The Wolves of Midwinter

En m’attaquant, en version audio, au dernier roman de Anne Rice, The Wolves of Midwinter, je savais que j’allais lire un texte moyen (surtout après avoir déjà lu le premier tome de la série) ; la réalité fut bien pire.
Au niveau de l’histoire, le second tome débute là où le premier s’arrêtait : Reuben connait maintenant l’origine de sa lycanthropie, il vit avec les autres lycanthropes dans la grande demeure qu’il a hérité et Noël approche. Le roman se centre sur plusieurs intrigues qui sont peu à peu résolue : un fantôme, la présence du peuple de la forêt (de puissant esprit), le fait que Reuben sera bientôt père, la transformation de Laura (sa petite-amie) en lycanthrope, la grande fête de Noël et les traditions, plus intimes, des lycanthropes, la vie de couple de ses parents et son frère.
The Wolves of Midwinter est bien écrit et le lecteur fait un bon travail pour en rendre l’écriture et le rythme. Ceci étant dit, c’est à peu près la seule qualité du roman. Les intrigues se déroulent avec une extrême lenteur et se résolvent d’elles-mêmes sans que les agissements des personnages semblent avoir prise sur elles (et en plus elles se résolvent de manières positives). Des enjeux plus grands (l’existence d’autres types d’immortelles) sont entrevus mais pas exploités ni expliqués. Finalement, Reuben (le personnage focale et principal du roman) est un Marty Stu en puissance qui passe sont temps à se demander quel est le sens de sa vie alors que l’univers conspire pour tous lui donner sur un plateau.
Bref, même si je suis plutôt bon public, The Wolves of Midwinter est un roman à fuir.
Lu dans le cadre du challenge SFFF au féminin

http://ledragongalactique.blogspot.ch/2014/03/challenge-sfff-au-feminin.html?showComment=1394271167545#c7928591275848414423

The Wolf Gift

J’ai un grand respect pour Anne Rice, ces ouvrages sur les vampires ont renouvelé le genre et clairement ouvert la voie à la littérature « bite-lite » ou « urban fantasy » que l’on connait aujourd’hui. C’est donc avec curiosité que j’ai attaqué la version audio de son dernier roman mettant en scène des garous.
Le lecteur suit l’histoire de Ruben, un jeune homme de bonne famille, journaliste et belle-gueule qui, lors d’un reportage sur une vielle propriété isolée prochainement mis en vente, est la victime indirecte d’un règlement de compte familiale. Seul survivant et mordu par un animal sauvage, il hérite de la propriété et se remet très rapidement de ses blessures…
Mais rapidement, il entend des voix et se transforme, la nuit tombé, en homme-loup qui, attirés par les voix, s’attaque aux criminels et aux pervers. Ruben doit ainsi faire face à une transformation qui le dépasse, à des questions morales, à l’intérêt de la presse, de la justice et du corps médical, ainsi qu’au mystère de son nouveau « talent » qui semble lié à la vielle propriété dont il est le nouveau propriétaire.
L’écoute de The Wolf Gift a été plaisante, le narrateur est bon et l’histoire sympathique. Elle n’est, hélas, que cela sympathique. L’aurais-je lu sur papier que j’aurais sans doute trouvé au roman plusieurs longueurs. En l’état, Anne Rice montre qu’elle sait écrire, mais ne produit au final qu’un roman semblable à beaucoup d’autre (sans explorer les questions liées à la nature « de groupe » du loup et avec des immortels). Au final, un roman plaisant mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.