River of Gods

Premier roman de Ian McDonald que je lis, enfin que j’écoute, River of Gods est un gros pavé (plus de 24 heures en roman audio) narrant les histoires croisés d’une petite dizaine de personnage  dans l’Inde balkanisée de l’an 2047.
Roman touffu, et donc difficile à résumé, River of Gods est néanmoins construit autours de plusieurs intrigues qui avance en parallèles avant de finir par se rencontrer. La première est la présence en orbite autours de la Terre d’un astéroïde contenant en son cœur un artefact extraterrestre qui semble aussi, voir plus, vieux que l’univers. Ce dernier a pour l’instant envoyé trois photographies d’individus dont le roman suit les pérégrinations.
La seconde est celle des enquêtes d’un officier indien chargé de lutter contre les IA de niveau 3, celle dont l’intelligence et l’indépendance sont proscrites presque partout sur la planète pour le risque qu’elles pourraient représenté pour l’humanité. Ses pas vont, bien sur, croiser celle d’une tel IA.
La troisième suit le destin d’une entreprise indienne dont les recherches mènent vers une nouvelle source d’énergie basée sur les théories des univers parallèles.
A ces trois intrigues se greffent d’autres thématiques importantes : géopolitiques avec une guerre pour l’eau sur le point d’éclater, sociale avec les humains modifiés génétiquement afin de ne plus avoir de sexe défini, culturel avec le gigantesque soap « Town & Country » dont les acteurs sont des IA ayant une vie virtuelle, etc.
Le roman est à lire et est super intéressant. Les différentes narrations semblent, au départ en tous cas, aller dans toutes les directions; et j’avoue avoir eu parfois un peu de mal à suivre. Les différents éléments finissent néanmoins par s’emboiter pour former une histoire impressionnante sur le thème de l’intelligence artificiel et de ce que pourrait être un futur pots-singluarité possible (tout en restant compréhensible). Le roman aurait sans doute bénéficier, pour sa lisibilité, d’être plus court, cela reste néanmoins une œuvre à lire.

Crystal Line

Troisième, et dernier, volume de la série de la transe de cristal, Crystal Line. D’avantage centré sur la guilde et la planète Ballybra que le premier volume, Crystal Line se déroule de nombreuses années après les deux premiers volumes.
Killashandra travaille depuis un nombre d’années qu’elle a cessé de compter avec son partenaire et amant. Sa mémoire est un véritable gruyère et tient encore en place en grande partie grâce à celui qu’elle aime qui prend d’avantage soins d’enregistrer ses souvenirs dans les banques de données de la guilde. Une mission pour étudier une nouvelle forme de vie, la mort du maître de la guilde et son remplacement, vont changer la vie de Killashandra; d’abord pour le pire, puis ensuite, peut-être, pour le meilleurs.
J’avais garder de ce roman un souvenir confus où Killashandra trouvait seul des réponses à des questions que la guilde se posait depuis des siècles. Au final, j’ai redécouvert un roman plus équilibré où l’héroïne est plutôt sauvée d’elle même. Une lecture agréable qui conclut de manière élégante cette série.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

Killashandra

Second volume de la transe de cristal, Killashandra se déroule peu de temps (une ou deux années) après la fin du premier volume. Re-lecture, j’ai eu la surprise de me rendre compte que, contrairement au premier volume, je ne me souvenais pas si bien de l’histoire que que je ne le pensais.
Killashandra est toujours l’amante du maitre de la guilde Heptite, mais elle n’a plus eu la chance de trouver du cristal noir (le plus recherché et, donc, le plus rentable). Ainsi, lorsque par nécessité elle coupe une veine de cristal blanc, ces derniers tombe à pique pour remplacer ceux d’un orgue sensoriel qui ont été détruit sur une petite planète isolée. Killashandra accepte alors de se rendre sur la planète afin d’installer le cristal. C’est l’occasion pour elle de gagner des crédits et surtout de pouvoir quitter Ballybra. Mais cette mission se double d’une mission d’espionnage afin de savoir si la population de la planète accepte les lois qui lui interdise de la quitter.
La mission sera délicate et, après avoir été enlevé par des rebelles, Killashandra fera la lumière sur les pratiques douteuses des dirigeants et rencontrera une personne qui changera sa vie.
Roman agréable, Killashandra est une aventure spatiale qui se double de romance. J’ai apprécié la lecture, même si, à mon gout, cela reste le moins intéressant de la trilogie.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

