Anthologies des Imaginales 2016, Fées & Automates propose, sous la direction de Jean-Claude Vantroye, treize nouvelles qui font se rencontrer les figures de la fée et de l’automate.
« L’étalon » de Paul Beorn narre la fuite d’un jeune enfant prisonnier des fées. Dans sa quête pour retrouver ses parents il arrive rapidement dans un bourg où ne vivent que des hommes et où les fées semblent être les bienvenue. Une nouvelle très bien pensée et menée.
« Magie de Noël » de Gabriel Katz est une nouvelle quasi cyberpunk, narrant, dans un Paris où certains quartiers sont devenus de vraies zones de non-droit, la quête d’un père pour trouver une fée (un robot de compagnie en résumé) pour sa fille alors que celles-ci ont été interdites de vente. Une nouvelle à la conclusion bien glauque, comme il se doit pour du cyberpunk.
« Al’Ankabût » de Nabil Ouali est une nouvelle que je n’ai pas fini. Non pas tant qu’elle soit mauvaise, mais plutôt parce que l’histoire d’une petite fille et de violence m’était dure à lire; la malédiction du lecteur devenu parent et qui projette….
« Le tour de Vanderville » de Pierre Gaulon voit un forint, débutant avec une attraction d’automates, faire la rencontre d’un mystérieux collègue dont l’attraction est beaucoup plus fantastique et… féerique. Une nouvelle fantastique très bien construite.
« AuTOMate » de Pierre Bordage raconte l’histoire d’amour d’une fée, vivant incognito dans notre monde, et un homme. Une longue suite de déception face à notre monde qui tranforme chaque individu en automate. Bordage fait du Bordage et, comme souvent, si ces nouvelles sont sympathiques elles manquent d’un petit plus pour s’élever au délà du « moyen. »
« Son dernier coup d’échecs » de Jean-Claude Dunyach et Mike Reskick est une nouvelle de SF qui met en scène une jeune femme et un automate/IA joueur d’échec et d’un tournoi fasse à une race extraterrestre. Une bonne nouvelle mais d’où la thématique de la fée est passablement absente.
« Tsimoka » de Cindy Van Wilder une nouvelle se déroulant dans un cirque agréablement bien écrite mais qui ne m’a pas marquée.
« Le Plateau des Chimères » de Lionel Davoust se déroule dans l’univers d’Évanégyre et suit la conquête, par l’Empire d’Asreth d’un plateau riche en ressource magique. Seul hic, l’endroit est habitée par une puissante fée, une des dernières de sa race. En avant de l’armée, un déserteur et son mécha cherche refuge au cœur du plateau avec peut-être une solution pour la survie de la fée. La nouvelle fait partie de mes préférées du cycle d’Évanégyre…
Au final, j’ai trouvé l’anthologie des Imaginales 2016, Fées & Automates, un cran au dessus des autres années avec de nombreuses très bonnes nouvelles et quelques moyennes.