poison qu’il a reçut. Son ami Jean, tente tous pour le sauver mais aucuns des médecins de la ville dans laquelle il se trouve n’est capable de produire un antidote. C’est le moment que choisis une mage pour leur proposer un marcher : elle sauve la vie de Locke et en échange lui et Jean se rendent à Karthain (la cité-état qui héberge la « confrérie » des mages et soient les agents de sa faction lors de l’élection des représentant du conseil de la cité. En effet, tous les cinq ans, les élections sont l’occasion pour les deux factions de mages, qui manipulent de toute façon le conseil de la ville,  de s’affronter via des agents extérieurs. La faction gagnante est celle dont les agents ont permis aux anciens aristocrates ou aux bourgeois de gagner les élections.

Locke et Jean devront faire gagner les anciens aristocrates. alors que Sabetha, l’amour perdu de Locke, tentera de faire gagner la faction adverse. Sans réelles autres alternatives Locke et Jean acceptent. S’engage alors entre les anciens alliés une lutte de haut vole pour gagner les élections. Tous cela bien sur alors que l’amour de Locke pour Sabetha est encore bien présent.

En parallèle, le roman intercale des flashbacks sur la jeunesse de Locke qui mettent en lumière son histoire avec Sabetha, un plan pour aider un directeur de théâtre à mettre sur pied la célèbre pièce « La République des voleurs »…

The Republic of Thieves s’est fait attendre, mais l’attente n’a pas été vaine. Il est du même tonneau que les deux premiers tomes et réserve son lot de surprises et de retournement (les origines de Locke sont ainsi révélée). Personnellement j’ai adoré et j’attends avec impatience la suite de cette série prévue pour compter sept tome.

Burning Paradise

Dernier roman de Robert Charles Wilson, Burning Paradise est une uchronie SF et un road movie. L’histoire se déroule de nos jours aux États-Unis. Sauf que dans ce monde, il existe une couche supplémentaire à l’atmosphère terrestre : la radiosphère. Cette couche à comme propriété de faire rebondir les ondes radios et de permettre ainsi une communication facilitée sur la planète; nul besoin, par exemple, de satellites de communication ou d’antennes relais.
Mais ce que la quasi totalité de la planète ignore c’est que cette couche abrite une forme de vie extraterrestre parasitaire, fonctionnant comme des colonies d’insectes, et qui modifie subtilement le contenu des messages radios afin de manipuler l’histoire humaine vers une plus grande stabilité. La première guerre mondiale fut ainsi également la dernière, et la planète vit une ère de relative stabilité et de paix.
Un groupe de scientifiques, réunis sous la bannière du société de correspondance, à découvert la vérité et étudie discrétement la radiosphère et la vie qu’elle habite. Enfin étudiait, car en 2007 elle a été victime d’une vague d’assassinat perpétrée par des sim(ulacrums), des êtres humains en apparence et comportement, qui sont en fait parasité par l’hyper-colonie (la forme de vie qui réside dans la radiosphère). Depuis les survivants de l’attaque et leurs descendants se cachent.
C’est dans ce contexte qu’une adolescente, survivante, contrairement à ses parents, de l’attaque de 2007, vivant avec son jeune frère de 10 ans et sa tente, voit un sim se faire écraser sous ses fenêtres. Redoutant une attaque, elle se rend avec son frère, sa tante n’est pas là ce soir là, chez le membre de la société le plus proche : Léo Beck, un jeune comme elle survivant des attaques qui est, ce soir là, avec sa petite-amie. Les quatre jeunes partent pour une des maisons du père de Léo, un brillant scientifique parano, rare survivant de 2007. S’en suit un road movie qui les fera traverser tous le continent américain et peut-être trouver un moyen de libérer la Terre de l’influence de l’hyper-colonie.
En parallèle on suit la tante et l’oncle de l’ado qui tentent de les retrouver. L’oncle ayant reçut aussi la visite de sims, mais le premier à arriver lui a fait part d’un conflit dans la radiosphère entre l’hyper-colonie et un parasite….
Burning Paradise est un bon roman, bien écrit et bien mené. La version audio est agréable a écouté. Ceci étant dit j’ai quand même été un peu déçu par ce roman. J’ai peu lu Robert Charles Wilson, mais ce que j’ai lu de lui et les Web m’ont brossé le portrait d’un auteur proposant des textes ambitieux aux thématiques fortes. Hors Burning Paradise n’est ni ambitieux, ni révolutionnaire dans son histoire. C’est un très bon roman, court, et agréable à lire, mais sans plus. Je m’attendais en fait à autre chose qu’un roman que l’on peu qualifié de New Adult (un genre dont j’ignorai jusqu’à peu l’existence).
Au final une lecture qui m’a un peu déçue, mais un roman qui est  néanmoins excellent dans son genre.