Crystal Singer

Premier tome de la trilogie de la transe du cristal, Crystal Singer est un roman de science-fiction se déroulant dans un univers où l’humanité habite de nombreux monde. Un élément central de la technologie de communication mais aussi de propulsion des vaisseaux est l’utilisation de cristaux qui sont « minés » sur la planète Ballybran par les membres de la guilde Heptite. Le minage du cristal nécessites de chanter, c’est pour cela que l’accès à la guilde est réservée aux personnes ayant l’oreille absolue. Ballybran est également une planète dangereuse et la vie de chanteur-cristal est pavée de dangers.
Killashandra se destinait à une carrière de soliste lyrique. Lorsqu’elle est recalée au conservatoire de sa planète d’origine, elle claque la porte de colère. Sa rencontre avec un chanteur-cristal va la motiver à postuler à la guilde Heptite afin de devenir la numéro 1 dans une « petite » structure. Le roman s’intéresse à son entrée dans la guilde et la découverte des dangers de sa nouvelle profession (infection par un virus alien, perte de mémoire du au crytale, etc.).
Le roman est agréable à lire et ma relecture de celui-ci a été agréable. Après la ballade de Pern, de la transe du cristal reste mon cycle préféré d’Anne McCaffrey. Le fait que Killashandra soit un peu l’héroïne parfaite est parfois un peu « lourd », mais cela ne gâche rien au talent de l’écrivaine.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

The Skies of Pern

Écrit au début des années 2000, The Skies of Pern est, pour l’instant, le roman de la Ballade de Pern se déroulant le plus en avant dans la chronologie de la planète. Se déroulant donc logiquement après Les Dauphins de Pern, le roman se déroule sur une grosse année.
Il est composé de quatre intrigues principales. Le première est l’histoire d’amour entre F’lessan (le fils de F’lar et de Lessa) et une jeune chevalière dragonne verte, Tai. La seconde est lié à la résurgence d’un groupe cherchant la destruction d’AVIA et de tous ce qu’il a pu apporter à Pern. Le groupe multiplie les attaques sur les installations des Halles ayant le plus profiter des nouvelles technologies. La troisième est la chute d’une météorite dans l’océan de Pern qui va provoquer de puissants tsunamis et amener à une réflexion sur le nouveau rôle des chevaliers-dragons. Finalement, et cette intrigue est liée à l’histoire d’amour évoquée plus haut, la découverte par un dragon de pouvoir de télékinésie comme prédit par AVIA.
J’ai apprécié de lire ce roman (le seul de ma série de lecture sur Pern qui n’était pas une relecture) que j’ai trouvé, au niveau de l’écriture, un cran au dessus que les romans précédant. The Skies of Pern reste par contre dans la lignée des autres romans du cycle et l’ajout de pouvoir télékinétique au dragon est peut-être un peu too much même si c’est relativement bien amené.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

