Bad Mother

Bad Mother (sous titré : a chronicle of maternal crimes, monor calamities, and accasional moments of grace) est né des suites d’une chronique, parue aux États-Unis, dans laquelle Ayelet Waldman, mère de quatre enfants et épouse de l’écrivain américain Michael Chabon, expliquait que malgré tout l’amour qu’elle porte à ses enfants c’est de son maris dont elle est amoureuse. Elle expliquait qu’elle n’avait pas reporté l’amour qu’elle porte à son maris sur ses enfants et que, « Dieu l’en préserve », l’un d’eux devait mourir elle pourrait continu à aller de l’avant alors que si son maris devait périr elle en serait sans doute incapable. Cet article lui a valu d’être traitée de mauvaise mère par de nombreuses personnes sur le Web.
En réponse, elle a décidé d’écrire un ouvrage sur le fait d’être mère, d’être féministe et de faire des erreurs. En dix-huit textes elle propose plusieurs réflexions sur la maternité, le féminisme,, les relations avec ses enfants, sa mère et sa belle-mère, l’avortement (qu’elle a vécu), le bi-polarisme (dont elle souffre), l’éducation, l’école et les devoirs, etc. En quelques mots tous ce qui fait une mère et un parent.
Difficile de résumer l’ensemble des réflexions présentée dans cet essai, mais  Bad Mother est agréable à lire, drôle, triste (j’ai personnellement pleuré dans la partie sur l’avortement), intelligent. Certains espoirs et certaines difficultés et peurs de cette mère résonnent avec mes espoirs, difficultés et peurs de père. Si ce n’est le milieu dans lequel Ayelet Waldman évolue (elle est une avocate formée à Haward, son mari est un écrivain célèbre, etc.) qui fait que ses réflexions, bien que souvent de portée universelle, sont teintés par le milieu libérale et aisé dans lequel elle évolue.
Malgré cela, Bad Mother est une lecture passionnante qui m’a profondément touché et que je recommande à tout parent.