Metatropolis Green Space

Troisième anthologie se déroulant dans la même version du futur, le notre, Metatropolis Green Space (après Metatropolis et Metatropolis Cascadia)se déroule dans un futur où les États-Nations ont perdu beaucoup de leur pouvoir, notamment au profit des villes, où les technologies ont continué à progresser (réalité augmentée, miniaturisation, débute de colonisation de l’espace proche, matériaux intelligents, etc.) et où les préoccupations écologistes dominent (le mouvement « green » est une force importante qui « contrôle » de nombreuses villes, les « smart dust » ont permis à des entités biologiques comme les forêts ou des hardes de devenir consciente, de gagner des droits et de pouvoir communiquer avec les humains, etc.).
Metatropolis Green Space se déroule à l’aube du XXIIe siècle, et près de 70 ans après le premier volume, et est composée de plusieurs nouvelles de différents auteurs qui partagent une thématique écologique et un univers commun. J’avais beaucoup aimés les deux premiers tomes de ces anthologies audios (seul le premier tome existe en version écrite), le troisième tome est également excellent, meilleur que le second même je trouve.
La première nouvelle du recueil de Jay Lake, « Rock of ages », met à nouveau en scène le personnage de Bashar qui apparait déjà dans les deux premiers recueil. Âgé maintenant de plus de 100 ans, mais toujours relativement en bonne forme grâce à des nanotechnologies de pointes très peu courante, il lance le spécialiste en sécurité sur les traces d’un complot intiment lié à son histoire, et à la destruction de la ville de Cascadia (dans le premier tome), qui menace l’humanité tout entière. Nouvelle bien écrite et intéressante, elle trouve sa véritable conclusion dans la dernière nouvelle du recueil qui débute, grosso modo, au moment où celle-ci se termine. Un lecteur peut familier des deux autres anthologies risque par contre de s’y perdre un peu.
« Green and Dying » d’Elizabeth Bear est sans doute la nouvelle la plus faible du recueil. Elle suit un groupe de voleurs de haut vol qui tentent de récupérer les « plans génétiques » d’un nouvel aliment sur une cité flottante. Hélas pour eux, ils seront vite confronté à une épidémie d’un virus particulièrement dangereux.
« The Desire Lines » de Karl Schroeder se déroule en Amazonie, au Pérou, et suit les pas d’un enquêteur d’origine indienne (d’Inde) qui a été engagé pour retrouver, caché dans un bout de la forêt, une puce contenant toutes les informations sur la biodiversité local. Ceci alors que deux groupes économiques sont en compétition afin de « restaurer », en la modifiant substantiellement, la biodiversité local. Un récit intéressant qui met également en scène la forêt elle-même. C’est le seul récit qui ne se déroule pas aux États-Unis.
« Midway Relics and Dying Breeds » de Seanan McGuire narre l’histoire d’une jeune femme qui vit dans un cirque/foire ambulante, l’une des dernières à pratiquer cette tradition ancienne, et qui est en charge d’un herbivore géant, génétiquement ressuscité. Une histoire aux enjeux locaux mais qui est très agréable à écouter et recèle de petites choses sur la vie au XXIIe siècle.
« Tensegrity » de Tobias S. Buckell se déroule dans une cité volante (une gigantesque sphère ultra-légère controlée par une IA). L’IA de la ville contacte un des fondateurs de la cité, un vieillard presque centenaire (le même personnage utilisé par Buckell dans les deux autres anthologies) via un surrogate, une personne prêtant son corp pour de la communication et action à distance, car elle est en train d’être désactivée après avoir été accusée de meurtre. Une nouvelle intéressante mais avec un ou deux ressorts un peu bizarre (la victime du meurtre par exemple).
« Forest of Memory » de Mary Robinette Kowal est la nouvelle qui intègre le mieux le fait que l’anthologie est audio. En effet, il s’agit du témoignage oral d’une jeune antiquaire (spécialisée dans les objets du XXe siècle) qui a passé plusieurs semaine prise en otage dans les bois par un homme masqué qui traquait les cerfs de la région afin de leur injecté un produit inconnus. Le tout alors que les cerfs forment une entité ayant des droits civiques (et les moyens de les exercer) et qu’il y a de lourdes amendes pour ceux qui les dérangent. Le fin mot de l’histoire n’est jamais donné, mais la nouvelle est très intéressante.
« Let Me Hide Myself in Thee » de Ken Scholes termine la première nouvelle du recueil en suivant la fille de Bashar alors qu’elle reçoit un appel de son père. Une nouvelle qui met à jour une dangereuse et ancienne conspiration et mettant enjeu des IA. L’une d’entre elle est d’ailleurs partie de la solution. Une nouvelle sympathique qui conclut bien le recueil.
Comme dit au début de cette chronique, Metatropolis Green Space est une anthologie qui m’a beaucoup plus. Les voix choisit pour lire les textes sont bien dans le ton et agréable à écoutée. Mon souhait serait une quatrième anthologie Metatropolis, avec peut-être le souhait de ne pas retrouver certains héros centenaires dont les consciences auraient été uploadées. Cette chronique a été possible grâce à la gentillesse du Audible Social Support qui m’a aimablement fournit le sommaire de l’anthologie qui est introuvable sur le net, qu’il en soit remercié.
Rentre dans le cadre du challenge nouvelles et novellas.

