Die de Kieron Gillen & Stephanie Hans

Je parle assez peu ici de comics et BD mais j’en lis en fait pas mal. Et de temps en temps je tombe sur une série qui est un niveau plus haut que « c’est sympa, je passe un bon moment », c’est le cas du comics Die, réunit en anglais dans quatre recueil.

Le pitch de base de Die pourrait se résumer par « le sourire du dragon mais en plus trash et adulte ». Le sourire du dragon est un dessin animé, sorti au début des années 80, qui propulsait un groupe d’ados dans le monde de Fantasy du jeu de rôle Dungeons & Dragons. Dans Die c’est un groupe d’ado, au début des années 90, qui se retrouve à vitre la même mésaventure : ils disparaissent durant quelques années et réapparaissent, sauf un, sur une route quelques années après. L’une a perdu son bras, tous sont clairement traumatiser par ce qu’ils ont vécus et ils sont incapables de raconter ce qui leur est arrivé. La vie reprend son court et de nombreuses années après, la réapparition d’un des dès qui les a fait disparaitre va les renvoyer vers un monde de Fantasy. Débute alors une quête pour comprendre pourquoi ils sont de retours, ce qui est arrivé à leur compagnon d’infortune qui n’est jamais revenu et comment rentrer à la maison.

De là l’histoire se développe entre traumas individuels et collectifs, rancunes anciennes et histoires présentes et passés, Die développe une histoire passionnante à la fois réflexion sur le jeux de rôle mais aussi sur l’impact de nos décisions passés sur notre présent. Chaque numéro du comics se termine par des réflexions sur la construction du comics et sur le jeux de rôle, il y a aussi des interviews, qui sont aussi passionnants à lire que instructifs. Bref Die est à mon avis un comics à lire, surtout si on fait / a fait du jeux de rôle.