The Rise of Endymion

Dernier volet de la série Hypérion/Endymion, The Rise of Endymion a, si j’ai bien compris, assez mauvaise réputation dans la blogosphère; ayant trouvé le tome précédent très intéressant mais un peu long, je craignais que le dernier tome, débutant quelques années après et suite directe du précédent, soit du même tonneau. Disons le tous net : ce ne fut pas le cas. Il s’agit pour moi du meilleur tome de la série, avec le premier volume.
 
The Rise of Endymion est volumineux et riche en information. Le lecteur suit le retour de Aenea dans l’espace contrôlé par le Pax suite à la fin de son apprentissage d’architecte. Son histoire est perçu par les yeux d’Endymion qui est le narrateur de tous le récit. Son histoire à lui, et celle d’Aenea est complétée par celle de la croisade lancée par l’Eglise contre les Oyster qui vivent dans l’espace et ont commis le crime de modifier leur biologie afin de s’adapter à des environnements non-viables pour des humains normaux. Dans ce volume Aenea devient réellement « celle qui enseigne » et accepte son
rôle messianique.
 
Le lecteur trouve ici réponse à toutes les questions laissées en suspens dans les trois tomes précédents : les plans de l’Eglise, des IA, le lien d’Aenea avec le « vide qui lie », etc. J’apprécie peu les romans qui laissent un trop grands nombres de questions sans réponses, autant dire qu’ici j’ai apprécié énormément de ne pas rester dans le noir.
 
Bref Hypérion/Endymion est clairement un incontournable de la SF dont je ne peux comprendre pourquoi j’ai attendu autant avant de le lire.

Endymion

Située 274 ans après la fin de La Chute d’Hypérion, Endymion narre le voyage de Raul Endymion, de Aenea, la fille d’une des participantes au dernier pèlerinage d’Hypérion, 12 ans, future « élue » ayant traversé le temps grâce aux tombes du temps, et de l’android A. Bettik au travers de différentes planètes grâce au forecaster qui fonctionne pour la première fois en 300 ans pour Aenea.
Parallèlement à ce voyage le groupe est poursuivie par le Père Federico de Soya voyagant de planète en planète avec un vaisseau ultra rapide qui le tue à chaque voyage.
Le contexte d’Endymion est différent de celui-ci des deux premiers romans : l’Hégémonie n’est plus, les différentes planètes reliées grâce à un réseau de puissants téléporteurs sont maintenant éloignées par l’étendue de l’Espace. Le Pax a remplacé l’Hégémonie et la religion catholique est redevenue la première religion humaine grâce à la maitrise des technologies nécessaire à la résurrection des morts, pouvant ainsi réellement promettre la vie éternel à ses fidèles.
Roman intéressant, Endymion est une longue quête à travers différentes planètes. Si le roman est agréable, il est un cran en dessous des deux premiers tomes et il est, par certains aspects, assez frustrant dans le sens qu’il pose plus de questions qu’il ne donne de réponses. J’espère que celles-ci seront donnée dans le tome suivant, dernier de la série.

Hypérion et La Chute d’Hypérion

 Hypérion et La Chute d’Hypérion (les deux tome se suivent exactement) est une œuvre majeure de la science-fiction qui avaient, jusqu’à maintenant échappé, à ma lecture. Voici la chose réparée et je dois dire que la réputation des romans n’est pas exagérée.

Se déroulant plusieurs siècles dans notre futur, alors que l’humanité, suite à la destruction de la Terre, à coloniser de nombreuses planètes dans d’autres systèmes. En utilisant des technologies, inventées par les hommes, combinant animation suspendue et vitesse supra-luminique l’humanité peut continuer très lentement son expansion. Mais les IA qui forment collectivement le « technocore » ont mis au point une technologie qui permet de créer des portes entre deux points distants dans l’univers. Les différents mondes reliés entre eux par cette méthode forme l’Hégémonie.

La planète Hypérion est une colonie humaine périphérique qui n’est pas membre de l’Hégémonie (c’est-à-dire qu’on ne peut l’attendre que par vaisseau). Ce monde à la particularité d’abrité les « tombes du temps », un ensemble de constructions construites dans le futur et qui voyage « à rebours dans le temps ». Le lieu est considéré comme sacré par une Eglise qui vénère une entité vengeresse qui résiderait dans les tombes : The Shrike. Les tombes sont également un lieu de pèlerinage important.

Quand débute Hypérion, les tombes sont sur le point de s’ouvrir et un dernier pèlerinage est organisé par l’Hégémonie. Il est composé de sept pèlerins qui, en suivant une structure de récit identique aux Contes de Canterbury, vont chacun leur tour raconter leur histoire. Mises bout à bout, elles permettent au lecteur de comprendre les enjeux du pèlerinage. Elles sont également chacune une variation sur les grands thèmes de la Science-Fiction.

Hypérion se termine avec l’arrivée des pèlerins aux tombes, ce qui se passe ensuite est narrée, de manière plus traditionnelle et chronologique, dans La Chute d’Hypérion. Les points de vu oscille entre celle des pèlerins et de ce qui se passe au cœur de l’Hégémonie qui doit faire fasse à une invasion sans précédent de la part de la partie de l’humanité qui a choisi de vivre en nomade de l’Espace.

Hypérion et La Chute d’Hypérion forme une histoire passionnante (bien que le premier tome, de mon point de vu, est sans doute le plus original et mieux maitrisé des deux) qui touchent à de nombreuses thématique de la Science-Fiction : les IA, l’exode de l’humanité dans l’Espace, la religion et le divin, le voyage dans le temps… C’est une lecture qui se range, à mon avis, parmi les classiques du genre.