The Hydrogen Sonata

Huitième ouvrage du cycle de La Culture (une civilisation galactique de type libertaire, vaguement structurée et organisée par des IA prenant la forme de titanesques, et moins titanesques, vaisseaux habités), The Hydrogen Sonata est centré sur une enquête sur les origines de la civilisation galactique des Gzilt qui a failli rejoindre la Culture au moment de sa fondation et qui est sur le point de se sublimer.
Le roman débute lorsqu’un vaisseau mémoire d’une ancienne civilisation ayant sublimé, les Zidhren, est détruite par un vaisseau militaire Gzilt. La destruction repérée par un vaisseau de la Culture, le « mistake not » qui va en référé à certain de ses paires. S’en suit une enquête pour comprendre les raisons de la destruction du vaisseau. L’enquête menée par plusieurs vaisseaux de la Culture est doublée, puis secondées, par une Gzilt embarquée bien malgré elle dans ses événements. Cette dernière passait ses derniers mois avant la sublimation à perfectionner son exécution d’une pièce de musique réputée très compliquée : la fameuse sonate de l’hydrogène donnant son titre au roman. L’enquête se transformera rapidement en une chasse à l’homme pour retrouver un homme plus vieux que la Culture elle même…
Le tout dans un contexte politique compliqué. En effet, les Gzilt sont une civilisation aussi puissante que la Culture, en proie à des conflits internes post-sublimation, et qui doit gérer l’arrivée de civilisations moins avancées venus pour récupérer les restes de la civilisation sur le point de se sublimer.
Roman truculent, The Hydrogen Sonata ravira les fans du cycle de La Culture. Les machinations et les discussions entre IA sont toujours très drôles à suivre. Ayant parfois quelques longueurs, le roman m’a bine plus et la voix du lecteur (j’ai écouté le roman en version audio) était fort agréable. Les allergiques aux enquêtes et aux discussions parfois métaphysiques entre IA passeront leur chemin.