Huitième volume de la série des douze royaumes (après la mer des ombres, Le rivage du labyrinthe, la majesté des mers, le vent de l’infini, les ailes du destin, les rives du crépuscules , le royaume de l’idéal), l’être de l’autre monde se déroule dans notre monde. Il décrit en fait le second « exil » de Taiki, le kirin du royaume de Tai, né dans notre monde et qui y retourne après avoir été ramené une seconde fois sur Terre.
L’être de l’autre monde est, à mon avis, un roman destiné à ceux qui ont déjà lu le reste du cycle des douze royaumes. Il n ‘est, en effet, vraiment compréhensible que pour quelqu’un qui sait ce qui c’est passer dans les royaumes et qui connait Taiki. Ce dernier a en effet perdu la mémoire. Devenu adolescent, c’est un jeune polis mais solitaire qui fréquente un lycée japonais. Auréolé d’une rumeur de malédiction, ces gardiens vont se déchainer et tracer un sillage de morts et de destruction autour de lui. Un jeune stagiaire va se lier d’amitié avec lui et tenter de le protéger de la tourmente médiatique qui se déchaine tout en tentant de comprendre les aspects surnaturels de Taiki.
C’est un roman sombre, lent et mélancolique qui se dévoile au lecteur. Définitivement pas un de mes préférés de la série, il jette néanmoins un regard intéressant sur la période d’exil de Taiki, et propose une ambiance plus proche du roman fantastique que de Fantasy qui tranche aussi avec le reste de la série.