Shadows of the Short Days

Reykjavi, Islande dans un monde qui pourrait être le notre durant la révolution industrielle, sauf que les créatures du folklore vivent dans la ville côte à côte avec les hommes, la magie runique codifiée existe et fonctionne, un centrale magique fournit en énergie une forteresse volante , la cité est protégé du monde sauvage où la magie rend la nature dangereuse par un mur, les soldats de la Couronne (The Crown) qui a pris le contrôle de l’Islande il y a une cinquantaine d’année parcours les rues….

C’est dans ce contexte que le lecteur est invité à suivre les histoires de Garún et Sæmundur, d’anciens amants qui lutte à leur manière contre le système. Sæmundur était doctorant à l’université de la ville, mais ses vues sur la magie (il veut expérimenter en dehors des formes ritualisées) l’on fait virer de la faculté, Garún est un métisse humaine / huldufólk (« fays »), peintre elle veut faire la révolution et tague régulièrement les murs de la ville avec de la peinture magique pour « réveiller » les habitants.

Leurs trajectoires vont se croiser pour les mener sur des chemins périlleux : Sæmundur pour cambrioler la partie interdite de la bibliothèque de l’université afin de se lier avec un démon pour mieux comprendre la magie, Garún pour préparer et mener une révolution contre la Couronne.

Shadows of the Short Days est divisé en trois parties : la première d’exposition montre aux lecteurs la ville de Reykjavi et les deux personnages principales dans leurs vies et luttes quotidiennes;  la second partie les voit agir et précipiter leurs chemins dans une direction inéluctable (Sæmundur sur la voie de la connaissance et de la perdition, Garún sur celui de la révolution et de la violence); et finalement la troisième et dernière partie sur la conclusion inévitable, tragique et dur le leurs choix.

Shadows of the Short Days est une Fantasy Urbaine sombre et magique qui m’a beaucoup plus dans un univers au croisement du folklore islandais, de la Fantasy et du Weird.