Sommaire de l’anthologie :

Rock of Ages by Jay Lake (narrated by Dion Graham, Robin Miles & Mark Boyett)
Green and Dying by Elizabeth Bear (narrated by Jonathan Davis)
The Desire Lines by Karl Schroeder (narrated by Sanjiv Jhaveri)
Midway Relics and Dying Breeds by Seanan McGuire (narrated by Jennifer Van Dyck)
Tensegrity by Tobias S. Buckell (narrated by Scott Brick)
Forest of Memory by Mary Robinette Kowal (narrated by Allyson Johnson)
Let Me Hide Myself in Thee by Ken Scholes (narrated by Dion Graham & Robin Miles)

Johnny Alucard

Quatrième, et dernier, tome de la série Anno Dracula, qui prend comme point de départ le fait que Dracula a réellement existé et n’a pas été vaincu à la fin du livre Stoker mais est devenu l’époux de la reine Victoria et a révélé au monde l’existence des vampires, Johnny Alucard couvre la période allant des années 1970 à la fin des années 1990.
Dracula est mort dans les années 50 à Rome, ainsi que Charles Beauregard, mais Hollywood ne veut pas le laisser mourir. Johnny Alucard débute ainsi dans les années 70 en Transylvanie sur le tournage de Dracula de Francis Ford Copola. Kate travaille comme conseillère sur le film qui s’embourbe dans les tracasseries administratives et les difficultés de tournage. Elle fait rentrer dans le staff un vampire persécuté par la police secrète de Ceausescu. A la fin du tournage elle est arrêtée par la police et le jeune vampire, créé par Dracula durant la seconde guerre mondiale, s’envole pour les États-Unis. A New York il débute une carrière de dealer de son propre sang (qui transforme pour quelques heures des vivants en vampire) puis, après s’être installé en Californie, comme producteur de films, avec une prédilection pour Dracula. Pendant ce temps Pénélope, Geneviève et Kate traversent les trois décennies de la fin du XXe siècle avec des fortunes diverses, mais toutes sont influencés par l’homme, le vampire, que devient Johnny Alucard.
Ce dernier tome de la série est plus difficile de résumé car il est plus décousu dans sa narration. Il est néanmoins traversé par plusieurs grand thème : le mouvement transylvanien qui veut libérer la Roumanie et créer un pays gouverner par les vampires, le cinéma, avec les nombreux films réalisés par Hollywood sur les vampires, et la figure de Dracula qui bien que mort change avec chaque époque et cherche à revenir, toujours revenir.
Johnny Alucard conclut de manière intéressante la série Anno Dracula, néanmoins je dois admettre que beaucoup des références, et elles sont nombreuses, convoqués dans le roman m’ont échappé; la faute sans doute à mon manque de culture cinématographique sur les vampires et aux lois de propriétés intellectuelles qui obligent Newman a déguiser ses emprunts. Les deux premiers tiers du roman sont également très décousus dans le suivi de la narration ce qui donne une impression de patchwork au roman que je n’ai pas apprécié. Néanmoins l’histoire globale proposée est très intéressante et m’a beaucoup plus.

