Crystal Singer

Premier tome de la trilogie de la transe du cristal, Crystal Singer est un roman de science-fiction se déroulant dans un univers où l’humanité habite de nombreux monde. Un élément central de la technologie de communication mais aussi de propulsion des vaisseaux est l’utilisation de cristaux qui sont « minés » sur la planète Ballybran par les membres de la guilde Heptite. Le minage du cristal nécessites de chanter, c’est pour cela que l’accès à la guilde est réservée aux personnes ayant l’oreille absolue. Ballybran est également une planète dangereuse et la vie de chanteur-cristal est pavée de dangers.
Killashandra se destinait à une carrière de soliste lyrique. Lorsqu’elle est recalée au conservatoire de sa planète d’origine, elle claque la porte de colère. Sa rencontre avec un chanteur-cristal va la motiver à postuler à la guilde Heptite afin de devenir la numéro 1 dans une « petite » structure. Le roman s’intéresse à son entrée dans la guilde et la découverte des dangers de sa nouvelle profession (infection par un virus alien, perte de mémoire du au crytale, etc.).
Le roman est agréable à lire et ma relecture de celui-ci a été agréable. Après la ballade de Pern, de la transe du cristal reste mon cycle préféré d’Anne McCaffrey. Le fait que Killashandra soit un peu l’héroïne parfaite est parfois un peu « lourd », mais cela ne gâche rien au talent de l’écrivaine.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

The Skies of Pern

Écrit au début des années 2000, The Skies of Pern est, pour l’instant, le roman de la Ballade de Pern se déroulant le plus en avant dans la chronologie de la planète. Se déroulant donc logiquement après Les Dauphins de Pern, le roman se déroule sur une grosse année.
Il est composé de quatre intrigues principales. Le première est l’histoire d’amour entre F’lessan (le fils de F’lar et de Lessa) et une jeune chevalière dragonne verte, Tai. La seconde est lié à la résurgence d’un groupe cherchant la destruction d’AVIA et de tous ce qu’il a pu apporter à Pern. Le groupe multiplie les attaques sur les installations des Halles ayant le plus profiter des nouvelles technologies. La troisième est la chute d’une météorite dans l’océan de Pern qui va provoquer de puissants tsunamis et amener à une réflexion sur le nouveau rôle des chevaliers-dragons. Finalement, et cette intrigue est liée à l’histoire d’amour évoquée plus haut, la découverte par un dragon de pouvoir de télékinésie comme prédit par AVIA.
J’ai apprécié de lire ce roman (le seul de ma série de lecture sur Pern qui n’était pas une relecture) que j’ai trouvé, au niveau de l’écriture, un cran au dessus que les romans précédant. The Skies of Pern reste par contre dans la lignée des autres romans du cycle et l’ajout de pouvoir télékinétique au dragon est peut-être un peu too much même si c’est relativement bien amené.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

Turbulence

Auteur indien d’une trentaine d’année, Samit Basu livre avec Turbulence (dont c’est son premier livre que je lis) le premier tome d’une série présentant des supers-héros.
Lors d’un vol de Londres à Dehli, les passagers font tous des rêves très forts; dans les semaines qui suivent plusieurs d’entre eux sont assassinés ou disparaisses dans des circonstances mystérieuses, d’autres se rendent compte qu’ils ont des pouvoirs. C’est les prémisses, qui se déroule « hors texte » de Turbulence. Le lecteur est invité à suivre la trajectoire de plusieurs d’entre eux (tous Indiens et en Inde) alors qu’ils découvrent leur pouvoir, qu’ils décident qu’en faire et qu’ils s’affrontent. En effet, deux groupes se forment rapidement : le premier est mené par Jai, un militaire, devenu le guerrier parfait, qui souhaite partir à la conquête du monde, le second, mené par Aman, un jeune homme qui peut se connecter mentalement à tout appareil électronique, souhaite améliorer le monde; et dans l’ombre une autre menace rode….
Le roman est bien écrit et je l’ai lu avec plaisir. Si je lirai très certainement la suite, je ne peux m’empêcher de trouver l’histoire assez classique.En effet, Turbulence me fait penser à la série TV 4’400 ou à des comics comme Rising Star, mais sans apporter de réel innovation ou originalité (si, mais est-ce vraiment une originalité, son contexte indien) par rapport à ces modèles. Et, contrairement à, par exemple, le roman Midnight’s children, il ne propose par une une réflexion sur l’Inde, ni une réflexion sur les supers-héros ou la culture post-moderne qui y ait souvent associé. Un roman, donc, au final sympathique et bien écrit, mais sans plus.