Turbulence

Auteur indien d’une trentaine d’année, Samit Basu livre avec Turbulence (dont c’est son premier livre que je lis) le premier tome d’une série présentant des supers-héros.
Lors d’un vol de Londres à Dehli, les passagers font tous des rêves très forts; dans les semaines qui suivent plusieurs d’entre eux sont assassinés ou disparaisses dans des circonstances mystérieuses, d’autres se rendent compte qu’ils ont des pouvoirs. C’est les prémisses, qui se déroule « hors texte » de Turbulence. Le lecteur est invité à suivre la trajectoire de plusieurs d’entre eux (tous Indiens et en Inde) alors qu’ils découvrent leur pouvoir, qu’ils décident qu’en faire et qu’ils s’affrontent. En effet, deux groupes se forment rapidement : le premier est mené par Jai, un militaire, devenu le guerrier parfait, qui souhaite partir à la conquête du monde, le second, mené par Aman, un jeune homme qui peut se connecter mentalement à tout appareil électronique, souhaite améliorer le monde; et dans l’ombre une autre menace rode….
Le roman est bien écrit et je l’ai lu avec plaisir. Si je lirai très certainement la suite, je ne peux m’empêcher de trouver l’histoire assez classique.En effet, Turbulence me fait penser à la série TV 4’400 ou à des comics comme Rising Star, mais sans apporter de réel innovation ou originalité (si, mais est-ce vraiment une originalité, son contexte indien) par rapport à ces modèles. Et, contrairement à, par exemple, le roman Midnight’s children, il ne propose par une une réflexion sur l’Inde, ni une réflexion sur les supers-héros ou la culture post-moderne qui y ait souvent associé. Un roman, donc, au final sympathique et bien écrit, mais sans plus.

The Dolpins of Pern

Débutant durant Tous les Weyrs de Pern et se terminant plusieurs années après sa fin, The Dolpins of Pern se concentre sur le renouveau de la relation entre humains et dauphins. Ces derniers sont venus sur Pern avec les colons humains et ont subit une opération pour leur permettre de communiquer avec les humains. Lors de la fuite vers le continent nord, et la désastreuse épidémie qui suivit, les hommes ont oubliés leur origine et les dauphins. Mais ceux-ci ont continué à honorer le pacte qui les lient aux hommes et sauvent, lorsqu’ils le peuvent, les hommes à la mer. Avec la découverte de l’IA AVIA, le lien entre dauphins et hommes peut être redécouvert.
C’est ce qui arrive lorsque que le jeune Readis et son oncle sont sauvé par des dauphins lors d’une tempête. Readis est le fils du seigneur de Paradise River (un des personnages centraux des Renégats de Pern) et, contre l’avis de ses parents, dans les années qui suivent il va vivre le renouveau du lien entre dauphins et humains pour devenir le premier « Dolphineer » de Pern. Le roman se centre sur son histoire ainsi que celle d’un jeune chevaliers-dragons attirer par les dauphins.
Roman sympathique, il suit le schéma de plusieurs autres romans du cycle de Pern (jeune qui se cherche, découverte de « secrets » disparus, lutte pour faire changer les mentalités, entrée dans l’âge adulte, etc.) et n’apporte, à ce niveau, rien de nouveau. Pour moi, il est néanmoins intéressant car il permet de prolonger l’histoire de Pern à près la fin de Tous les Weyrs de Pern. Une lecture, au final, plaisante mais de loin pas indispensable pour les lecteurs qui ne veulent que la quintessence de la Ballade de Pern.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

All the weyrs of Pern

Débutant immédiatement à la fin des renégats de Pern, mais après que l’histoire de la colonisation de la planète ait été contée (pour la connaitre il faut lire les ouvrages ayant été chronologiquement été écrit avant All the weyrs of Pern), Tout les weyrs de Pern est la culmination des intrigues mises en place depuis le premier tome de la ballade de Pern. Sa lecture permet ainsi de conclure un/le cycle.
La découverte d’une IA amenée par les colons venus de la Terre sur Pern dans le but d’établir une société pastorale sans contact avec le reste de l’humanité, permet à Pern de récupérer son histoire, d’améliorer son niveau technologique et de se lancer dans un marathon de quatre ans afin de pouvoir éradiquer la menace des files. Le lecteur suit les différents personnages introduits dans les ouvrages précédents dans l’aventure. Ils doivent faire face à des tensions de ceux qui n’accepte pas les propositions/améliorations de « l’abomination » (l’IA). Difficile d’en dire plus sans révéler les ressorts de cette éradication, je me contenterai de dire que le dragon blanc y jouera un rôle centrale.
Le roman, malgré sa taille, est agréable à lire et intéressant. Une vision peut-être un peu candide du progrès est présenté, mais je dois admettre que la fin m’a même fait monter quelques larmes (comme à ma première lecture durant l’adolescence).

Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey ! 
 

The renegades of Pern

Roman suivant dans ma relecture du cycle de Pern, The renegades of Pern débute peu de temps avant le retour des files et se termine quelques temps après la fin du Dragon Blanc. Il se concentre sur la vie du « peuple », c’est-à-dire qu’on ne voit pas beaucoup de dragons de près et que les personnages se déplacent par voies terrestres et maritimes. Il y est beaucoup question des personnes « hodless », c’est-à-dire ne vivant pas dans un fort et sous l’autorité d’un seigneur. Plus libres, ils sont également les premières victimes du retour des files.
Plusieurs histoires et trajectoires de vie se croisent dans ce roman. Il y a d’abord l’histoire de Thella, une femme de noble descendance qui se proclame « seigneur des sans-forts » et prend la tête d’une puissante bande de brigands, vient ensuite l’histoire d’un marchand qui va de fort en fort avec sa caravane. Le roman s’intéresse aussi à la colonisation et l’exploration du continent Sud avec les histoires de Toric et de Piemmur. The renegades of Pern se conclut finalement, avec l’apparition des personnages centraux du reste du cycle, sur la mise à jour d’une relique du passé qui changera le destin de Pern.
Mes souvenirs de la lecture de ce roman, au siècle passé, étaient d’un roman trop long malgré une perspective originale. C’est encore mon sentiment après cette relecture. Le point de vue « populaire » du roman est bien trouvé, mais il aurait mérité d’être plus court. Difficile néanmoins de faire l’impasse sur sa lecture tant les événements du dernier tiers du roman sont centraux pour la suite du cycle.
Lu dans le cadre du challenge Summer Star Wars et Anne McCaffrey !
 

The Gunslinger

The Gunslinger est le premier tome de la série de la tour sombre de Stephen King; accessoirement c’est aussi le premier livre de ce auteur que j’arrive à lire (enfin écouter) en entier. 
Roman très western, il débute par cette superbe phrase : »The men in black fled across the desert and the gunslinger followed. » L’intrigue du premier roman est contenu dans cette simple phrase. Qui est l’homme en noir ? Qui est le pistolero (the gunslinger) ? Où se déroule l’histoire (dans quel univers ?) ? Qui de la Tour sombre ? Autant de question qui structure ce premier récit.
Nous suivons donc le pistolero dans un monde qui semble post-apocalyptique et dans une ambiance de western. Son histoire nous entraine dans sa traque de l’homme en noir et dans les méandres de son histoire personnelle (dernier (?) survivant d’une famille/civilisation disparue, personnage très ancien). Le roman est structuré en rencontre et lieu qui sont autant d’énigme et de danger poser par l’homme en noir dans sa quête. Le roman se conclut par une rencontre avec l’homme en noir qui débouche, au final, sur plus de questions.
Si j’ai bien aimé l’ambiance qui se déroule du roman (la voix grave du narrateur aidant bien en cela) et les deux premiers tiers plein de mystères et de dangers, la fin me donne un mauvais gout dans la bouche. En effet, une partie de la poursuite me semble sans queux ni têtes et parfaitement superflus à l’histoire et les révélations/réponses/clefs pour comprendre le roman sont absentes de celui-ci. Je tenterais peut-être la lecture/écoute du tome 2 pour voir si cela s’éclaircis. Mais au final, c’est surtout l’ambiance post-apo/western/mystère des deux premiers tiers du roman qui valent la peine.
Rentre dans le cadre du challenge fin du monde