The Word for World is Forest

The Word for World is Forest est une novella d’Ursula K. Le Guin, publié au début des années 70. Texte de science fiction, il aborde avec brio les thématiques du colonialisme et de l’écologie.
Le roman se déroule sur la planète Athshe, Nouvelle-Tahiti pour les humains. Situé à 27 années-lumières de la Terre, la planète a été colonisée il y a de cela quatre ans par les humains. La colonie, composée d’une ville principale et de nombreuses villes-villages secondaires, est composée en majorité d’homme et ne contient aucun enfant. Les humains exploitent le bois de cette planète qui est entièrement boisée; la Terre ayant été victime de l’activité humaine et n’ayant plus d’écosystème viable.
La planète est peuplée par une race intelligente d’humanoïdes à fourrure verte et mesurant un mètre de haut. Ceux-ci sont considérés comme paresseux et stupides, mais non-violents,  par les colons humains qui les utilises comme mains d’œuvres et servants.
Le roman est centré sur la rivalité entre un colonel humain et un Athshean. Ce dernier a vu sa femme mourir suite à un viol de la part du colonel. Pris de folie, il a tenté de tuer le colonel qui l’a sévèrement battu. Au moment où la novella commence cet événement est déjà ancien, mais le Athshean n’a pas oublié et va devenir un facteur de changement pour son peuple en laissant une révolte violente et efficace contre les humains. The Word for World is Forest  décrit la manière dont cette révolte va se dérouler, du point de vu autochtone et humain.
Particulièrement bien construite, la novella met en évidence la manière différente de fonctionner des autochtones et des humains et comme ces différences amènent à des interprétations différentes des événements. The Word for World is Forest est clairement une critique du colonialisme et une novella écologiste qui se base fortement sur l’anthropologie. Sa lecture, enfin dans mon cas son écoute, aujourd’hui est toujours passionnante et le lecteur ne peut que y voir une préfiguration du film Avatar tant les histoires semblent similaires : à la différence que chez Le Guin le « sauveur » n’est pas un humain qui prend les traits d’un autochtone mais bien les autochtones forcés de réagir à leur colonisation.

Rentre dans le cadre du challenge nouvelles et novellas.

Warbound

Troisième, et dernier, tome de la trilogie des Chroniques du Grimnoir, Warbound reprend avec bonheur les éléments qui font des deux premiers tomes d’excellents romans d’aventures : de la magie, des batailles, un ennemis plus puissant que puissant et des gros flingues !
Dans Warbound Jack Sullivan et la société secrétè du Grimnoir se lance à la recherche du « pathfinder », le scout de la créature qui se nourrit de magie et qui, si elle est prévue, viendra sur Terre pour tous dévorer. Dans leur quête, ils devront se rendre dans l’Empire japonais et affronter un ennemis plus malins et discrets que ce qu’ils attendaient.
Dans le même temps, les chevaliers américains doivent faire face au vélite du gouvernement de Roosevelt de réguler d’avantage la magie en obligeant les actifs à porter des brassards d’identifications. Faye sait maintenant qu’elle est maudite et part à la recherche d’un chevalier capable de l’aider à mieux comprendre sa malédiction.
Ce dernier tome est très sympathique à lire et conclut agréablement la trilogie. Si je voulais être vraiment très critique je dirais que la trame narrative américaine est sans doute sous-exploitée et que le moto « toujours plus dangereux et toujours plus puissant » culmine un peu dans ce dernier tome. Mais comme la trilogie est vraiment bonne et la lecture jouissive, je n’en tiendrais par rigueur à l’auteur.

Malédiction

Second tome des Chroniques du Grimnoir, Malédiction, Spellbound, débute quelques mois après la fin du premier tome.
Le chairman est mort, bien que pour le monde entier, et la plupart des agents de l’Empire japonais, il soit toujours bien vivant, et Jack Sullivan et ses amis du Grimnoir continuent à lutter pour les actifs sachant qu’un de leur plus grand ennemis n’est plus.
Quand un actif tente d’éliminer le président des États-Unis, une obscure organisation gouvernementale, le Bureau du coordinateur de l’information, désigne la société du Grimnoir comme responsable, désignant même plusieurs membres de la société, dont Jack et Faye, ennemis public numéro 1. Dans le même temps, Jack Sullivan reçoit un appel téléphonique du chairman lui annonçant l’arrivée imminente d’un mystérieux ennemis qui traquent, afin de l’éliminer, la créature à l’origine de la magie. Sullivan reçoit donc la mission de traquer cette créature afin de protéger le monde.
Traqué par une organisation gouvernementale qui semble très bien informée et qui a un agent, le mystérieux Corbeau, qui semble être un actif extrêmement puissant. Avant de pouvoir traquer le scout de l’ennemi qui menace la Terre, Sullivan et ses amis du Grimnoir vont devoir rétablir leur honneur et défaire le Bureau du coordinateur de l’information afin de protéger les actifs américains.
Toujours aussi intéressant, le second tome des Chroniques du Grimnoir se lit, comme le premier tome, d’une traite. Je suis curieux de voir ce que le troisième tome réserve.