The Dolpins of Pern

Débutant durant Tous les Weyrs de Pern et se terminant plusieurs années après sa fin, The Dolpins of Pern se concentre sur le renouveau de la relation entre humains et dauphins. Ces derniers sont venus sur Pern avec les colons humains et ont subit une opération pour leur permettre de communiquer avec les humains. Lors de la fuite vers le continent nord, et la désastreuse épidémie qui suivit, les hommes ont oubliés leur origine et les dauphins. Mais ceux-ci ont continué à honorer le pacte qui les lient aux hommes et sauvent, lorsqu’ils le peuvent, les hommes à la mer. Avec la découverte de l’IA AVIA, le lien entre dauphins et hommes peut être redécouvert.
C’est ce qui arrive lorsque que le jeune Readis et son oncle sont sauvé par des dauphins lors d’une tempête. Readis est le fils du seigneur de Paradise River (un des personnages centraux des Renégats de Pern) et, contre l’avis de ses parents, dans les années qui suivent il va vivre le renouveau du lien entre dauphins et humains pour devenir le premier « Dolphineer » de Pern. Le roman se centre sur son histoire ainsi que celle d’un jeune chevaliers-dragons attirer par les dauphins.
Roman sympathique, il suit le schéma de plusieurs autres romans du cycle de Pern (jeune qui se cherche, découverte de « secrets » disparus, lutte pour faire changer les mentalités, entrée dans l’âge adulte, etc.) et n’apporte, à ce niveau, rien de nouveau. Pour moi, il est néanmoins intéressant car il permet de prolonger l’histoire de Pern à près la fin de Tous les Weyrs de Pern. Une lecture, au final, plaisante mais de loin pas indispensable pour les lecteurs qui ne veulent que la quintessence de la Ballade de Pern.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

All the weyrs of Pern

Débutant immédiatement à la fin des renégats de Pern, mais après que l’histoire de la colonisation de la planète ait été contée (pour la connaitre il faut lire les ouvrages ayant été chronologiquement été écrit avant All the weyrs of Pern), Tout les weyrs de Pern est la culmination des intrigues mises en place depuis le premier tome de la ballade de Pern. Sa lecture permet ainsi de conclure un/le cycle.
La découverte d’une IA amenée par les colons venus de la Terre sur Pern dans le but d’établir une société pastorale sans contact avec le reste de l’humanité, permet à Pern de récupérer son histoire, d’améliorer son niveau technologique et de se lancer dans un marathon de quatre ans afin de pouvoir éradiquer la menace des files. Le lecteur suit les différents personnages introduits dans les ouvrages précédents dans l’aventure. Ils doivent faire face à des tensions de ceux qui n’accepte pas les propositions/améliorations de « l’abomination » (l’IA). Difficile d’en dire plus sans révéler les ressorts de cette éradication, je me contenterai de dire que le dragon blanc y jouera un rôle centrale.
Le roman, malgré sa taille, est agréable à lire et intéressant. Une vision peut-être un peu candide du progrès est présenté, mais je dois admettre que la fin m’a même fait monter quelques larmes (comme à ma première lecture durant l’adolescence).

Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

The renegades of Pern

Roman suivant dans ma relecture du cycle de Pern, The renegades of Pern débute peu de temps avant le retour des files et se termine quelques temps après la fin du Dragon Blanc. Il se concentre sur la vie du « peuple », c’est-à-dire qu’on ne voit pas beaucoup de dragons de près et que les personnages se déplacent par voies terrestres et maritimes. Il y est beaucoup question des personnes « hodless », c’est-à-dire ne vivant pas dans un fort et sous l’autorité d’un seigneur. Plus libres, ils sont également les premières victimes du retour des files.
Plusieurs histoires et trajectoires de vie se croisent dans ce roman. Il y a d’abord l’histoire de Thella, une femme de noble descendance qui se proclame « seigneur des sans-forts » et prend la tête d’une puissante bande de brigands, vient ensuite l’histoire d’un marchand qui va de fort en fort avec sa caravane. Le roman s’intéresse aussi à la colonisation et l’exploration du continent Sud avec les histoires de Toric et de Piemmur. The renegades of Pern se conclut finalement, avec l’apparition des personnages centraux du reste du cycle, sur la mise à jour d’une relique du passé qui changera le destin de Pern.
Mes souvenirs de la lecture de ce roman, au siècle passé, étaient d’un roman trop long malgré une perspective originale. C’est encore mon sentiment après cette relecture. Le point de vue « populaire » du roman est bien trouvé, mais il aurait mérité d’être plus court. Difficile néanmoins de faire l’impasse sur sa lecture tant les événements du dernier tiers du roman sont centraux pour la suite du cycle.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey !
 

The Gunslinger

The Gunslinger est le premier tome de la série de la tour sombre de Stephen King; accessoirement c’est aussi le premier livre de ce auteur que j’arrive à lire (enfin écouter) en entier. 
Roman très western, il débute par cette superbe phrase : »The men in black fled across the desert and the gunslinger followed. » L’intrigue du premier roman est contenu dans cette simple phrase. Qui est l’homme en noir ? Qui est le pistolero (the gunslinger) ? Où se déroule l’histoire (dans quel univers ?) ? Qui de la Tour sombre ? Autant de question qui structure ce premier récit.
Nous suivons donc le pistolero dans un monde qui semble post-apocalyptique et dans une ambiance de western. Son histoire nous entraine dans sa traque de l’homme en noir et dans les méandres de son histoire personnelle (dernier (?) survivant d’une famille/civilisation disparue, personnage très ancien). Le roman est structuré en rencontre et lieu qui sont autant d’énigme et de danger poser par l’homme en noir dans sa quête. Le roman se conclut par une rencontre avec l’homme en noir qui débouche, au final, sur plus de questions.
Si j’ai bien aimé l’ambiance qui se déroule du roman (la voix grave du narrateur aidant bien en cela) et les deux premiers tiers plein de mystères et de dangers, la fin me donne un mauvais gout dans la bouche. En effet, une partie de la poursuite me semble sans queux ni têtes et parfaitement superflus à l’histoire et les révélations/réponses/clefs pour comprendre le roman sont absentes de celui-ci. Je tenterais peut-être la lecture/écoute du tome 2 pour voir si cela s’éclaircis. Mais au final, c’est surtout l’ambiance post-apo/western/mystère des deux premiers tiers du roman qui valent la peine.
Rentre dans le cadre du challenge fin du monde

Sur le fleuve

Suivre un groupe de conquistadors (un ancien inquisiteur et son secrétaire, un noble espagnol qui finance l’expédition et son épouse indigène, des soldats/mercenaires, un prêtre défroqué (ou pas) un peu fou (ou pas), et des serviteurs indiens) à la recherche de Manoa, El Dorada, bref une cité d’or en remontant le Fleuve; c’est se que propose Sur le Fleuve le dernier roman de Léo Henry et du regretté Jacques Mucchielli.
C’est donc l’histoire de l’expédition qui est comptée. Une expédition qui semble voué à l’échec car un mystérieux indien, gardien de la cité, cherche à les en empêcher. L’expédition se transforme ainsi en un long calvaire où la survie de chaque membre n’est pas garantit.
Narrant aussi bien l’expédition que les tourments de ses participants, Sur le Fleuve est un bon roman qui exploite avec bonheurs les mythes des cités d’or et l’imaginaire des premières expéditions dans le Nouveau Monde fraichement « découvert ».
J’ai eu tous le long de la lecture plusieurs sentiment de « déjà lu » (et ce jusqu’à la fin) sans jamais pouvoir mettre le doigt sur l’œuvre à laquelle ce sentiment se rattachait. Ayant lu un peu sur le sujet qui m’intéresse, j’en conclu que les auteurs ont sut écrire un roman qui synthétise les différents mythes et tropes se rapportant aux cités d’or et aux conquistadors. Un roman, numérique seulement, que je conseil donc vivement.

