The Heart of What Was Lost

Roman revenant, 25 ans après la publication du premier tome, dans l’univers de la série de l’Arcane des épées, The Heart of What Was Lost se déroule peu de temps après la fin de la trilogie. Si je craignais un peu le retour dans un univers que j’avais apprécier mais dont la lecture des livres remonte au siècle passé, force m’est de constater que The Heart of What Was Lost est non seulement abordable mais de très bonne facture.
Si la lecture de la trilogie de base est utile à la compréhension du roman elle n’est pas indispensable. La situation initiale est assez clairement exposé : une armée « d’elfes des neiges », les Norns (dont l’organisation sociale est inspiré du Japon), est en déroute après avoir tenté de détruire les royaumes humains. Les restes de son armées se regroupent dans leur dernière grande ville afin de résister à l’armée humaine qui les poursuit et qui pourrait les anéantir définitivement.
Le roman alterne les points de vue, passant de la vision des humains à la visions des Norns. The Heart of What Was Lost  est avant tous un roman de guerre qui montre de manière très maitrisée qu’aucun camp n’a le monopole de la peur, de l’horreur, qu’aucun camp n’est « le bon ». Une lecture que j’ai vraiment apprécié, le lecteur de la version audio fait d’ailleurs un excellent travail,  et qui augure du bon pour la nouvelle série se déroulant plusieurs décennies après.

Sleeping Late on Judgement Day

Troisième tome de la série (après The Dirty Streets of Heaven et Happy Hour In Hell), Sleeping Late on Judgement Day débute peu de temps après le second tome de la série.
Bobby, un avocat angélique officiant de la ville californienne, et imaginaire, de Saint-Judas a eu une vie compliquée ces derniers temps : tombé amoureuse d’une démone, il est allé en enfer pour tenter de la retrouver, a cru y être arrivé et s’est fait avoir par un grand duc des enfers; il a été impliqué, bien malgré lui, dans l’apparition d’une « troisième voie » qui a soustrait des âmes au paradis et dont un de ses amis angélique est membre. Pour couronner le tout, il a mis à jour une conspiration impliquant un archange et un grand duc des enfers en ayant même, brièvement, en sa possession la plume de l’archange impliqué.
Revenu à la case départ, ou presque, Bobby décide de se procurer l’autre symbole de la conspiration : la corne du grand duc. Pour ce faire il décide d’en apprendre le plus possible sur l’archange responsable de la « troisième voie » qu’il a réussit à identifier. Devant navigué entre un groupe néo-nazi qui pense qu’il a déjà la corne, des amazones venus l’aider, une archange qui est une ancienne déesse perse et les soupçons de ses chefs (le paradis et ses archanges), Bobby aura fort à faire pour sauver son âme et récupérer sa petite-amie….
Plus interessant que le second tome, Sleeping Late on Judgement Day m’a beaucoup plus. Il propose une conclusion aux divers arcs narratifs ouvert dans le premier tome de la série, tout en proposant d’autres pour une éventuelle suite. Perso je suis fan !

Happy Hour In Hell

Débutant quelques jours après la fin de The Dirty Streets of Heaven, Happy Hour In Hell suit toujours les aventures de Boby Dollar, un ange vivant dans la ville imaginaire de Saint-Judas et travaillant comme avocat pour défendre les âmes des trépassés.
A la fin du premier tome de la série, Boby se trouve dans une position délicate : il est tombé amoureux d’une démone, son meilleur ami, un ange également, a fait défection pour créer, avec l’aide d’un mystérieux archange et d’autres anges, une « troisième voie » entre l’Enfer et le Paradis, il est sous enquête par la hiérarchie angélique, un Grand Duc des Enfers s’intéresse à lui car il a en sa possession la plume d’un archange, mais lequel ?, qui a passé un accord avec le Grand Duc. En plus de tous ses problèmes, un démon qui avait été supposément détruit réapparait et menace Boby afin de savoir où se trouve la plume.
C’est dans ce contexte que Boby décide de se rendre aux enfers afin de délivre sa petite-ami des griffes du Grand Duc. Happy Hour In Hell est donc avant tous le récit des pérégrinations de Boby aux enfers ; pérégrinations qui ne seront pas de tous repos et qui laisseront à Boby un gout amer.
Si cette série m’intéresse toujours et que j’ai pris plaisir à l’écoute de ce second tome, je dois bien avouer que la décente aux enfers occupent beaucoup trop d’espace dans un roman qui est avant tous une grande parenthèse durant laquelle les intrigues concernant la troisième voies et la politique angélique sont relégués au second plan. C’est bien dommage car les questions que ces intrigues soulèvent me semblent le plus intéressant dans la série. J’espère que le troisième tome apportera plus de réponses et de développement de ce côté-là.

The Dirty Streets of Heaven

The Dirty Streets of Heaven est le premier roman d’une trilogie d’urban fantasy de Tad Williams se déroulant dans la cité, fictive, californienne de San Judas. Narré à la première personne, dans un style « roman noir », par Bobby Dollar, de son vrai nom Doloriel, un ange incarné sur terre servant d’avocat aux âmes mortes durant leur jugement.
Doloriel est un ange curieux et cynique mais qui fait son travail du mieux qu’il peux. Amnésique sur sa vie pré-angélique et n’ayant jamais vu Dieu (ces deux points étant commun à la majorité des anges), il est bien content de pouvoir exercer comme avocat sur Terre, loin de sa ancien travaille de « nettoyeur » dans la lutte contre « l’opposition ».
Mais, alors qu’il se rend à un jugement tous ce qu’il y a de plus normal, il se retrouve embarqué dans un mystère qui va mettre en péril sa vie (l’éternelle aussi) et les accords entre anges et démons. En effet, l’âme qui doit être jugée disparait sans laisser de trace. Premier cas de ce qui va rapidement menacé de devenir une épidémie, Bobby doit aussi faire face à des accusations de vol de la part d’un prince-démon, alors qu’une créature venu du fond des âges le poursuit.
Les trames narratives du roman semblent parfois sorties toutes droit du jeux de rôle INS/MV, l’humour potache en moins et beaucoup plus de cynisme en plus. Agréable à écouter, le récit écrit à la première personne s’adapte très bien à l’oral, The Dirty Streets of Heaven est un roman fort sympathique. Le second tome sort d’ici la fin de l’année et j’ai bien l’intention d’y jeter une oreille.

The War of the Flowers

The War of the Flowers est un gros roman d’Urban Fantasy. The0 est un trentenaire américain, chanteur, dont la vie est au point mort. Alors que le groupe dans lequel il joue semble sur le point de se débarrasser de lui, sa petite-amie fait une fausse couche, le quitte et sa mère meurt peu après.

Alors qu’il se demande ce qui ne va pas dans sa vie, une créature surnaturelle l’attaque et une pixie vient à sa rescousse. Propulsé dans une Féérie où la magie est une science, pourchassé de tout part, Thé aura fort à faire pour rester en vie et éclaire les zones d’ombre de son passé qui doivent beaucoup aux Fleurs, les sept familles régnantes.

The War of the Flowers est un bon gros (~800 pages) roman qui souffre malheureusement de quelques longueurs. Mais que cela n’empèche pas les amateurs d’Urban Fantasy d’en profiter.