Gideon the Ninth

Un empire spatial dirigé par l’Empereur Dieu immortel et divisé en neuf maisons de nécromanciens mènent une guerre millénaire. L’empereur a besoin de nouveau généraux immortels, les lyctors, il demande donc à chaque maison d’envoyer un nécromancien et son garde du corps, son cavalier, dans le complexe de la planète morte appartenant à la première maison; là où l’Empereur et ses lyctors sont devenus immortels il y a de cela de nombreux millénaires.

Là, la règle est simple : interdiction d’entrer dans une pièce fermée à clef sans avoir trouvé la clef. C’est dans cet ambiance étouffante et pleine de dangers potentiels que les représentants des maisons vont devoir affronter des épreuves nécromantiques pour tenter de devenir lyctors.

Évidement rien n’est simple et la plupart des représentants cachent leurs motivations et de dangereux secrets. C’est dans ce contexte que Harrowhark Nonagesimus l’héritière de la neuvième maison, celle qui garde le tombeaux qui ne doit jamais être ouvert, ce rend sur la planète de la première maison avec Gideon comme cavalière. Gideon est une orpheline, guerrière qui ne souhaite qu’une chose : quitté la neuvième maison pour s’engager dans l’armée. Elle a grandi comme seule enfant de la neuvième maison avec Harrowhark et sa haine de la nécromancienne est énorme.

La paire bien mal assortie devra apprendre à coopérer si elle espère survivre aux épreuves de la première maison.

Gideon the Ninth est un roman qui présente un univers séduisant entre technologie et nécromancie. Le lecteur se retrouve a tourner les pages du roman pour savoir comment tous cela va se finir et quels secrets cachent chacun. Hélas, l’histoire se perd en tours et détours et oscille entre moment où l’on se demande quand il va se passer quelque chose et de moments de nombreuses révélations.

Au final Gideon the Ninth, premier tome d’une tetralogie, a plein d’atout mais souffre d’un rythme inégal et d’un style manquant de fluidité.