Redshirts

Redshirts est le dernier roman de John Scalzi, mais c’est également le terme utilisé (comme Wikipedia me le rappel opportunément) par les fans de Star Trek (et au delà) pour désigné un personnage secondaire qui meurt rapidement après le début de l’épisode.

Et c’est bien de ces personnages là qu’il s’agit dans cet excellent roman de John Scalzi. Le roman s’intéresse à l’histoire de plusieurs cadets qui viennent d’être affecter au vaisseau amirale de l’Union Universel : l’Intrépide. C’est une affectation de prestige, mais rapidement les cadets vont réaliser qu’il se passe quelque chose d’étrange sur l’Intrépide. En effet, le vaisseau a un taux de mort en mission très élevé, de plus il semble que les lois de la physique (biologie, chimie, etc.) ne fonctionnent parfois pas comme elles devraient, que certains officiers s’en sortent toujours et qu’une étrange force prend le contrôle des individus par moment. Déterminé à comprendre ce qui se passe, et à ne pas être les suivants sur la longue liste des morts, ils vont découvrir la puissance de la « Narration » et du destin des personnages secondaires d’un show TV.

Le roman est constitué de trois parties : une première montrant la vie quotidienne sur l’Intrépide, une seconde implique un voyage dans le temps pour sauver ce qui peut l’être en provoquant l’annulation d’un show TV, finalement trois codas concluent le roman en montrant le destin de personne liées à la série TV.

Très drôle à lire, Redshirts est une vraie réussite qui se paie le le luxe de se moquer, avec tendresse, des séries de SF du type Star Trek & Co et de proposer une petite réflexion sur la création de mondes fictionnelles. Le version audio, car c’est en version audio que je l’ai « lu », est, de plus, narrée par Wil Wheaton; les connaisseurs apprécieront l’ironie.

« Lu » dans le cadre du challenge Summer Star Wars

Léviathan La Nuit

Second tome de la trilogie Léviathan (après La Chute et avant Le Pouvoir, à paraitre en 2013), Léviathan La Nuit est une vraie réussite. Il est d’ailleurs difficile de le résumer sans en révéler les secrets. Je vais essayer mais je ne garantis pas une critique « spoilers free », vous voici prévenu !

Suite à son accident, Michael Petersen tente de reprendre une vie normal. Sa famille et ses proches (des membres de l’organisation de mages appelée le Comité) s’activent pour tenter de le maintenir dans une vie médiocre et commune. Mais ils sont bientôt victime d’un assassin les un après les autres… Dans le même temps, un mystérieux mage agissant très subtilement semble vouloir que la vérité sur le passé de Michael lui soit révélé. Un agent du FBI enquête sur les assassinats qui semblent tous plus improbables les uns que les autres, tous cela parce qu’ils influent sur le hasard. La Main Droite (les ennemis du Comité qui sont des mages de la voie de la Main Gauche) rentre également dans la partie.

Si les personnages principales de l’histoire restent encore dans le floue sur le passé de Michael et l’intérêt que lui porte le Comité, les lecteurs découvrent peu à peu un complot visant à tuer de manière définitive un mage ancien et puissant.

Davoust, pour moi, réussi très bien son virage vers les révélations « promises » dans le premier tome; si tous n’est pas encore dit, j’aime beaucoup ce que j’entrevois. Le plus dur est d’attendre la sortie du troisième tome en 2013 !